Le projet de plan de mobilité intervient bien tard dans une vallée du lac du Bourget qui étouffe sous une urbanisation exagérée irresponsable, voulue depuis des années par les mêmes élus qui proposent, aujourd’hui, ce plan de mobilité Grand Lac…
Actuellement, les principales communes ( Aix-les-Bains, Grésy-sur-Aix, Le Bourget-du-Lac comme les plus petites, les principaux axes de circulation ( RD1201, RD1504, RD991..) comme les routes secondaires dans plusieurs villages sont très souvent congestionnés à divers degrés, aux heures de pointe comme dans la journée.
Actuellement, les principales communes ( Aix-les-Bains, Grésy-sur-Aix, Le Bourget-du-Lac comme les plus petites, les principaux axes de circulation ( RD1201, RD1504, RD991..) comme les routes secondaires dans plusieurs villages sont très souvent congestionnés à divers degrés, aux heures de pointe comme dans la journée.
- Comment dès lors accorder une quelconque confiance aux élus de Grand-Lac du Bourget qui,
- à l’approche des prochaines élections municipales, annoncent vouloir répondre par ce PDM à
- cette conséquence, prévisible et annoncée depuis longtemps, de leurs choix désastreux en
- matière d’urbanisation exagérée que je dénonce, avec beaucoup d’autres, depuis plusieurs
- décennies ? Voir à ce sujet la proposition de référendum que j’avais faite, le 14 janvier 2019,
- aux diverses autorités au sujet du projet de Plan Local d’Urbanisme Intercommunal de Grand-
- Lac du Bourget.
- https://www.lebulletinvoglanais.fr/pour-un-r%C3%A9f%C3%A9rendum-sur-le-futur-plu-
- intercommunal/
- Ces élus qui se voudraient aujourd’hui, par préoccupation électoraliste, plus écologistes que
- les écologistes alors qu’ils sont responsables de la congestion et des pollutions qui
- l’accompagnent en ayant validé une croissance démographique exagérée de 100 000 habitants
- supplémentaires dans le périmètre du SCOT à l’horizon 2040 et de 18 000 habitants de plus
- pour 2030 dans le périmètre du PLU intercommunal de Grand-Lac qu’ils ont tous validé, en
- 2019.
- Tout cela ayant contribué en trois décennies à la dégradation du magnifique cadre de vie que
- nous connaissions depuis des siècles, admiré et vanté par les plus grands écrivains français ;
- écrin, entre deux montagnes, du lac du Bourget devenu jusqu’à peu le réceptacle plus ou
- moins occasionnel des eaux usées, des polluants rejetés par les industries, les automobiles et
- les aéronefs, écrin où se concentrent sur un territoire exigu, marqué par les contraintes du
- relief et les grands axes ferroviaire et autoroutier, une urbanisation accélérée conduisant à la
- congestion de la circulation et donc à une pollution de l’air qui porte de plus en plus atteinte à
- la santé des habitants ; tout cela pour inscrire la vallée dans le projet technocratique de sillon
- alpin imaginé à la fin des années 1980 pour concurrencer, de Genève jusqu’à Valence, la
- fameuse « banane bleue économique » partant du nord de l’Allemagne et allant jusqu’à
- Milan en Lombardie.
- Jamais avares d’une promesse à l’approche d’élections alors que les conséquences de la dette
- publique ne font et ne feront que s’aggraver, conduisant les budgets des collectivités à
- rétrécir, les élus de Grand Lac et des communes-membres essayent, depuis déjà les élections
- municipales de 2020, de nous faire croire qu’ils vont, notamment, mettre en place une sorte de
- train urbain cadencé entre Montmélian et Aix-les-Bains alors que ce projet existe depuis le début
- des années 1990 et se heurte à la difficulté de dégager des sillons ferroviaires disponibles sur
- une voie ferrée déjà largement utilisée par le transport des marchandises, les transports
- régionaux et nationaux ainsi qu’internationaux de voyageurs.
- Marcel GIRARDIN Voglans