Rien ne va plus entre les commerçants aixois et la municipalité. Ce n'est pas nous qui le disons, c'est le dauphiné exceptionnellement libéré. La responsable de l'édition locale n'a même pas hésité à sortir le vocabulaire de l'affrontement en qualifiant les faits de "pugilat".
Pour résumer le dit pugilat, il y avait d'un côté des gens qui travaillent et dont les revenus (et la survie) dépendent justement de leurs activités. Et de l'autre, la première-adjointe, Marie Pierre Montoro. Une élue aussi méprisante qu'inutile qui vit essentiellement des indemnités que lui paient les contribuables via le Conseil régional, la Mairie d'Aix-les-Bains, la CALB Grand-Lac et autres organismes publics généreux. Soit entre quatre et cinq mille euros mensuels, quasiment nets d'impôts, sans compter les autres avantages.
Alors quand une personne de cet acabit, qui a oublié depuis longtemps ce que gagner l'argent à la sueur de son front veut dire, se met à critiquer des gens qui bossent six jours par semaine et souvent plus de huit heures par jour, parfois pour un revenu pas très loin du smic, on comprend pourquoi il y a de l'eau dans le gaz.
Après avoir reproché aux commerçants d'avoir au long de l'année raté des réunions de travail à la mairie, et peu satisfaite d'apprendre que les commerçants avaient autre chose à faire dans la journée que d'aller palabrer pour rien avec des élus, la Montoro est montée sur ses grands chevaux et a conclu ses propos belliqueux avec cette formule "en fait, vous ne respectez pas la mairie".
Jusque là les commerçants étaient restés polis et patients. Ils auraient pu répondre que, pour être respectée, la mairie devait d'abord être respectable. Mais non, poliment ils ont fait remarquer que dans le dialogue de sourd, la surdité venait surtout des élus. En l'occurrence, les commerçants ont rappelé notamment que cela faisait des années qu'ils demandaient à la mairie de ne plus interdire la circulation dans le centre ville les week-end avant les Fêtes car cela leur faisait perdre des clients et que la mairie n'en avait pas tenu compte.
Alors la Montoro a pété les plombs. Après avoir encore lancé quelques anathèmes elle a quitté l'assemblée qui réunissait les commerçants, suivie comme son ombre par un conseiller municipal zombie.
A-t-elle oublié cette pauvre dame que c'est grâce aux commerçants, entre autres, et aux électeurs contribuables, qu'elle s'assure un bon niveau de vie? A t-elle oublié que les élus sont au service de la population et pas l'inverse.
C'est fou comme une personne qui n'était rien avant d'entrer dans la politique oublie à qui elle doit son parcours et ses revenus.
Allez, rassurez vous les Aixois, il y a à peu près les mêmes partout.
Ils ont oublié d'où ils venaient et qui les avait faits rois.
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