LE MAIRE AIXOIS RHABILLÉ POUR L'HIVER PAR LA C.R.C.

MAIS LE PLUS DUR SERA SANS DOUTE POUR LES CONTRIBUABLES


La Chambre régionale des Comptes Rhône-Alpes a rendu le 28 octobre 2023 son rapport définitif sur la gestion de la Ville d'Aix-les-Bains. L'étude inclut les périodes 2018-2022, c'est à dire les cinq années pendant lesquelles R. Beretti était seul aux manettes. Comme le précise la Chambre ce document l'engage et fait foi.


C'est la raison pour laquelle, dans un premier temps, nous allons nous contenter de publier une liste, non exhaustive, des extraits les plus révélateurs de cette enquête administrative et financière, ceci
sans en changer un mot ou une virgule. Et ce n'est pas piqué des hannetons!


Voici ces extraits, on n'invente rien
:

La commune connait sur la période examinée une dégradation de sa capacité
d’autofinancement.

La commune a également maintenu ses investissements à un niveau important. Ces

investissements ont été financés
par de
nombreuses cessions d’actifs et par un recours accru à
l’emprunt.

Sa capacité d’autofinancement nette est devenue négative en 2021, ce qui

signifie qu’elle ne dégage plus assez de ressources pour régler l’annuité de sa dette.


Les services de la ville
sont mal pilotés du fait de l’absence ou du renouvellement trop
fréquent de l’encadrement.

L’instabilité de l’organisation des services et la volatilité des emplois de direction

témoignent des difficultés de la commune à structurer sa gouvernance.

Cette organisation
instable est une source de mauvaise gestion.

La gestion des ressources humaines est également empreinte d’un
certain nombre
d’irrégularités
auxquelles la commune doit remédier sans délai.

L’opération de réhabilitation des anciens thermes illustre les problèmes rencontrés
par la ville pour piloter ses projets.


Les bâtiments ont été achetés à l’Etat en 2012.
Alors que la
complexité de ce patrimoine aurait nécessité des études poussées, la ville s’en est remise à des
partenaires privés tout
en assumant au fil de l’eau des travaux coûteux.

Sur la période 2015-2020, près de 3 M€ ont ainsi été dépensés pour le désamiantage et l’entretien des bâtiments,
alors qu’aucun projet cohérent, techniquement viable et chiffré n’a encore été défini.

La réhabilitation des bâtiments s’annonce onéreuse. Son coût élevé va peser lourdement
sur les finances de la ville déjà fragiles, incluant des risques juridiques et techniques
conséquents non maitrisés actuellement.

Rien qu'avec cela le Béret' est déjà rhabillé pour l'hiver. Et même pour les prochains.
Dans une prochaine mise en ligne on y regardera encore de plus près.

A chaque jour suffit sa peine, l'expression prend ici tout son sens.