Quand l'indécence le dispute à l'horreur

Communiqué de la rédaction:
Les lecteurs assidus de ce journal en ligne auront constaté qu’a été supprimé l’article qui évoquait l’horreur ressentie face au massacre perpétré le 7 octobre dernier en Israël par des fous furieux.
Si, face à ces actes de terrorisme, notre indignation est restée la même, les évènements ont depuis fait considérablement évoluer la réflexion.


Au lendemain des abominations du 7 octobre c’était le sort réservé à des populations civiles innocentes qui nous avait indignés.

Mais depuis, voici que d’autres populations, des femmes, des enfants, des vieillards, tout aussi innocents, sont les victimes de la réaction israélienne qui a consisté à bombarder des villes entières implantées dans la tristement célèbre bande de Gaza. 


Rappelons opportunément à ce sujet ce que macron, plein d’une feinte colère et d’une indignation calculée, déclarait publiquement il y a peu à propos d’un autre conflit de frontières. Les paroles qu’il a tenues sont rapportées ci-après textuellement:

Des bombardements massifs ont eu lieu aujourd’hui contre la l’Ukraine, laissant une grande partie du pays sans eau ni électricité. Toute frappe contre des infrastructures civiles constitue un crime de guerre et ne peut rester impunie.


Pour cet homme, qu’un destin dramatiquement facétieux a mis à la tête de notre pays, bombarder des populations civiles ukrainiennes serait donc un crime de guerre (et cela en est vraiment un) mais bombarder des populations civiles palestiniennes ne serait qu’une réponse légitime à une abominable action terroriste.


Tant d’incohérence nous confirme l’indécence de la plupart des gens qui, aujourd’hui, sont à la tête des États. Et malheureusement pour l’actualité, la France ne s'écarte pas de ce triste lot.