UN DOSSIER VOGLANAIS QUI N'EST PAS SANS RAPPELER LES VIEILLES COMBINES AIXOISES

MAIS QU'EST-CE QU'ILS ONT DONC TOUS CES ÉLUS AVEC L'ARGENT DES AUTRES..?

Marcel Girardin, l'infatigable défenseur de sa commune de Voglans et des intérêts de ses habitants, a fait parvenir à toute la presse le communiqué que nous publions plus bas.Ce dossier n'étant pas sans nous rappeler une autre affaire qui mettait en cause d'autres élus, nous en avons tiré une synthèse.

Selon M. Girardin, qui appuie son propos sur de nombreuses pièces sourcées, la commune de Voglans aurait payé des travaux plus cher qu'ils n'avaient réellement coûté. Pour preuve, assure-t-il, la commune est dans l'impossibilité de lui apporter les factures qui correspondent à ces dits travaux pour le dit montant.
Selon lui, il en découlerait une "disparition" de l'ordre de 125.000 euros, voire de 175.000 euros. De l'argent qui ne serait pas perdu pour tout le monde, bien sûr. Et quelle serait la justification de ce "manque"? Interrogé sur ce point M. Girardin nous a laissé entendre que ce "cadeau" pourrait venir compenser le fait qu'un constructeur avait payé un bout de terrain plus cher que sa valeur réelle. A ce propos, il est vrai qu'à l'instar du citoyen voglanais on peut s'étonner en constatant qu'un promoteur ait pu acquérir, auprès de la mairie de Voglans, un terrain enclavé de 740 mètres carrés, et donc non constructible en l'état, au prix de 430.000 euros..!
Pourquoi ce prix totalement déraisonnable pour ce bout de terrain, va-t-on se demander? Tout simplement parce que, dix ans plus tôt, il avait été racheté à un propriétaire privé pour la somme de 430.000 euros. Une histoire pharamandmineuse comme on disait à l'époque. Oui, mais, nous objectera-t-on, la commune au moins est rentrée dans son argent...


Pas vraiment, non. Dans l'histoire elle a même déjà perdu 70.000 euros nets. On explique.
Dix ans plus tôt, quand la mairie de Voglans s'apprêtait à racheter ce terrain à ce prix (ce qui permettra à son ancien propriétaire de régler ses dettes et de sauver son entreprise), elle n'avait pas l'argent pour le faire. Ce n'est donc pas elle qui a passé la transaction avec le vendeur mais la Communauté d'Agglo, charge à la commune de Voglans de le lui racheter ensuite au prix convenu. Un portage pour un tiers en somme. Et c'est le président de la CALB, un certain Dominique Dord, qui a fait arrêter le prix de ce modeste lopin de terre à 430.000 euros. Un prix époustouflant pour ce bout de terrain enclavé mais une somme que la commune de Voglans s'est engagée à rembourser à la Communauté d'Agglo, moyennant, en sus, des frais et des intérêts. Plus les frais dits de notaire. Soit, au total, un coût de près de 500.000 euros pour les Voglanais quand la commune est enfin devenue propriétaire du terrain.
Quant au promoteur, il avait absolument besoin de ce bout de terrain pour compléter son projet immobilier et obtenir son indispensable permis de construire. De là à supposer que, dans ces conditions farfelues, les présumées fausses factures auraient pu servir à minimiser le prix d'acquisition du bout de terrain, il n'y aurait eu qu'un pas à franchir si... Si, toutefois, l'existence de fausses factures était démontrée. Raison pour laquelle le sieur Girardin exige d'autant plus d'obtenir tout ce qu'on lui cache que la CADA, dans un courrier du 31 mai dernier, s'est dite favorable à cette transparence. Une transparence d'autant plus justifiée aujourd'hui que la commune s'apprête, par surcroît, à racheter au promoteur une partie des "cellules" qu'il a construites au milieu du village et qui n'avaient pas trouvé preneur. Un rachat au frais des contribuables, bien sûr.
Mais quand on aime, on ne compte pas!


Comme il était dit plus haut, cette histoire nous en rappelle une autre avec, dans les deux cas, un même personnage aux manettes, le dénommé Dord.

Au début des années 2000, maire d'Aix-les-Bains depuis deux ans, Dominique Dord décida de vendre ce qui était sans doute l'un des plus beau patrimoine immobilier négociable en l'état au centre ville, un terrain de près un demi hectare, situé au centre névralgique de la ville, à deux pas du monument aux Morts. Ce terrain avait appartenu à Edf qui, n'en ayant plus l'utilité, l'avait cédé à la Ville quatre ans plus tôt. En attendant d'y faire construire un bâtiment public, l'ancien maire avait dédié ce site au stationnement gratuit des véhicules.
C'est donc ce parking improvisé que le nouveau maire Dord vendit à la société Grosse au prix de 600.000 euros. Sachant que sur ce terrain le promoteur allait pouvoir réaliser au moins 20.000 mètres carrés de plancher plus un parking souterrain, cela faisait un prix du foncier à 30 euros le mètre carré. Une excellente affaire. Et pourtant, quelques mois plus tard, alors que des fouilles avaient commencé, la société Grosse se plaignit de découvrir que le sous-sol contenait des produits polluants. Et curieusement, peu après, le maire Dord décidait d'accorder au promoteur une remise de 300.000 euros. Bien sûr, il n'appela pas ce cadeau "remise" mais le présenta sous la forme d'une participation que la Ville accordait à Grosse pour la réalisation d'une placette avec une fontaine.
Au final, la société Grosse aura donc versé 600.000 euros à la commune pour devenir propriétaire du site... Puis, une fois propriétaire, elle aura reçu 300.000 euros de la même commune pour aménager le même site.
Elle n'est pas belle la vie?
Voir aussi sur ce sujet notre article du 4 août dernier: http://www.aixlesbains-lejournal.fr/article/20230804-1527-il-y-ans-appele-cela-grosse-commission.html

Alors: bis repetita placent?




Voici donc ci-après le communiqué de presse que M. Girardin espère faire partager au plus grand nombre.

1-Coup dans le dos aux Bouvards-Dessus

Les élus de Voglans avaient promis aux habitants des Bouvards-Dessus que l'opération immobilière, souhaitée par la mairie, dans une ancienne grande propriété agricole, serait limitée à un petit nombre de logements et qu'un seul accès au nord serait autorisé, pour éviter la multiplication des accès et de la circulation sur une voirie étroite (notamment le chemin du Berlinguet ).
 
C'est ce que le dossier soumis à enquête publique mentionna et que les élus de Voglans acceptèrent par une lettre du maire en date du 23 décembre 2022.
 
Mais le 25 janvier 2023, à deux jours de la fin de l'enquête, les élus de Voglans demandèrent, par une lettre du maire, des modifications importantes à ce projet, notamment :
 
-une augmentation du nombre de logements et une création d'un accès au sud.
 
La commission d'enquête fit alors part de ses réserves dans son rapport du 23 mars 2023 en indiquant que cela constituait des modifications importantes non-soumises à l'avis du public dans le cadre de l'enquête.
 
Les élus de Voglans et la CALB ne tinrent pas compte de ces réserves justifiées des commissaires-enquêteurs et validèrent par le vote du conseil communautaire du 25 mai 2023, cette modification irrégulière du dossier présenté à l'enquête, dont j'ai demandé par mon recours gracieux du 11 août 2023, l'annulation.

Voir les documents officiels sur https://www.lebulletinvoglanais.fr/un-plui-dans-le-dos-des-voglanais/
 
Les élus de Voglans sont des habitués de ces coups dans le dos portés aux Voglanais. Ainsi le 24 avril 2019, ils avaient voté une délibération, pendant l’enquête publique du PLUI, demandant à la CALB une exception pour Voglans afin que les promoteurs puissent construire en limite de propriété dans les zones d’urbanisation ancienne (UA) de Voglans.
 

2- Achat d’un local commercial et d’un garage à NÉOSENS !
 

Avec cet achat d'un montant de 269 166, 66 euros HT à NÉOSENS, les élus de Voglans auront " reversé " au promoteur une bonne partie des 430 000 euros HT du fameux terrain à 740 m2 qu'il avait été obligé de leur acheter pour construire son immeuble.
 
Détail amusant : le local acheté par la commune se trouve justement à l'emplacement de ce fameux terrain dont l'achat illégal et pour un prix largement surévalué par la commune avait fait couler beaucoup d'encre...et conduit le Procureur de Chambéry à conclure à une infraction pénale mais sans donner suite...!
 

J'avais protesté à l'époque contre la revente de ce même terrain à NÉOSENS pour le même prix de 430 000 euros alors qu'avec les frais de notaire et le coût de l'emprunt, le montant total de l'achat pour la commune approchait, à 300 euros près, les 500 000 euros.

Voir les documents officiels sur https://www.lebulletinvoglanais.fr/voglans-achète-un-appartement-et-un-garage-à-néosens/
 
3- Disparition de 125 000 euros et ( peut-être de 53 000 euros, ce qui ferait un total de 178 000 euros disparus )
 

Alors que la CADA ( commission d’accès aux documents administratifs) a donné, le 31 mai 2023, un avis favorable à la transmission des factures du marché de la deuxième salle des fêtes, les élus de Voglans ne l’ont toujours pas fait, alors que je le demande depuis fin 2018.

J’ai donc saisi le 4 août dernier le tribunal administratif de Grenoble afin qu’il ordonne aux élus de Voglans qu’ils me transmettent, comme l’exige la loi, ces factures.
 
Tant de réticence de leur part éveille inévitablement des interrogations sur la régularité de l’utilisation de cet argent public, d’autant plus qu’un autre lot de ce même marché ( le lot 1 désamiantage) fait naître, lui aussi des interrogations.
 

Ainsi, en plus des 21000 euros de désamiantage votés le 12 juin 2017 par la majorité municipale, celle-ci avait voté, le 18 septembre 2017, une dépense supplémentaire de 53000 euros pour ce même désamiantage qui n’apparaît pas non plus dans le tableau récapitulatif du marché de la deuxième salle des fêtes présenté alors que les travaux étaient finis, lors du conseil municipal du 27 aout 2018.

Voir les documents officiels sur https://www.lebulletinvoglanais.fr/disparition-de-125-000-euros-d-argent-communal-et-peut-être-plus/
 
Ainsi le marché total de la deuxième salle des fêtes a été augmenté de 125 000 euros et de 53 000 euros le 18 septembre 2017 sans que ces sommes n’apparaissent ensuite dans le tableau récapitulatif des dépenses réalisées, présenté un an plus tard et sans que le marché total ait baissé du même montant de 178 000 euros (125 000 + 53 000 ) !
 
Il doit forcément exister une explication que les élus de Voglans ne veulent pourtant pas donner. Bizarre tout de même surtout au moment où ces mêmes élus se sont lancés dans une grosse dépense d’argent public avec le marché de la deuxième médiathèque que beaucoup de Voglanais trouvent démesurée et esthétiquement horrible.
 
Rien d’étonnant à cela puisque c’est le même architecte chambérien qui est l’auteur de cette deuxième médiathèque, de la deuxième salle des fêtes, des immeubles de NÉOSENS et du projet de cubes urbains de l’OPAC dans les prés et les champs des Grandes Côtes.
 
Une fois de plus les élus de Voglans témoignent de leur manque de goût artistique, architectural et de mépris à l’égard du style architectural savoyard.
 
Merci de faire suivre !
 
Marcel GIRARDIN
Le 27 août 2023