Dimanche
(13 février) rien ! Lundi, rien ! Mardi, encore rien ! Mercredi,
toujours rien ! Jeudi, encore toujours rien ! Alors, quand vendredi
notre abonné au dauphiné libéré nous a écrit qu’il allait bientôt nous envoyer
un article et une photo du maire inaugurant, avec deux seconds canifs, 150
mètres de trottoir, ouf, on a respiré. Et on a attendu la copie de l’article,
enfin rassurés de savoir que la grande histoire d’amour entre le daubé et le
Renaud aixois n’était pas interrompue...
Mais combien grande fut notre déception
en découvrant ceci :
Car ce n’était pas du cumulard de fonctions et d’indemnités (maire, président
de la CALB, conseiller général) dont il était question dans cet article mais du
d’habitude relativement discret maire de Tresserve, 1er
vice-président de la CALB et ancien conseiller général.
De là à penser que, faute du lider maximo aixois, le daubé avait dû se rabattre
sur un lider minimo de banlieue, nous avons éprouvé comme un sentiment de
culpabilité.
Ce n’était quand même pas pour nous prouver qu’il ne faisait pas la pré-campagne
électorale de Beretti que le daubé avait cessé de publier sa photo pendant une
semaine ?
Allons, vite, il faut rectifier cela.
Car il est indéniable, à notre humble point de vue, qu’en l’absence d’articles sur
le grand, le beau, le généreux, l’irremplaçable, le ..., le ... (compléter ici
avec les qualificatifs élogieux qui vous sembleront le mieux convenir, ndlr) homme
protée aixois, la lecture quotidienne du dauphiné nous paraît terne, sans
saveur, sans relief.
C'est si vrai que seul Alphonse de Lamartine a été capable, dans son poème L’Isolement, d’exprimer
la douleur qui fut la nôtre face à cette absence. On n’en cite que ces deux
vers :
Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé.
A la semaine prochaine. Et cette fois avec Renaud. Peut-être...