Ces deux-là ont si longtemps fait semblant de s'aimer que leur déchirure prête plus à rire qu'à autre chose.
Voici, résumé par un patchwork de l'article du daubé, le climat qui a régné entre Marina Ferrari et Renaud Beretti lors du dernier conseil municipal.
Ouf, le daubé a évité les expressions style "le sang va couler" mais c'était proche!
Cette bataille de nains politiques serait à se faire pipi dessus si ces deux là n'avaient pas été comptables pendant près de 12 ans des errements et autres décisions inconséquentes de l'ex-maire Dominique Dord.
Il n'en reste pas moins qu'au moment de consommer leur rupture, c'est Marina Ferrari qui a raison quand elle déclare que le budget voté par les béni-oui-oui de service (aussi bornés avec Beretti qu'ils l'étaient avec Dord) est une annonce électorale. Elle aurait même pu dire une arnaque.
Il n'est d'ailleurs pas besoin de lire tout le programme en détail pour le prouver, le deuxième point du budget d'investissement en est la parfaite illustration:
Pour le désamiantage des Anciens thermes Beretti n'a inscrit que 1,15 million d'euros de dépense en 2020. Rappelons que ce désamiantage doit être achevé au plus tard le 30 juin 2020, dans six mois.
Rappelons que dans l'acte de vente, le coût du désamiantage avait été évalué à 2,5 millions d'euros sans que ce montant ne représente un plafond:
Pour preuve, en 2019 un nouvel accord a été passé entre la mairie et Bouygues pour évaluer ce désamiantage à 5 millions d'euros, toujours sans que ce montant ne soit un plafond.
Autrement dit, Beretti a grossièrement sous estimé la dépense à venir pour le désamiantage afin de ne pas effrayer davantage les Aixois concients du désastre financier que constitue la vente des Anciens thermes dans ces conditions.
Le budget est donc faux puisque après les élections il va falloir trouver quelques millions d'euros... au détriment d'autres investissements, bien entendu.
Donc Marina Ferrari avait dit vrai.
On attend maintenant qu'elle dise toute la vérité sur la vraie arnaque, celle qui a contraint Dord à vendre 1,2 million d'euros, un bâtiment qui va coûter plus de 20 millions d'euros à la collectivité aixoise.
Allez, chiche, Marina. A défaut d'Austerlitz, vous pouvez au moins essayer d'éviter la Bérézina.