Alors qu'un curieux jeu de dupes se poursuit autour de la mairie entre le sorti, les sortants et les presque sorti(e)s, revenons à des choses plus concrètes qui démontrent à quel point tous ces politiciens méprisent le bon peuple.
Car on n'imagine pas ce que ces gens essaient de nous faire avaler comme couleuvres. Et souvent, ça marche !
Allez, on va encore faire un peu preuve de pédagogie, ça changera de la démagogie politicienne...
Un drame en trois actes
Le premier acte se joue en septembre 2008. Dominique Dord est alors maire d'Aix-les-Bains, Renaud Beretti son 1er adjoint et Marina Ferrari vient de les rejoindre. Tous les trois siègent à la communauté d'agglomération qu'on n'appelle pas encore Grand Lac. Dord est le président de l'agglo, Beretti son fidèle servant, Ferrari leur admiratrice.
Ce 8 septembre 2008 le président Dord propose aux élus de la CALB de faire acheter par les contribuables, à Voglans un terrain enclavé de 740 m2 encombré d'une baraque à détruire pour le prix de 430.000 euros:
A sa demande expresse, Dord a donc été autorisé par les Beretti, Ferrari et consorts à racheter pour 430.000 euros très exactement ceci:
Signalons que onze ans plus tard le terrain et la baraque étaient toujours dans le même état. Voir aussi: https://www.lebulletinvoglanais.fr/neosens-et-le-prix-d-escroquerie-communale-de-430-000-euros-pour-un-terrain-de-720-m2-place-de-l-église/
Le deuxième acte se joue dix ans plus tard. Dominique Dord est encore maire d'Aix-les-Bains et Renaud Beretti est encore son premier adjoint, Marina Ferrari toujours dans leur ombre. Tous trois siègent à la communauté d'agglomération rebaptisée Grand Lac. Dord est toujours le président de la CALB, Beretti son fidèle suiveur, Marina reste en embuscade.
Ce 12 juillet 2018, chez un notaire chambérien, le maire Dord signe (par procuration, rions, rions) l'acte de vente (avec effet différé au 30 juin 2020) et pour un million deux cents mille euros du plus beau, du plus ancien et du plus vaste bâtiment qui n'ait jamais existé à Aix, celui des Anciens thermes:
A sa demande Dord a donc été autorisé en 2018 par Beretti, Ferrari et les autres à céder ce magnifique bâtiment pour 1,2 million d'euros, à peine trois fois plus cher que la baraque en tôles sur un minuscule terrain enclavé à Voglans.
Troisième acte. Le 5 novembre dernier, Beretti et Ferrari ont eu l'occasion de dire stop à cette folie. Il leur suffisait de ne pas confirmer la vente. Triste suiveur jusqu'au bout, l'intéri-maire a gâché cette occasion de montrer qu'il était indépendant et il a confirmé cette hérésie immobilière. Et si la Ferrari a prétexté une panne d'allumage pour ne pas participer à la séance, elle a refilé sa procuration à un lampiste qui a voté en son nom. Et elle a attendu un mois pour annoncer qu'elle démissionnait de sa responsabilité de 1er adjoint en prétextant qu'elle ne reconnait plus le cap. C'était pourtant le même cap que celui qu'elle suivait depuis douze ans les yeux fermés et la bouche coite.
En conclusion?
Même à Levallois-Perret (ou à la prison de la Santé) on doit pouvoir trouver des politiciens professionnels qui se moquent moins de leurs électeurs.
Faites circuler !