Dans son ridicule plaidoyer pour sa propre petite personne, Dominique Dord ne dit pas un mot de ses "exploits" en matière de thermalisme. Alors on va lui rafraîchir la mémoire.
Pendant sa campagne électorale de 2001, D. Dord avait promis de faire re-franchir la barre des 40.000 curistes annuels aux Thermes Nationaux aixois (TNAB) dont la fréquentation avait plafonné l'année précédente à 37.500 curistes. C'était son 1er chantier prioritaire !
Sept ans plus tard, sous l'impulsion (rires) de Dord qui en avait pris les commandes dès 2002, les TNAB, établissement public appartenant à tous les contribuables depuis des générations, voyaient leur fréquentation tomber en dessous de 25.000 curistes (source CNETh). Le plus grand gadin de leur histoire. Avec des conséquences économiques désastreuses.
De fait, en 2008 les TNAB étaient transformés en société anonyme pour être cédés en 2010 à une société privée moyennant une somme ridicule (3 millions d'euros). Un exploit dont Dord oublie de se vanter. (Pour mémoire, en 2000, lors de leur inauguration, Dord avait proclamé que les Thermes Chevalley étaient les plus beaux et les plus modernes d'Europe. Dix ans plus tard, après en avoir pris les commandes pendant sept ans, il les estimaient à moins d'un euro!)
Depuis, les Thermes aixois font le bonheur financier de leur propriétaire privé avec en moyenne 3 millions d'euros de bénéfice annuel (cf 3,3 millions en 2017). Dans le même temps, les TNAB ont vu leur fréquentation plafonner en dessous des 28.000 curistes (27 800 pour les TNAB en 2018, source CNETh). Quant au nombre d'emplois directs liés au thermalisme, il a été divisé par trois, passant de plus de 700 en 2001 à moins de 250 en 2018. Encore un exploit de Dord dont le triste bilan en matière de thermalisme ne s'arrête pas là.
Pour ce qui est de la fréquentation thermale, de 2001 à aujourd'hui ce sont plus de 150.000 curistes qui ont été perdus pour Aix-les-Bains. On considère généralement (source CNETh) qu'un curiste (qui vient rarement seul) avec l'hébergement, les loisirs et la nourriture laisse entre 80 et 120 euros par jour dans l'économie locale. Soit, entre 1 600 et 2 400 euros pour un séjour de trois semaines. En retenant une moyenne de 2 000 euros par séjour de curiste on commence à avoir le vertige quand on mesure la perte pour l'économie locale depuis 2001.
Le calcul est simple: 150 000 curistes perdus à 2 000 euros en moyenne par curiste, cela fait un manque à gagner de 300 millions d'euros pour l'économie aixoise. TROIS CENTS MILLIONS D'EUROS !!!!
En 18 ans de règne sans partage, en matière de thermalisme le bilan de Dord se résume ainsi:
- cession au privé (pour une misère) d'un patrimoine immobilier et financier qui appartenait à la collectivité et qui était estimé en 2001 à plusieurs dizaines de millions d'euros
- disparition de plusieurs centaines d'emplois locaux
- perte de 300 millions d'euros pour l'activité commerciale et économique aixoise.
On attend (sans craindre d'être pris en défaut) que quelqu'un vienne essayer de nous contester ces vérités qui devraient sauter aux yeux de tous les acteurs économiques de la ville. Et des simples citoyens dupés.
à suivre... car on n'en pas fini avec les échecs retentissants du sorti.