Pour le tandem Dord/Beretti:
"Après leurre, ce sera encore leurre!"
C'est une information "confidentielle" qui nous avait été fournie voici déjà plusieurs mois et qui est en train de se confirmer. On la rappelle telle qu'on l'avait reçue.
Selon l'acte de vente signée par Dominique Dord le 12 juillet 2018, c'est le 30 juin 2020 que le groupement Bouygues sera propriétaire effectif des Anciens Thermes aixois. Mais pour cela il faut qu'une condition essentielle soit remplie, à savoir que les bâtiments soient entièrement libres de toute occupation. Or, le 18 juillet 2018, chacun savait déjà qu'il y avait très peu de chances pour que cette condition sine qua none soit réalisée.
En effet, il était peu probable que l'établissement psychiatrique (actuellement locataire avec un bail de dix ans) puisse être relogé (aux frais de la ville) avant la date butoir du 30 juin 2020. De même qu'il était prévisible que l'Ecole Peyrefitte ne trouverait pas ailleurs un autre local avec les mêmes conditions financières et d'accueil que celles qui lui étaient offertes depuis 2005 dans les Anciens Thermes.
Alors, comme disent les enfants, "on a fait comme si...". Juste histoire de tenter de sauver la face.
On a fait semblant que tout allait bien. On a fait comme si Peyrefitte n'était déjà plus dans les murs (pour preuve, c'est seulement en janvier 2019 que l'intéri-maire Beretti a fait semblant de découvrir que l'école d'esthétique occupait encore les lieux "sans droit ni titre" comme il l'a signé. Gribouille, va!
En ce mois de juin 2019, un an tout juste avant l'échéance fatale, il apparaît de moins en moins probable que les conditions nécessaires à la confirmation de la vente soient réunies. Comme le daubé l'a (enfin) reconnu dans son édition du 5 juin, Peyrefitte n'ira pas à Technolac. De même qu'il est désormais admis que l'immeuble censé accueillir le centre hospitalier psychiatrique (et dont les fondations sont encore loin d'être sorties de terre) ne sera pas achevé le 30 juin 2020.
Bref tout se met tranquillement en place pour qu'au lendemain des élections municipales la nouvelle équipe ne puisse que constater que les conditions requises pour que Bouygues devienne effectivement propriétaire des lieux ne sont pas réunies. Et qu'en conséquence la vente soit annulée. Et que la ville paie au Groupement les indemnités prévues ( 3 millions d'euros). Et que l'Ecole d'esthétique finisse par rester dans "ses" locaux actuels qu'elle pourrait même acquérir à bon prix.
Voilà l'information qui nous avait donnée sous forme confidentielle voici déjà quelques mois.
Il reste tout juste un an à attendre pour savoir si notre informateur bien placé avait vu juste.
Mais pour l'heure tout plaide en faveur d'un joli leurre.
Pour nos joyeux politiciens professionnels, après leurre ce sera toujours leurre.