L’Histoire est un perpétuel recommencement .

A-t-on confié notre destin à des augustes ou à des clowns blancs ?



Le hasard, qui fait parfois bien les choses, nous a fait tomber sur un extrait d’article assez étonnant d’un agrégé d’histoire et docteur en droit.
Il s’agit d’un petit résumé de la vie d’Auguste, premier empereur romain .
Il est à noter qu’il a eu trois femmes, Clodia, Scribonia et Livia. (Et non pas Macronella, comme on pourrait le croire en lisant ce document.)
Le parallèle est assez étonnant avec notre Imperator Jupitérien, sorti d’un cirque de clowns politiques où notre ex député, mais hélas toujours maire et président, a joué le rôle du complice, par intérêt financier, dans le déclin de notre ville et de notre pays.
On vous le livre tel-quel.

Plaudite, acta est fabula.
‘’Applaudissez, la pièce est jouée.’’ ( Pour ceux qui sont plus matheux que linguistes.)

‘’Cet homme énigmatique qui avait pris un soin jaloux à ne jamais définir le régime nouveau qu’il instaurait, fut décrit a posteriori par Julien l’Apostat comme un ‘’caméléon changeant de couleur, tour à tour pâle, rouge, noir, et puis après charmant comme Vénus.’’. Fils de banquier, Octave-Auguste avait été introduit progressivement par César sur la scène publique. Il apparut chevauchant à ses côtés lors de son triomphe pour ses victoires en Afrique le 15 juillet 46. Mais à cette époque, personne ne le prenait encore véritablement au sérieux. Auguste en profita pour gagner la confiance de certains partisans de César, qui pour la plupart ne voyaient en lui qu’un jeune héritier fragile et facile à manipuler. Sans doute ignoraient-ils qu’Auguste avait l’art de se rendre maître des foules : lors des festivités marquant la mort de César, Auguste parvint à se servir habilement de l’apparition d’une comète, pour faire croire au peuple qu’il s’agissait de la manifestation de l’âme de César rejoignant le domaine des dieux avant de le désigner pour héritier. C’est ainsi que cet éternel trentenaire prit le pouvoir pour ne jamais le rendre. Il se prétendit ami de la concorde, faisant bâtir à grand frais le temple de la paix de 13 à 9 ans avant J-C, pourtant, jamais homme ne se livra davantage à la guerre. Sous son règne, l’état d’urgence permanent fut instauré. Auguste, prétendit rendre la liberté à la république pour mieux vider les institutions de leur substance. Dans une Rome profondément divisée entre Optimates et Populares, Auguste instaura une dictature déguisée au cours de laquelle la plupart des citoyens furent dupés. Aussi n’est-il pas inutile de rappeler un mot de Montesquieu à son égard : ''pendant que sous Auguste, la tyrannie se fortifiait, on ne parlait que de liberté.’’

Le parallèle est assez drôle, sauf que pour Auguste on connait la fin :
‘’Applaudissez, la pièce est jouée.’’ Tels auraient été les derniers mots prononcés par l’Empereur Auguste avant de succomber à une figue empoisonnée.’’

Alors, n’est-elle pas drôle l’Histoire ? Rome avait ses empereurs, nous, nous avons plutôt des clowns blancs.
Les clowns blancs et les augustes, c’était avant. Avant que les cirques de notre enfance soient interdits au nom de cette police de la pensée qui fait que des végans peuvent détruire le travail de toute une vie d’un honnête boucher . (Il faudrait d’ailleurs nous expliquer pourquoi les végans ne s’attaquent pas à la viande hallal dont l’origine est une pure dégueulasserie humaine et sanitaire.)
Le clown blanc est prétentieux, autoritaire, lâche, sournois et donne des leçons. L’auguste devient son soufre douleur, c’est un personnage naïf , innocent , rêveur qui porte des vêtements de plus en plus dépareillés à mesure que le clown blanc se couvre de paillettes. Le duo est basé sur le rapport dominant-dominé. Le clown blanc détient le pouvoir et se joue de la naïveté de l’auguste. C’est lui qui est sur l’affiche, qui parle haut et fort, méprise  l’auguste et fixe ses droits, ses devoirs et ses revenus. C’est lui qui décide du déroulement du numéro et du nombre de coups de pieds au cul que l’auguste recevra. Mais l’auguste aura sa revanche en devenant la vedette des spectacles de cirque au dépend du clown blanc.
Un clown blanc.... ça nous rappelle un employé local de Bouygues.  

Y aurait-il là raison d’espérer ?
Dans les clowns, on préfère l’auguste, au moins celui-ci fait rire, les faux culs de clowns blancs nous font vomir.

BF