Le mensonge prend l'ascenseur quand la vérité prend l'escalier
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Le 15 février 2015 le président Hollande (au nom de la France) et la
chancelière Merkel co-signaient les accords de Minsk devant sceller la
paix entre la Russie et l’Ukraine à propos de la région du Dombas.
Hollande assurait le bon peuple que ces accords étaient censés préparer
une paix durable.
En 2022,
Hollande et Merkel ont fini par admettre que la signature de ces
accords était uniquement un leurre visant à endormir la Russie et à gagner du temps pour permettre à l’Ukraine de se réarmer.
La vérité a
mis sept ans pour arriver. Hollande, avec cette fourberie, sera l’un des
premiers responsables du conflit Russie/Ukraine et son million de
victimes civiles et militaires.
Février 2022, l’armée russe
franchit les frontières de l’Ukraine pour mettre fin aux bombardements
du Dombas par les Ukrainiens. Les forces en présence sont inégales
. Un
mois plus tard, le président Zelenski, a compris que la Russie était la
plus forte et s’apprête à demander un cessez-le-feu. Le premier ministre
anglais Johnson, avec la complicité de macron et de Merkel, interdit au
zozo ukrainien de négocier avec les Russes. On n’apprendra cette
fourberie que bien plus tard. La vérité a pris son temps.
2022,
le président de la France menace directement la Russie. Pour
l'encourager, son Sinistre des Finances, dont l’Histoire retiendra
davantage sa connerie monumentale que sa littérature pornographique,
gèle plus d’un milliard d’euros d’avoirs russes. Puis il assure qu'il va
« provoquer l’effondrement de l’économie russe ». Et on est censé croire ce mensonge.
Trois
ans plus tard, tout le monde apprend que l’économie russe a prospéré
tandis que celle de la France a sombré. La vérité a encore pris
l’escalier
.
2022-2024 macron ne cesse d’encourager la guerre en
prétextant que la Russie serait une menace pour l’Europe entière. Sans
demander l’avis à quiconque, le macron fourbit l’Ukraine en armement, au
détriment de l’armée française. Il finance aussi le conflit,
directement ou indirectement via L’Union européenne, pour plus de 20
milliards d’euros sortis de la poche des contribuables français. Vingt
milliards d’euros dont on ne sait pas aujourd’hui ce qu’il en est advenu
de la moitié. Sans doute dans des paradis fiscaux et pas perdus pour
tout le monde. Ce sont les Américains qui l’annoncent en février 2025.
La vérité a encore pris l’escalier.
Janvier/février
2025, macron offre à l’Ukraine six avions Mirage susceptibles
d’attaquer la Russie sur son territoire. Au risque de voir notre pays
devenir officiellement belligérant. Le même macron se vante encore de
faire gagner l’Ukraine, y compris avec l’armée française si besoin, car,
affirme-t-il, il n’y a pas d’autre issue pour la sécurité de l’Europe.
En
ce 19 février 2025, macron reconnait que Trump, le nouveau président
américain, est en mesure d’obtenir la paix en Ukraine en négociant avec
Poutine. Il affirme qu’il n’est pas du tout question, pour lui,
d’engager des troupes françaises en Ukraine. Bientôt, peut-être, ce
macron va-t-il finir par admettre que la guerre menée depuis trois ans,
au prix d’un million de victimes, était une erreur mais que c’était la
faute des autres et pas la sienne.
Avec macron la vérité ne prend ni l’escalier ni l’ascenseur, macron, c’est le mensonge permanent
.
Allez,
une dernière pour la route. Il paraît que nous sommes en république. Il
paraît que, selon la Constitution, le peuple est seul souverain et
qu’il exerce cette souveraineté par des élections et via les élus
choisis par lui.
Ah, bon. C’est fou d’apprendre cela!
Car le
peuple a élu, directement ou indirectement, 925 parlementaires,
sénateurs et députés confondus. Et à aucun moment ces 925 représentants
du peuple français n’ont été consultés par le macron et son
gouvernement sur l’aide à la poursuite de la guerre en dépit des risques
d’un conflit international que cela faisait courir.
Bon,
que Macron, le ploutocrate autocrate, n’ait pas songé à consulter ces
925 là n’est pas surprenant. Non, puisque macron se prend pour Jupiter.
Mais ce qui est étonnant c’est que pas un... Non, non, pas un seul de
ces parlementaires surpayés, n’ait pu déclencher, au minimum, un débat
au sein du Parlement.
Un débat
qui aurait pu conclure, pourquoi pas, au respect de l’article 35 de la
Constitution, voire à une procédure de destitution.
Constitutionnellement parlant.
Mais non, ils sont tous restés passifs,
voire complices.
Voilà qui donne une petite idée de l’état de la classe politique française.
Et de l’état de léthargie dans lequel se trouve la majorité de la population.
Finalement, on n’a que ce qu’on mérite.
Et plus dure sera la chute.
Car il arrive que la vérité ne prenne ni l’ascenseur ni l’escalier.
Jusqu’ici, tout va (encore) bien…
Opticon
Et pour comprendre comment on est arrivés là, on peut lire: