Marina Ferrari, une des bientôt ci-devant sous ministres des trucs qui ne servent à rien, s'est exprimée  ce jour dans la Pr.. dans le Daubé local.
Eh, bien, le moins qu'on puisse dire de cette intervention c'est qu'elle nous a surpris par une forme de lucidité et d'aveu en même temps.(rires)

Eh, oui, la Marina bée des Anges n'hésite plus à dénoncer "l'irresponsabilité du personnel politique dont malheureusement je fais partie et qui me fait honte".
Oui, oui, c'est bien écrit comme cela!


Bon, d'accord, tous les citoyens un peu lucides avaient compris depuis longtemps que nos prétendues élites étaient de fieffés irresponsables... Mais reconnaissons que le reconnaître enfin publiquement et le laisser publier urbi à défaut d'orbi, de la part de quelqu'un qui fait partie de ce microcosme, c'est courageux. Ou plutôt courageusement irresponsable. Et...honteux à la fois.

Voilà, tout est dit. La Marina n'aura pas eu plus d'effets positifs en étant sous-ministre de pas-grand-chose qu'elle n'en avait eu durant ses douze années de présence au sein du conseil municipal d'Aix-les-Bains. Autre point commun à ces deux étapes de sa vie de politicienne irresponsable, elle en aura bien profité pour vivre de l'argent public. Et, le reste de sa vie, elle pourra s'honorer d'inscrire sur sa carte de visite ou ses papiers à en-tête la formule "ancien ministre". Sans y ajouter, bien sûr, le qualificatif "irresponsable" qui lui allait si bien. Car, c'est bien connu, nos politiciens ne sont jamais, mais alors jamais, responsables de quoi que ce soit. C'est d'ailleurs à cela, entre autres, qu'on les reconnait.

Pauvre France.

Opticon

Note à benêts: Bon, y'a des esprits chagrins qui vont quand même me faire remarquer que dans son interview la Ferrari au moteur de 2CV s'est quand même adressé des fleurs. C'est vrai, elle n'a pas hésité à prétendre que pendant sa courte présence à ce poste elle "avait réussi à créer un lien de confiance avec tous les acteurs du tourisme afin de redonner sa juste place à ce secteur...". Rien que ça?
C'est curieux, j'ai discuté par hasard ce matin avec deux responsables hôteliers, ils ne partageaient pas du tout ce point de vue. Peut-être parce que ces deux-là, eux, ne se sentaient pas... irresponsables.
Op.