L'esplanade du lac.
M.P. Montoro-Sadoux et R. Beretti, nos experts en pédologie.
Comme tout le monde a pu le constater, l'esplanade fait l'objet d'un chantier important. ' 'En juillet 2024, le festival Musilac avait lourdement endommagé la pelouse centrale, jusqu'à faire apparaître des trous de 60 cm de profondeurs.'' (Il parait que l'odeur de l'herbe verte était proche de l'haleine d'hippopotame.)
Beretti, le maire de la ville : '' Il n'y a jamais eu de travaux de cette envergure.'' .
Marie-Pierre Montoro-Sadoux. Première adjointe du maire, vice-présidente de Grand Lac, vice-présidente du Conseil régional, titulaire ou suppléante de 37 organismes extérieurs ! Elle nous donne son avis : '' Le but c'est de durer. (C'est heureux !). Le soubassement sera plus solide, l'écoulement de l'eau se fera mieux, et les sols seront davantage perméables.'' En plus elle est experte en géosciences et en opérations de créations et d'aménagements des espaces paysagers. On peut dire que cette dame, comme notre maire cumulard, a de la santé ! On est toujours surpris de voir que nos élus soient capables d'assurer (mal !) autant de fonctions.
Musilac. Nos élus nous font payer leur danseuse !
En vertu de quoi les contribuables devraient aider une entreprise privée (Musilac) qui se paie des chanteurs multimillionnaires, qui n'est même pas aixoise et n'a pas un employé aixois.
On a du mal à croire à la théorie du ''ruissellement''. Quoi qu'en dise la presse locale.
Cette société est pour le moins bizarre ! Elle est là depuis une vingtaine d'années poussée et subventionnée par Dord et Beretti. On ne compte plus les fois où celle-ci était à deux doigts de la rupture financière ! 2013, 2015, 2020,2022, elle annonce de lourdes pertes. On a un peu l'impression qu'ils utilisent la méthode Zelensky ! Ils reviennent sans arrêt à la charge, on veut des sous, sinon… ! Et chaque année, après les pleurs, le conseil municipal accorde sa subvention en oubliant de donner les retombées exactes du festival. La mairie s'ingénie à donner annuellement 200 000€ pour aider Musilac. (Même pendant les deux années où le spectacle n'a pas eu lieu !) Sans oublier les dépenses occasionnées par l'implication des services de la mairie. (Nettoyage, gestion de la circulation, police municipale, etc.) Au dire de certains élus, commerçants et hôteliers, Musilac n'apporte localement que peu de choses, à part de la gêne.
Beretti, après Dord : ''C'est une société privée. (Oui, et alors ?). Ils ont des frais fixes à rembourser. (Toutes les entreprises ont des frais fixes à rembourser. Même les aixois qui doivent payer les intérêts et la dette que les maires ont fait.). Musilac tourne presque intégralement avec des subventions. La capitalisation de Musilac n’est pas exceptionnelle. (Malheureusement !). On a fait ce choix malgré près de 3 millions de retombées. (Ce qui n'a jamais été prouvé.).''
Ça ne doit pas être si rentable que ça, étant donné que le Conseil départemental a arrêté de subventionner et que, malgré Dord qui poussait pour qu'il aille à Chamonix, il n'y a pas survécu plus d'un an ou deux. Peut-être trop cher pour les contribuables et pas à la hauteur.
Au dire de l'opposition, Musilac ne rapporte que peu aux hébergeurs à cause du camping et des nombreux points de vente du village du festival.
Pourquoi aider une entreprise privée qui n'est pas aixoise, qui n'a que très peu d'employés, et qui paie des singes hurleurs millionnaires, plutôt que de bons artistes? Pourquoi le smicard irait payer une subvention pour nourrir des bobos de
gauche du type Biolay ou Indochine multimillionnaires ?
Aix ne doit pas manquer d'entreprises à aider qui vivent sur le fil du rasoir, qui ont comme personnel des familles aixoises qui demain iront pointer au chômage. Alors pourquoi aider Musilac au lieu de rembourser la dette, de diminuer les impôts, d'entretenir les voiries, de construire des Ehpad et quantité d'équipements qui manquent cruellement ?
Une étude d'impact a été évoquée qui faisait état de 2,9 millions de retombées pour l'économie, (étonnant, ce chiffre depuis 4 ans n'évolue pas.) soit pour 1€ versé, 14€ de recette ! On n'y croit d'autant moins que cette étude a été faite par la directrice d'Aix-les-Bains Riviera des Alpes et l'OT ! C'est comme si l'ingénieure territoriale de la mairie, également conjointe du maire, nous assurait de la bonne gestion de la mairie, contrairement à ce qu'en dit la Chambre régionale des comptes.
Planète Musilac !
Modernitude oblige, il n'y a pas plus woke que Musilac ! Les bâches ont été recyclées. Un parking vélo de 800 places et des navettes pour l'environnement. Festival inclusif. Lieu d'écoute pour les femmes victimes de violences. Des interprètes en langue des signes. (Ce qui ne doit pas être facile pour Shaka ponk !) Partenariat avec une école de commerce européenne, etc…
Evolutif, soucieux d'inclure et de répondre aux exigences de notre époque Musilac souhaite donner l'exemple, on se demande bien de quoi ! A part abrutir des générations qui n'ont pas besoin de ça.
Qui paie la remise en état de l'esplanade ?
Le coût du chantier, des dégâts, un peu plus de 120 000€ pris en charge par la mairie pour 82 000€ avec une participation de Musilac à hauteur de 40 000€. (20% de la subvention reçue.)
La responsable RSE, (transition écologique) de Musilac s'exprime : ''Il nous a été normal de participer.''.
Dans la bouche du maire, c'est presqu'une chance que la pelouse ait été massacrée… car on va la refaire mieux. Elle avait tenu 94 ans, Musilac l'a détruite.
Musilac est une SARL d'activité arts du spectacle vivant. Comme toute les entreprises elle doit bien être couverte par une assurance responsabilité civile qui couvre les dommages pendant l'exécution de son activité ? Toutes les entreprises en possèdent une. Pourquoi celle-ci ne joue-t-elle pas ? Et que penser de la loi du 1er août 2008 qui a introduit le principe du pollueur-payeur ? Ne s'agit-il pas d'un dommage grave à 20 000m2 d'espace public et à l'environnement du fait de son activité professionnelle ?
Pourquoi avons-nous cette désagréable impression qu'il existe des liens spéciaux entre Musilac et la municipalité et que ceux-ci ont un impact sur nos impôts locaux.
BF