CELA A COMMENCÉ VOICI MAINTENANT PRÈS DE 20 ANS
La presse locale fait encore grand tapage autour du sempiternel "projet" de réhabilitation (sic) des Anciens Thermes
Et si l'on en croit la dite presse toujours empressée (ci-dessus Le Messager-Essor) ce projet sera enfin lancé... en 2025! Rires.
Les comiques de la presse locale ont sans doute oublié qu'ils avaient déjà plusieurs fois annoncé le lancement imminent des travaux. Et avaient dû, peu après chaque emballement médiatique, annoncer qu'un évènement inattendu avait contraint les organisateurs à retarder ce lancement.
Et contrairement à ce que raconte la légende entretenue par cette même presse, ce n'est pas en 2019, ni même en 2012 que ce scandale avait commencé mais en 2005, bientôt 20 ans.
C'est en effet en mars 2005 que l'ancien maire, Dominique Dord (qui avait alors pour conseiller particulier un certain Beretti), a pris tout seul la décision de faire racheter les bâtiments par la Ville. C'est en 2006 que la mairie est devenue officiellement destinataire de ce projet via une convention de mise à disposition gratuite accordée par l'Etat. C'est en 2006 que n'ayant pas l'usage de ces locaux Dord y installa la société Peyrefitte et son école d'esthétique pour un loyer ridicule, ceci en laissant entendre à la famille Peyrefitte qu'il leur céderait les locaux quand la Ville en serait effectivement propriétaire. C'est seulement en 2010 que le conseil municipal a validé le rachat. C'est en 2012 que l'acte de vente entre l'Etat et la Ville a été conclu pour la bagatelle (?) de 1,2 million d'euros. Et c'est seulement en 2020 que le même Dord a décidé de revendre le tout à la SAS Bouygues pour le même prix, 1,2 million d'euros.Ceci alors que l'entretien du bâtiment et des travaux divers avaient déjà coûté plus de 10 millions d'euros aux contribuables et que Dord s'engageait à financer les travaux de dépollution pour encore 3 ou 5 millions d'euros...
Bon, faisons court, depuis près de vingt ans, l'affaire des Anciens Thermes est un désastre économique pour la Ville et ses contribuables et il n'y a aucune raison que cela s'arrête..
Attendez vous, amis aixois, à mettre encore la main au portefeuille lorsqu'il va falloir réaliser les parkings nécessaires à la conformité des permis de construire, soit plusieurs centaines de places dans un secteur déjà surchargé. Et l'on ne vous parle pas (encore) des embarras que vont provoquer les travaux. Ni de la perte que les propriétaires de surfaces commerciales locales vont mesurer si la SAS Bouygues réalise un jour les 6000 mètres carrés de locaux commerciaux dans les Anciens Thermes. Bref, quand ça veut pas, ça veut pas...
Ah, au fait, on a failli oublier qu'en mars 2021 Duralaix, une association de défense des intérêts aixois, avait été entendue par un officier de police judiciaire à la demande du procureur de la république, justement à propos de cette affaire des Anciens Thermes.
Depuis, on n'a plus eu de nouvelles de cette plainte mettant en cause des élus locaux d'envergure.
Bizarre, non?
Non, pas bizarre à Aix...
NB: la dite association de défense nous avait transmis le texte ci-dessous que nous avions reproduit en janvier 2021.
Nihil novi sub sole.
A propos des anciens thermes...
A propos des Anciens Thermes, voici un communiqué de DURALAIX, l'association de défense des intérêts aixois:
"Le Journal d'Aix-les-Bains a publié récemment un article rappelant
qu'en ce mois de janvier 2021 l'actuelle municipalité, qui ressemble
comme deux gouttes d'eau à la précédente, n'a toujours pas dit ce
qu'allaient devenir les bâtiments des Anciens Thermes dans lesquels les
contribuables locaux ont déjà investi englouti plus de 20 millions d'euros. En pure perte.
Peut-être, avant d'aller plus avant dans les explications, faudrait-il rafraîchir quelques mémoires.
Commençons
donc par un petit rappel pour ceux qui n'auraient pas suivi ou auraient
oublié les péripéties de la vie municipale aixoise lors de ces deux
dernières décennies, les décennies DORD/BERETTI.
Voici ce que
Aix-Hebdo, un autre journal en ligne lui aussi indépendant et
généralement informé aux meilleures sources, avait publié en 2012. Oui,
cela fait déjà neuf ans! Mais le scandale, car scandale il y a,
remontait alors déjà à quelques années plus tôt, plus précisément en
2005. En vérité, cela fait seize ans que cette étrange affaire a débuté.
On vous propose de commencer
par relire ce qui suit en s'intéressant surtout aux "détails" concernant
l'Ecole Peyrefitte , société à but commercial qui semble être l'un des
noeuds du problème et non le moindre. On rappelle que cet article est
daté du 12 mars 2012:
Après avoir rappelé que cet article a été publié en mars 2012, on résume cette étrange affaire:
en 2005 M. Dord décide de faire racheter les anciens Thermes par la
ville. En attendant il obtient de l'Etat une convention d'occupation des
bâtiments, convention qui lui interdit toutefois d'utiliser les lieux à
des fins commerciales ou mercantiles. Ce qui ne l'empêche pas dès 2006
de louer à la Sté Peyrefitte plus de 1000 mètres carrés de locaux
moyennant un loyer mensuel (scandaleusement bas) de 833 euros et avec la promesse incontournable (et totalement illégale)
de transformer ce loyer en un bail commercial AUX MÊMES CONDITIONS
FINANCIÈRES inouies, et ceci dès que la Ville sera propriétaire des
bâtiments. Or en mars 2012, la Ville est enfin devenue propriétaire des
Anciens Thermes.
La suite?
On vous la raconte prochainement si cela vous intéresse "
Fin de communiqué de Duralaix
NDLR: Bien sûr que cela nous intéresse.
Rappelons que Duralaix est une association légalement déclarée en préfecture et qui a son siège à Aix les Bains.
FIN DE L'ARTICLE DU 24 JANVIER 2001