Tout
comme son nouveau ministre des Affaires étrangères, le macron ne brille
pas par sa culture, ni politique ni géographique entre autres.
C'est
bien macron qui un jour, évoquant les grèves qui avaient bloqué Cayenne
avait déclaré que, deux points ouvrons les guillemets: "bloquer le bon fonctionnement de l'île ne peut-être
une réponse apportée à la situation en Guyane".
S'être fait élire
président de la république française et ignorer que la Guyane, un
département français, n'est pas une île mais un territoire qui a pour
frontières le Suriname et le Brésil, c'est trop fort!
En plus de son inculture
désormais notoire, macron vient d'afficher lors de sa dernière (hélas provisoirement) conférence de presse un
véritable mépris à l'égard de cet ex-partenaire économique qu'est la
Russie. Il a ainsi proclamé devant un auditoire béat (d'admiration ou
d'effroi) deux points ouvrons les guillemets: " Nous (sous entendu JE)
ne pouvons pas laisser la Russie gagner".
Ce serait comique si ce n'était pas dramatique.
Un peu comme dans la Guerre des Boutons quand le Petit Gibus menace et défie le
grand costaud du village voisin, reviens en slip et pleurniche "Si
j'aurais su, j'aurais pas venu".
Quand on pense qu'avec l'aide des
USA et de l'OTAN plus celle des Etats européens, l'Ukraine a été
incapable de résister à la réplique russe on ne peut que sourire en entendant macron et ses petits
bras menacer la Russie. Il est vrai qu'on avait déjà eu l'ineffable Le Maire II qui
promettait, deux points, ouvrons les guillemets: "Nous (sous entendu JE)
allons provoquer l'effondrement de l'économie russe". Ce qui a surtout
provoqué, outre une hilarité passagère, l'effondrement de l'économie
française. Mais cette fois avec macron et "sa" guerre, c'est plus grave.
Surtout
quand on se souvient de ce que, peu avant le déclenchement de la guerre entre la
Russie et l'Ukraine, macron annonçait. Deux points ouvrons les
guillemets: "La bête de l'Evènement arrive. La bête est là". Une
référence à l'Apocalypse. Apocalypse? Traduction: la fin du monde
ou la fin d'un monde. Suite à une guerre par exemple.
Il est vrai que
"une bonne guerre" voilà qui calmerait ces crétins de Français qui
ronchonnent à tout-va à propos de la hausse des prix, de l'inflation, de
l'insécurité grandissante, de la misère des services publics comme
l'hôpital, des privations de libertés, d'une immigration incontrôlée car
incontrôlable, d'une dette abyssale et du foutage de gueule permanent des prétendues zélites.
Qu'est-ce qui nous fait dire que
cette idée de guerre serait dans la tête de macron? Oh, juste le fait qu'au terme
de son propos il a annoncé vouloir poursuivre de nouvelles livraisons d'armes à
l'Ukraine puisque, selon lui, les USA se font un peu prier en ce moment
pour cause d'élection présidentielle.
En fait, macron se présente en
seul défenseur d'un monde que lui seul considère, un monde qui n'existe
que dans sa tête. Et il ne va pas en rester là. La preuve, il a conclu
son propos par ces mots, on le cite, deux points, ouvrons les guillemets: " Et c'est
pour cela que je prépare les élections américaines".
Oh, purée, macron prépare les élections américaines et les américains ne sont même pas encore au courant.
Ah, on est mal, on est mal comme on nous le serine dans une pub!
Sauf que macron, c'est pas l'idole
Extrait de l'interview de macron à propos de la Bête: « Il faut être disponible pour le destin. Et donc, moi je suis dans un état de disponibilité pour agir. J'ai des convictions profondes sur ce qu'est mon pays, ce qu'est notre Europe, ce qu'est le cours du monde idéal à mes yeux, qui est fait de libertés, de coopération, d'entraide, d'"amitié" entre les peuples, au sens profond du terme. Et après, je crois que notre génération doit savoir que la bête de l'événement est là. Et elle arrive. Qu'il s'agisse du terrorisme, de cette grande pandémie ou d'autres chocs, il faut la combattre quand elle arrive, avec ce qu'elle a de profondément inattendu, implacable. Il faut le faire en restant conforme à ses principes et ne rien céder mais en étant disponible à l'événement pour qu'advienne quelque chose de nouveau, c'est aussi ça. Et donc voilà, je ne lâcherai jamais la liberté, les principes démocratiques qui font nos peuples, devant quoi que ce soit et quelqu'ennemi que ce soit. Et en même temps, je pense que ces moments-là sont ceux qui nous permettent aussi d'inventer peut-être quelque chose de nouveau pour notre humanité. »
Que penser de l'esprit d'un personnage qui tient de tels propos? C'est à méditer!