Un communiqué d'un ancien conseiller municipal de l'agglomération:
Comme Emmanuel MACRON avec sa Grande Concertation « bidon » des
citoyens, les élus de l'agglomération font tout un tapage sur Grand Lac
du Bourget : horizon 2030, avec l’aide du Dauphiné-Libéré et de leur
magazine de décembre 2022, aux belles photos et aux belles paroles « à
la Macron », récemment distribué dans nos boites-aux-lettres.
Ils se vantent même d’avoir « associés », ces derniers mois, les habitants aux choix pour l'horizon 2030, alors qu’ils les ont, en réalité, déjà mis officiellement devant le fait accompli avec le PLU intercommunal, qu’ils imposent à tous et qu'ils ont voté le 9 octobre 2019, avec l'objectif d'urbaniser , à marche forcée, notre belle vallée et ses communes afin d’augmenter la population de 18 000 habitants, au minimum, à l'horizon 2030, en fixant notamment des quotas de construction par commune pour atteindre cet objectif complètement déraisonnable !
Ils « oublient » également de dire, dans leur magazine de décembre 2022
qu’ils ont également approuvé le SCOT ( schéma de cohérence territorial )
qui fixe un objectif de 100 000 habitants de plus d’ici 2040 entre
Montmélian et Albens ; ce qui avait à l’époque provoquée
l’incompréhension comme le montre l’article ci-joint de l’Essor savoyard
du 22 novembre 2018.
Est-ce la sourde et profonde colère qui habite les habitants,
installés de longue ou de fraîche date, à l'encontre de tous ces élus
bétonneurs et goudronneurs irresponsables qui pousse aujourd'hui ces
mêmes élus à effectuer cette opération de communication politique à « la
Macron », en tentant de remettre la charrue après les boeufs ?
Mais il est trop tard, beaucoup de mal a déjà été fait à notre belle
vallée en la bétonnant progressivement et à ses habitants en leur
pourrissant la vie avec leur urbanisation et ses conséquences nombreuses
et bien visibles ( pollution croissante, embouteillages
généralisés, promiscuité urbaine et multiplication des vis-à-vis dont
savent bien se protéger les élus en place, destruction des terres
agricoles alors que l’autosuffisance alimentaire n’est plus assurée
localement et de nos magnifiques paysages, destruction de l’identité
savoyarde par un style architectural mondialisé et standardisé fait
d’affreux cubes et rectangles de béton comme nous le constatons tout
particulièrement à Voglans au centre ou en projet dans les rares champs
et prés qui restent dans notre village, etc), là où auparavant nous avions une grande qualité de vie et de meilleurs rapports humains !
Je rappelle que le 14 janvier 2019, dans le cadre du « grand débat
national » lancé, à la même date, par Emmanuel MACRON, j’avais proposé,
sans succès aucun, aux communes de la CALB-Grand lac, à la député de la
1ère circonscription, au Préfet de la Savoie que l’agglomération du lac
du Bourget organise un référendum sur l’irresponsable course à
l’urbanisation telle qu’elle était programmée dans le futur PLU i.
Le 17 mai suivant, j’avais exposé ma position et mes propositions aux
commissaires-enquêteurs au sujet des dispositions du PLU i, notamment
sur ma commune de Voglans. Le silence fut la seule réponse que j’obtins
de la CALB comme cela apparaît en page 202 du rapport du 28 juin 2019 de
la Commission d’enquête.
J’avais alors effectué un recours gracieux puis contentieux
devant le tribunal administratif de Grenoble contre ce PLU
intercommunal voté en octobre 2019 par ces mêmes élus irresponsables.
À la demande de Grand-Lac, le tribunal administratif de Grenoble m’a
condamné, le 7 juin 2022, à payer 2000 euros à l’agglomération pour ce
recours. Mon
intervention en faveur de l’intérêt général des habitants de notre
vallée et de Voglans méritait-elle une telle condamnation quand nombreux
délinquants de droit commun ou des politiciens véreux ne sont jamais condamnés à payer quoi que ce soit ?
En conclusion, qui, aujourd’hui, peut accorder crédit aux belles paroles de ces élus de Grand-Lac du Bourget qui ont, « en même temps »,
voté ce PLU intercommunal bétonneur pour 2030 et se vantent ensuite
d'associer les habitants aux choix pour l’horizon 2030 alors que leurs
actes de bétonneurs et de destructeurs de notre cadre de vie sont,
incontestablement, bien visibles pour tous ?
Marcel Girardin
Citoyen, ancien conseiller municipal.