QUAND LES MOTS RETROUVENT (ENFIN) UN SENS

Ne nous FACHOS pas


Avant propos: récemment, à propos d’une horrible et pénible affaire qui a remué bien des Français, on a pu entendre une partie de la classe politique française en accuser une autre de fascisme sans apporter un sens précis à ce mot. Heureusement une chaîne publique s’est livrée à un travail didactique et sémantique à la fois. On résume ci-après.




Comment appelle-t-on un régime imposé par un chef d’Etat qui aurait pris le pouvoir suite à l’errance et la nullité des politiciens qui l’avaient précédé et qui avaient laissé derrière eux la grogne d’une partie importante de la population d'un pays subissant des difficultés financières ou économiques ou sociales..? 


Un chef d’Etat qui aurait promis à ses sujets de renverser la tendance et de mettre fin à la crise latente. Un chef d’Etat qui se serait très vite enfermé dans ses mensonges et se serait avéré incapable de tenir la moindre de ses promesses. Un chef d’Etat qui aurait néanmoins bénéficié du pouvoir absolu, sans contrôle, sans contrepartie.

Un chef d'Etat qui aurait profité de  ce pouvoir et de cette crise permanente pour imposer aux citoyens des mesures drastiques de privations de liberté et de sacrifices.
Un chef d'Etat qui rendrait bientôt une catégorie bien particulière de citoyens responsable des causes et des effets de cette crise qu’il aurait pourtant lui-même contribué à installer durablement.

Un chef d'Etat qui un jour déciderait arbitrairement que, faute d’un ausweis en règle, cette catégorie de personnes n’aurait plus le droit de prendre le train ou de se rendre dans des lieux de loisirs. Et, surtout, plus le droit de travailler puisque privée de ce laisser-passer conditionnel. 
Un chef d'Etat qui, par ses prises de paroles aussi nombreuses que contradictoires et dénuées du plus simple bon sens, rechercherait le soutien de l’autre partie de la population en lui octroyant des subsides que l’Etat n’aurait pas les moyens de supporter à court terme.


Un chef d'Etat qui engagerait son pays dans une guerre imbécile pour complaire et obéir au chef d’un autre état bien plus puissant. Un chef d’état qui entraînerait ainsi son pays dans un conflit perdu d’avance et vers une faillite non seulement économique et financière mais aussi morale et sociale.



A cette interrogation France 5, la chaîne d’Etat, a apporté une réponse claire. On appelle ce régime le fascisme. Sous ce vocable, fascisme, on trouve la pire abomination qui soit en matière de gouvernement des peuples.


Fascisme. Le mot a été maintes fois soutenu et commenté dans ce reportage de France 5 diffusé ce dimanche 23 octobre en soirée. 

C’est osé de la part de cette chaîne publique de traiter ainsi de ce sujet.

France 5 dimanche soir nous racontait comment, avec les conséquences que l’on connaît aujourd’hui, un certain Benito Mussolini avait imposé ce régime dans les années trente et quarante en Italie…

A qui d’autre aviez vous bien pu penser?