Un communiqué de « Place d’Armes »
"Ils sont venus nous attaquer alors qu’on était en famille. Ils ont pris mes billets qui nous ont coûté 6.000 euros. Ils ont ensuite essayé de voler le sac de ma femme, ils regardaient mes enfants pleurer et ils riaient...", paroles d'un supporter espagnol.
"Tous les jeunes, et je ne parle pas de quelques jeunes, je parle de potentiellement plus d’un millier, si ce n’est plus, ont pris d’assaut le pont, des deux côtés. Je me rappelle juste qu’une main essayait d’attraper mon téléphone. Ils m’ont volé ma montre, ils tiraient sur ma montre. Je me suis retrouvé par terre, ma tête s’est cognée sur le sol. J’entendais ma femme crier, demander de l’aide. Ils l’ont attrapée par les cheveux et l’ont tirée en arrière...", récit d'un supporter anglais venu avec sa femme et son fils.
Que retenir de ces deux témoignages ?
La honte et que La France va mal !
Quand nous disons cela, nous ne parlons pas du peuple mais des fausses élites politiciennes au pouvoir, incapables et hypocrites.
L'organisation de la finale de la coupe d'Europe de football a révélé un fait majeur : l'incapacité de l'état à assurer la première de ses fonctions régaliennes, je parle de la protection des citoyens.
Les médias français s'en sont scandalisés tout comme les journaux britanniques et espagnols qui ont sévèrement dénoncés la gestion calamiteuse de l'événement par notre ministre de l'Intérieur et son "toutou", le préfet de police de Paris. Soyons clair, aujourd'hui nous sommes devenus la risée de l'Europe.
Mais, allons sur le fond : les violences sont intervenues parce que le stade de France est situé dans une zone de non-droit qui échappe aux lois de la République.
Sur les vidéos diffusées par les réseaux sociaux, on aperçoit des bandes composées de migrants et de jeunes issus de l'immigration arracher les portables en toute impunité, dévaliser les supporters anglais et espagnols, n'hésitant pas même à s'attaquer aux familles comme indiqué précédemment.
Ces épisodes illustrent inexorablement la montée constante de la violence et de l'insécurité dans notre pays et surtout révèle la démission de l'état à assurer la tranquillité des citoyens. Il n'est plus un jour sans agressions, vols à l'arraché, viols ou attaques des forces de l'ordre. Face à cette amplification, nous répétons et répéterons sans cesse : L'Etat doit intervenir, cela doit cesser ! Hélas il refuse de nous entendre.
Pourtant ces traques organisées à moins de 10 kilomètres de Paris ne sont pas le pire élément. Le plus inacceptable, ce sont les déclarations du ministre de l'Intérieur niant ses responsabilités en instituant le mensonge en méthode de gouvernement. Non content de détordre la réalité, le ministre s'est défaussé en accusant nos camarades policiers et gendarmes d'avoir utilisé les gaz lacrymogènes alors qu'ils ne pouvaient faire autrement.
Si le président de la République refuse de sanctionner Darmanin et le préfet Lallement (lui qui nous avait interdit de manifester aux abords des Invalides), nous lui rappelons que c'est lui qui est à l'origine de ce fiasco en proposant de faire jouer la finale au Stade de France en remplacement de la ville de Saint-Pétersbourg sanctionnée en raison du conflit ukrainien.
Anglais et Espagnols demandent la démission des deux co-responsables.
Exigeons-la aussi à travers une pétition !
"Place d'Armes" avec ses sympathisants civils doit s'engager pour éviter que le ridicule, l'incompétence et le mensonge ne tuent lentement mais sûrement notre démocratie et notre patrie.
Lien vers la pétition: https://www.place-armes.fr/la-honte
NB: Pour exprimer notre compassion, et puisque notre Président n'a pas jugé utile de présenter des excuses, nous porterons des fleurs aux personnels des ambassades d'Espagne et de Grande-Bretagne, en réparation des actes barbares commis contre leurs concitoyens.
Lettre de Place d'armes à la presse.
Co signataires :
Jean-Pierre FABRE-BERNADAC, Président de Place d'armes
Claude DUPONT, Commissaire Divisionnaire de Police Honoraire