DU SANG ET DES LARMES

On est loin de la vie de... Palace


Une lectrice nous communique

Depuis des années je participe régulièrement au Don du Sang annuel organisé chaque printemps dans ma commune. Pour cause de confinements stupides je n'ai pu participer à cette opération ni en 2020 ni cette année. Cela a dû être à peu près la même chose dans les autres lieux ou dates de collecte. Du coup, en France, aujourd'hui, plus encore que les étés précédents, on manque de sang.
Ces temps derniers j'ai été régulièrement sollicitée par mails ou appels téléphoniques pour retourner donner mon sang. J'ai répondu au dernier appel et me suis rendue sur le lieu de collecte, une discothèque (sic) désaffectée au sud d'Aix-les-Bains. Véridique! (voir photo ci-dessous).


C'est bien dans cette discothèque désaffectée qu'a lieu la collecte de sang. Encore une illustration de la misérable situation sanitaire en France du seul point de vue des équipements publics. Mais où passent nos impôts?

J'y ai donc offert mon sang. Je n'en tire aucune gloire, je n'ai fait que mon devoir de citoyenne et d'humaniste. Sauf que...

Sauf que lorsque l'on m'a appelée, j'ai signalé que je n'étais ni vaccinée ni immunisée par le Covid. Ce n'est pas grave, m'a-t-on assurée, vous pouvez venir quand même. Et c'est vrai que j'ai été bien accueillie. Personne sur place ne m'a demandé de "passe sanitaire". Une fois mon sang prélevé j'ai même été invitée à aller prendre un goûter dans une salle voisine, en compagnie d'autres donneurs... sans masque, bien sûr. Et sans ausweis. Nous étions des citoyens libres. J'étais une citoyenne comme les autres... Mais voilà...

Si demain, des suites de ce prélèvement de sang, je ressens quelques troubles (lors de mon passage à la "discothèque", deux donneurs ont fait un malaise dont un avec des convulsions) eh bien je serai refoulée. Oui, refoulée de l'hôpital public. Refoulée d'un hôpital public que je finance depuis des décennies avec mes cotisations ou mes impôts, cela parce que je ne suis pas vaccinée. Parce que je me refuse à le faire (pour des raisons bien éclairées) et parce que je n'ai pas de "passe sanitaire".
Ainsi en ont décidé nos prétendus humanistes Macron, Castex, Véran et cons sorts. (Et qu'on sort quand? NDLR)

Et là, je prends vraiment un coup de sang et j'ai les larmes qui me montent aux yeux. Du sang et des larmes, cela me rappelle quelque chose. Une autre guerre. Une vraie. Mais Macron et sa clique ne sont pas Churchill *. Ils me feraient même plutôt penser au mal que Churchill voulait combattre...

B.G.L.

* « I have nothing to offer but blood, tears and sweat » clamait Churchill en 1940 Je n'ai rien d'autre à offrir que du sang, des larmes et de la sueur.
Et ce n'était pas à un virus qu'il avait déclaré la guerre. Pauvre France.

NDLR: notre lectrice témoigne de malaises, dont un avec des convulsions, chez deux donneurs lors de son passage au centre de collecte installé à Méry. La rédaction tient à préciser, au vu de sa propre expérience, n'avoir jamais été témoin de ce genre de malaise au cours des décennies précédentes. De là à en conclure que ces malaises seraient dus à des effets nocifs de l'actuelle vaccination de masse, on évitera de franchir trop vite ce pas. Mais ça interroge...