Voici le message que Renaud Beretti a tenu à faire publier ce matin dans son dauphiné (libéré?). Il y prétend que les Aixois lui auraient largement exprimé leur confiance:
Ainsi les électeurs auraient largement exprimé leur confiance à Beretti? Alors que seul un électeur sur cinq a voté pour lui! Et il appelle cela "LARGEMENT".
Cette fois on a vraiment touché le fond et ça va être dur de remonter.
Ite, missa est.
13 mars
Jusqu'au bout il
les aura accumulés. Alors que tous ses adversaires avaient clos leur
campagne électorale jeudi soir au plus tard, et souvent dans la
sobriété, Renaud Beretti avait choisi de faire les choses en grand.
Comme D. Dord du temps de sa splendeur.
C'est ainsi que
l'intéri-maire avait prévu de réunir ses centaines de fervents
supporters à une soirée de gala dans les salons du Casino Grand Cercle
ce vendredi 13.
Sachant que les électeurs de Beretti se recrutent pour
beaucoup chez les couches (rires) des plus âgées, cette soirée du
vendredi 13 devait être l'occasion de galvaniser cet électorat.
Patratas, ce vendredi le gouvernement a annoncé l'interdiction des concentrations de plus de 100 personnes.
Décidément, quand ça veut pas, ça veut pas!
N.B.: Faute de pouvoir cajoler les foules, l'intéri-maire a enfourché son vélo et a posé l'instant sur sa page FB.
Eh, oui, il a osé. C'est même à cela qu'on le reconnaît (en noir, avec un casque)
C'était bien la première fois qu'on le voyait pédaler autrement que dans la semoule
11 février
L'incontournable dauphiné (libéré?, délivré?) a publié ce curieux encart en une de son édition dominicale:
En
page intérieure, l'article rappelle que la dépitée Typhanie Degois
aurait annoncé ce samedi qu'elle appelait à voter pour Renaud Beretti
"qui conduit une liste sans étiquette". Textuel. (Rappelons pour ajouter à la confusion qu'il y a quelques jours, le patron des députés LREM, P. Mignola, accusait Beretti d'avoir pactisé avec le RN).
Et là on s'interroge.
Si l'information (sic) n'est pas un canular, est-ce à la demande de
Beretti que cette annonce a été rendue publique? Si c'est le cas, c'est
vraiment que l'intéri-maire est à bout d'argument, sinon au bout du rouleau.
Si c'est une
initiative personnelle de T. Degois, ça interroge encore davantage car
il semble qu'aujourd'hui le soutien (sic) de
la très impopulaire République en Marche est plus un handicap qu'autre
chose. Surtout pour le président départemental des Républicains
(Beretti) qui, de surcroît, se présente "sans étiquette". Bref, ce
serait une vacherie de la part de LREM contre Beretti que ce parti de
godillots ne s'y serait pas pris autrement. Décidément, pour le Béret',
quand ça veut pas, ça veut pas.
Note aux benêts: Deux mots sur la dépitée de Savoie. Quand on sait que cette jeune femme originaire de Motz ne joue aucun rôle, ni à l'Assemblée, ni dans son parti, et encore moins à Aix où elle est une inconnue, qu'est-ce qui a pu lui faire croire que son soutien pouvait avoir un impact positif sur la candidature de Beretti? Au même moment, son collègue, le député LREM Olivier Maillard, vient de décider de démissionner à la fois de son poste de député et de la République en Marche. Pourquoi? Parce qu'il en a marre, dit-il, de n'être qu'un député de seconde zone. Est-ce qu'une députée de troisième zone ne pourrait pas s'inspirer de cet exemple plutôt que d'intervenir dans une campagne municipale où personne n'attend rien d'elle.
6 mars
La question du RN: "Est-ce un maire la magouille que souhaitent les Aixois"
Dans
un texte transmis à toute la presse locale aixoise, Brice Bernard,
représentant départemental du RN, revient sur certains épisodes
croquignolesques de la campagne des municipales aixoises.
Il y eut , rappelle-t-il,
d'abord l'annonce d'une liste (Derenty) soutenue officiellement par le
RN. Puis, le revirement de la tête de liste rejetant ce soutien à un
mois du premier tour. Puis, la décision de ne pas présenter de liste du
tout. Puis, la rencontre "secrète" (mais surprise en photo) de MM.
Derenty et Beretti en grand conciliabule au bar d'un hôtel de la ville.
Et enfin l'apparition de la compagne de Derenty... sur la liste menée
par Renaud Beretti.
Tout cela, de surcroît, largement commenté dans la
presse locale, y compris avec des interventions de tiers (P. Mignola et
D. Dord), l'un pour "enfoncer" celui qui aurait aimé que ses accointances
avec le RN restent secrètes, l'autre pour prétendre que l'intéri-maire
ne pactisera jamais avec l'extrême droite honnie (défense de rire).
Bref, de toutes ces manigances B. Bernard en tire la conclusion suivante:
Donc,
si on a bien compris le message, les électeurs qui votent Rassemblement
national sont invités à ne surtout pas voter pour Beretti.
Sachant que ces électeurs pèsent environ 20% sur Aix... Décidément, quand ça veut pas, ça veut pas!
3 Mars
R. BERETTI TRAHI PAR L'ALCOOL? UNE DRÔLE DE SOLUTION
Comme on
avait pu le remarquer à l'occasion de cette campagne électorale, Renaud
Berettit a tenu nombre de réunions publiques dans des bistrots. Ses
supporters, un verre de pastis ou une bière Corona à la main, ont pu
écouter ses propos de comptoir
ses bonnes paroles, ce qui n'a pas manqué de susciter des commentaires
ironiques. Mais c'est une autre solution alcoolique qui risque de poser
un vrai problème à l'intéri-maire sortant.
En effet, pour cause de corona... virus, il serait prévu dans tous les bureaux de vote de
mettre des flacons de solutions hydroalcoliques à la disposition des
électeurs afin que ceux-ci puissent se désinfecter les mains. Ce qui
semble être à priori une bonne idée pour des questions d'hygiène risque
pourtant d'avoir des retombées sur le résultat des élections. Il est
acquis que les personnes les plus âgées ou à la santé fragile sont plus
vulnérables que les autres face au fameux virus. Dans ces conditions,
laisser entendre qu'il pourrait y avoir un risque de contagion en se
rendant dans un bureau de vote, voilà qui pourrait bien dissuader les
plus âgés des électeurs aixois à se rendre aux urnes. Et ça, ce n'est
pas une bonne nouvelle pour le candidat favori des séniors qu'est
Renaud Beretti.
L'homme qui tenait meeting dans les bistrots trahi par une solution alcoolique? Qui l'eût cru?
22 février
Les clowns de la politique apparaissent sans fard
Voici un extrait du communiqué que la pravda le dauphiné a publié dans son édition dominicale.
Quelle absence de surprise! C'était une histoire cousue de fil blanc.
Comment un ancien salarié privilégié de la mairie, mieux noté par Dord et Beretti que par ses anciens collègues et à peine retraité pouvait-il vraiment conduire une liste aux municipales CONTRE son ancien patron, contre l'intéri-maire?
Cette question on se l'est posée dès le départ et on a bien été les seuls de la presse locale. Puis peu à peu la question a laissé place à des doutes et enfin à de la certitude. Dans le dernier article sur le sujet, on laissait clairement entendre que Christian Derenty n'aurait pu être qu'un faux nez, une fausse candidature destinée à empêcher une autre liste de la droite extrême (dixit Beretti) de figurer parmi les prétendants à la mairie.
Mission accomplie. Derenty vient non seulement d'annoncer qu'il renonçait à être candidat. Il n'y aura donc pas de liste soutenue par le RN et Debout la France à Aix les Bains. Mais Derenty est allé plus loin. Il a osé ajouter qu'il était prêt à se rapprocher de Beretti, celui qu'hier il prétendait déloger de son fauteuil.
Ben tiens. C'était juste pour nous donner raison ou quoi d'autre..?
Allez, pour rire, il ne manquerait plus que l'intéri-maire, pour une fois fidèle à ses grands principes, lui réponde qu'il ne veut rien avoir à faire avec quelqu'un qui fricotait avec les extrêmes.
Ces guignols de la politique n'ont pas fini de nous faire rire. Jaune.
7 février
J'arrêterai de faire de la politique quand les politiques arrêteront de nous faire rire (Coluche)
Voilà
une formule que l'on pourrait faire nôtre quand on assiste au ridicule
spectacle auquel se livre l'actuel intéri-maire d'Aix-les-Bains. Rien ne
nous sera épargné. On l'avait vu précédemment dans des situations
grotesques mais, à l'approche de l'élection, il a sans doute décidé
d'encore accélérer.
Après avoir inauguré sa permanence dans un ancien
palais de la bière, il a prétendu qu'il s'agissait d'un ex magasin de
prêt-à-porter. Puis, toujours en quête d'une photo dans son dauphiné
préféré (et réciproquement) il s'est précipité chez une coiffeuse qui
portait le joli nom de Bonaventure. Tout un programme pour ce candidat.
Ensuite il est allé tenir sa réunion publique... dans un bistrot.
Décidément, on ne se refait pas. Et pour faire bonne mesure ce bistrot
s'appelait le 421. Est-ce cela qu'on appelle jouer sa carrière politique
sur un coup de dés? Quand ça veut pas, ça veut pas.
Le meilleur a
sans doute été atteint avec une manifestation publique organisée en
l'honneur du grand homme (1,88 m)? En tout cas cet épisode mérite aussi
un détour. On nous l'aurait raconté qu'on aurait eu du mal à y croire.
Heureusement, façon de parler, on en a été témoin.
Il n'était pas
encore 14 heures ce lundi là quand, sur les lieux de l'évènement, se
pressaient déjà tous les faire-valoir de la mairie, ces gens chèrement
payés pour faire la claque et passer les plats ou remplir les verres.
Puis est arrivé le MAIRE entouré de ses valets de ses principaux adjoints. A voir un tél aréopage tout observateur en aurait conclu que l'évènement allait être d'importance.
Après
avoir salué individuellement la foule présente (quinze personnes au
plus fort) le MAIRE s'installa sur une estrade improvisée, toujours
entouré de sa garde prétorienne (et prêtant à sourire). Soliloquant
ex-cathedra, le grand homme (1,88m) ne manqua pas de citer par leur nom
et fonction ceux qui l'accompagnaient dans la lourde tâche qui
l'attendait. Puis il se lança dans des propos enflammés à peine
interrompus par un timide opposant. Le grand homme (1,88m) remit
immédiatement l'importun à sa place avec cette formule claquante comme
un coup de fouet : "ON N'INTERROMPT PAS LE MAIRE QUAND IL PARLE". (authentique).
Une sentence qu'il réitra avec plus de force encore pour laisser
définitivement le mécréant opposant sans voix: "ON N'INTERROMPT PAS LE
MAIRE QUAND IL PARLE". On devinait à cette emphase que le moment allait
être grave. Il le fut. La cérémonie dura près d'une demi-heure, avec
discours, explications et visite des lieux. Le tout en la présence d'une
journaliste confirmée et de son photographe aguerri à ce genre de
manifestation du plus haut intérêt. D'ailleurs la journaliste qui avait
eu l'honneur d'être conviée à cette manifestation eut bien conscience de
l'importance de l'évènement puisque dès le lendemain, dans sa presse
libre et indépendante, elle, en rendit compte sur une page entière. Oui,
oui, une page entière. La preuve:
Eh, oui. Tout cela tout cela pour l'installation de deux WC publics! Laissez nous rire!
Et certains nous reprocheraient de nous moquer de l'intérimaire?
Comme
Coluche, nous avons une bonne excuse: c'est LUI qui a commencé. Et
malgré tous nos efforts on ne pourra jamais rattraper le retard...
NB:
Et toutes nos félicitations à la journaliste du daubé pour son sens de
la mesure et la preuve de sa totale indépendance. On en reste coi.
2 février
Il
y a deux jours, dans cette rubrique, on racontait, photo à l'appui
(voir plus bas) que Renaud Beretti installait sa permanence électorale
dans un local qui avait peu de temps auparavant abrité une sorte de
paradis de la bière, le Ptit Houblon. Ce curieux rapprochement n'allait
sans doute pas manquer de soulever une certaine ironie chez les
détracteurs de l'intéri-maire soulignions-nous. Un coup à lui mettre...
la pression.
Au lendemain de cette mise en ligne, Beretti a
inauguré sa permanence. Et voici ce que ce dimanche on pouvait lire dans
le compte-rendu publié par le dauphiné:
Ah bon? Ce n'était donc
pas dans l'ancien paradis de la (mise en) bière que Beretti avait
installé sa permanence mais dans une ex-boutique de prêt-à-porter? Ici, on vous aurait donc menti?
Eh bien non!
S'il y a un mensonge, ce n'est pas dans cette rubrique qu'il faut le
chercher. Pour preuve il suffit de comparer la photo de la permanence
telle qu'elle apparaît aujourd'hui (à gauche) avec celle (à droite) du magasin Ptit
Houblon que nous avions publiée la veille:
Pas de doute, la permanence
électorale de Beretti a bien succédé à l'enseigne du Ptit Houblon et non
pas à celle d'une boutique de prêt-à-porter.
Quand un candidat
laisse répandre un aussi gros mensonge sur un sujet aussi mineur, les
électeurs ne doivent-ils pas redouter des mensonges plus gros encore sur
des sujets bien plus graves, comme les Anciens thermes par exemple ?
Que voilà un beau sujet de réflexion à six semaines du premier tour des municipales.
30 janvier
L'inauguration d'une permanence à l'ex-Ptit Houblon, ça s'arrose, bien sûr!
Si
l'on en croit Sigmund Freud rien n'arrive jamais par hasard à l'être
humain et ses actions traduisent toujours un conflit à l'intérieur de
l'être.
A cette aune, le choix du local qui va servir de permanence
électorale à Renaud Beretti est chargé de symboles. Comme
l'a surpris notre photographe, c'est dans une ex-boutique de vente de
bières que le candidat Beretti a décidé de s'installer le temps d'une
campagne. On imagine déjà ce que ses détracteurs vont en tirer comme
confirmation.
Au moins là, on ne pourra plus reprocher au Béret' de faire les choses à ... demi.
Plus freudien encore, l'an dernier le Beretti,
tout juste auréolé de son titre d'intéri-maire, s'était fait
photographier dans le canard local en compagnie du propriétaire du Ptit Houblon, sans doute dans l'intention de se faire mousser de lui donner le coup de pouce nécessaire:
Moins
d'un an après cette visite mémorable, le commerce tirait définitivement
le rideau. Quel coup de pouce! Beretti, le chat noir? Quant à la Marina que le Béret' avait entraînée avec lui dans cette virée houblonesque, elle préparait déjà sa dissidence. Dur, dur. On s'est également laissé dire que Beretti voulait appeler sa permanence La Ruche. Encore un truc à vous filer le bourdon? Enfin, d'autres ne manqueront pas de faire leur miel en
relevant que la permanence du Béret' est située juste en face... du
monument aux morts. Décidément, quand ça veut pas, ça veut pas.
Qu'est-ce qu'il disait Freud à propos de nos actes manqués? Ah, oui: un conflit à l'intérieur de l'être.
A la bonne vôtre!
28 janvier
Comme
il est relaté par ailleurs, Renaud Beretti et son petit clan ont fait
distribuer dans la ville un questionnaire pour, soi-disant, connaître
les voeux des Aixois.
Voilà qui ressemble à la dernière pirouette du
clown qui comprend qu'il va devoir quitter la scène. C'est tellement
pitoyable comme procédé qu'on a envie de lui dire...
"C'est
bon Renaud. Cette fois, c'est trop. Tais toi. Tais toi et tire toi. Cela fait seize
ans que tu es aux affaires aixoises. Seize ans à être le conseiller de
D. Dord, son inspirateur, son suiveur et son successeur. Seize ans qu'à
Aix vous avez fait tous les coups ensemble, y compris les plus mauvais,
sans jamais demander l'avis des habitants. Seize ans? Tu ne crois pas
que ça suffit? ?u penses vraiment que la ville a besoin de toi? Mais
sois réaliste mon gars. Tu n'es qu'un accident de parcours dans la vie
d'Aix les Bains.Tu te vantes de ce qu'est la ville, une ville à taille
moyenne, avec d'un côté son lac, de l'autre la montagne et la forêt,
c'est ce que tu répètes journellement. Mais il n'y a pas de quoi te vanter.
Tu n'y es pour rien. Le lac, la montagne, la forêt, la ville, tout cela était
là avant toi et le sera encore après.
Et puis regarde ce que vous en
avez fait, toi et ton Dord, de cette ville. On n'y circule plus, il n'y a
plus de maternité, plus de tribunal, l'activité thermale n'est plus que
l'ombre de ce qu'elle était avant, les hôtels ont fermé les uns après
les autres. Même les Anciens Thermes qui faisaient la richesse du
patrimoine immobilier et historique de la ville, toi et ton compère vous
avez voulu les brader à un promoteur multinational. Tu devrais même en
avoir honte de tout cela....
Vous avez tout vendu, tout ce qui était
vendable, les 230 appartements sociaux, la moitié du camping municipal,
la Crémaillière, l'Estal, la Villa Chaberty, j'en
passe et des meilleures, la colonie de vacances de Saint Palais, les
Ateliers municipaux, des milliers de mètres carrés de terrain nus aux
bords du lac et ailleurs... Vous avait fait la fortune des promoteurs
immobiliers. Si on vous avait laissé faire vous auriez même bétonné le
Bois Vidal comme vous avez bétonné les bords du lac, comme vous avez
bétonné le moindre lopin de terre encore disponible.
Allez, Renaud,
c'est bon, tais toi et tire toi. Et puis profite de ce break pour
commencer à exercer enfin un vrai métier. Deviens boulanger, pâtissier,
plombier, électricien, cordonnier, que sais-je..? Enfin un de ces
métiers utiles à tous et qui ne vivent pas de l'argent public. Bon sang,
t'as encore l'âge de bosser vraiment, non? Alors, va, rends toi utile
ailleurs. Tu as fait ton temps à la mairie. Seize ans. Personne ne te
regrettera. Tu seras vite oublié. Même les rares qui t'encensent encore
aujourd'hui te tourneront le dos. C'est la vie. Alors, tais toi Renaud,
et tire toi. Tu seras le premier sortant à le faire sans la contrainte.
Tu verras, au début ça va te faire tout drôle, comme de devoir payer de
ta poche, de ne plus avoir de chauffeur, de ne plus voir ton compte en
banque s'enrichir chaque mois à ne rien faire d'autre que de la
représentation aux frais des contribuables. Et puis tu t'habitueras...
Nous sommes des milliers à vivre comme cela et on ne s'en porte pas plus
mal. Allez, écoute un vrai conseil, désintéressé, pas comme ceux des
gens qui t'entourent et qui attendent de toi prébendes et avantages.
Tais toi Renaud. Tire toi. Ça va faire du bien à tout le monde.
Opticon
20 janvier
Candidat
à sa propre succession, Renaud Beretti continue de bénéficier des
avantages que procure sa fonction d'intéri-maire. A ce titre il dispose
tous les jours des moyens de propagande d'un maire (la frontière étant
ténue entre le rôle de l'élu et celui du candidat) et en particulier de l'accès à tous les
fichiers. Il peut ainsi, entre autres, continuer de communiquer avec
les représentants des associations locales, une force électorale non
négligeable.
Selon l'ex (et éphémère) première adjointe, dès l'annonce de sa candidature Beretti lui aurait retiré les "avantages" qu'il se réserve désormais à lui-même.
N'y aurait-il pas là comme une rupture d'égalité?
En tout cas on mesure à quelle point la mesquinerie est une des vertus cardinales du candidat professionnel.
15 janvier
Une mise aux poings ou une affaire tirée par les cheveux
Chagriné
qu'on puisse laisser entendre qu'il ne plaisait qu'aux vieux (et encore
pas à tous) et que seules les personnes âgées de plus de 60 ans lui
portaient quelque crédit, R. Beretti s'est lancé dans une entreprise de
com' où le ridicule le dispute à l'invraisemblable.
Depuis trois
jours il fait défiler sur une page Facebook des "djeunes" qui ne disent
que du bien de lui. Il a ainsi trouvé une "minette" qui trouve
absolument merveilleux et éblouissant tout ce que le maire Beretti a
fait de la Ville... oubliant qu'il n'est intéri-maire que depuis 14
mois! On y voit aussi un encore jeune coiffeur qui raconte comment il a
été séduit par le Béret' qui est passé un jour le saluer dans son salon.
Un peu tiré par les cheveux comme argument électoral. Mieux, ou plus
comique, c'est à la jeune boxeuse avec qui il s'était déjà ridiculisé
voici quelques semaines que Beretti a demandé de dire du bien de lui.
Une curieuse mise au poings. Pour rappel, voici la photo de la scène
mémorable entre ce poids (très, très) lourd et cette poids plume:
Ces
témoignages de satisfaction sont aussi spontanés qu'une
déclaration d'amour d'un policier de la BAC à un manifestant en gilet
jaune à la demande de Castaner.
Pour en rire voici le lien: https://www.facebook.com/Beretti2020
Précision du 19 janvier: depuis la mise en ligne de cet article (15 janvier), peut-être conscient du ridicule de la situation ici décrite, Beretti a relégué à l'arrière-plan les témoignages des "d'jeunes" cités plus haut. Apparaissent désormais en première ligne des "très anciens jeunes", bref, l'arrière-ban de son électorat.
Si on a pu être utile à cette reconnaissance tardive...
10 janvier
Sale
temps pour la Sarkozie et ceux qui se vantaient de graviter autour.
L'ancien président de la république va devoir prochainement comparaître
devant les juges pour deux affaires (et pour commencer?).
Il y a d'un
côté l'affaire Bygmalion pour laquelle aucune date n'a encore été fixée
mais qui ne devrait plus tarder à être jugée. Et puis il y en a une
autre, appelée des écoutes téléphoniques, où il est même question de
tentative de corruption d'un magistrat. Celle-là va être ouverte en
octobre prochain.
Il s'agit de deux affaires qui ternissent un peu plus le monde politicien en général
et les Républicains (ex-UMP, ex-RPR) en particulier. Mais cela n'étonne
plus personne. Comme n'étonne plus le silence de l'homme qui se
revendiquait naguère de Sarkozy, qui le soutenait et qui n'hésitait pas il y a un an
encore à le faire savoir haut et fort:
Mais voilà. Depuis que la presse a rappelé les déboires de l'ancien président on n'a plus entendu un mot de Beretti pour soutenir Nicolas Sarkozy. Il faut croire que ce n'est plus pour lui un choix naturel. De même que tout rapprochement entre Sarko et le Béret' a disparu promptement de la biographie officielle du candidat maire.
Eh,
oui, quand leurs anciens mentors sont dans les tracas judiciaires, les
politiciens valets se réfugient courageusement dans le silence et
l'abstention. Avec de tels soutiens, à la place de Dord on commencerait à
s'inquiéter.
9 janvier
Beretti, ce sont ses anciens alliés qui en parlent le mieux et ça en devient...Aix-Elan.
On
avait compris que le camp de l'ex-première adjointe allait tenter de
régler le compte de Renaud Beretti à l'approche des élections
municipales. Après les attaques de Marina Ferrari elle-même, après la
torpille lancée par les représentants locaux de la République en Marche
(voir article ci-contre "je suis un homme libre"), c'est autour d'un ancien colistier de l'équipe
municipale de sortir du bois. Et d'en envoyer, du bois.
Le très effacé
Jean-Jacques Mollie qui s'était retiré en cours de mandat pour raisons
personnelles nous a fait part de ses sentiments dans un mail.
Lui
aussi s'indigne de constater que Beretti, actuel président
départemental des Républicains, se prétend être "en dehors des partis".
Et Mollie de rappeler que, il n'y a guère, deux des plus fidèles
lieutenants du Béret' (il cite Guigue et Poileux) s'étaient
officiellement prononcés en faveur d'un candidat très à droite, voire,
selon lui, proche du Rassemblement national. Rappelons que Mollie était
très proche de la Ferrari au sein du club Aix-Elan. Cela n'a pas dû être facile pour lui de fréquenter de tels fachos quand il était conseiller municipal à leurs côtés.
Et vive notre nouvelle "vieille cantinière" !
R. Beretti s'en félicite (sic) D. Dord a été nommé chevalier dans l'ordre de la légion d'honneur par son ancien copain de l'UMP, le 1er ministre Philippe.
Dord vient ainsi rejoindre la longue cohorte de ces personnages qui n'ont rien fait d'autre que de la politique alimentaire, à l'image d'une certaine Isabelle Balkany. Laquelle, elle-aussi faite un jour chevalier de la légion d'honneur, vient de mettre cette décoration en vente sur le bon coin (véridique) en prévision d'une possible condamnation et qui a déclaré "je préfère la vendre plutôt que la rendre". C'est beau, une telle compagnie.
A ce propos voici quelques autres citations célèbres:
Il ne suffit pas de refuser la légion d'honneur; encore faut-il ne pas la mériter (Eric Satie)
La légion d'honneur? A partir d'un certain âge il faut disposer d'un sacré piston pour ne pas l'avoir (Frédéric Dard)
George Sand écrivit au ministre qui lui proposait la croix : « Ne faites pas cela cher ami, je ne veux pas avoir l’air d’une vieille cantinière ! »
Les Français se regardent à la boutonnière comme les chiens se flairent où vous savez… Aurélien Scholl.
Coluche « Si on voulait me donner la légion d’honneur, j’irais la chercher en slip pour qu’ils ne sachent pas où la mettre . »
Et enfin, notre préférée, cette citation de Jean Yanne: la légion d'honneur, c'est comme les hémorroïdes, n'importe quel cul peut l'avoir.
22 décembre:
C'est un
syndrome qui était déjà redouté dans la Grèce antique. Les Grecs
assimilaient à l'hubris tout ce qui chez l'homme ressemblait à de
l'orgueil, de la démesure, à la perte des réalités.
Et les Anciens
considéraient alors que l'hubris appelait la vengeance des dieux.
Il
semble malheureusement que ce syndrome frappe toujours les hommes (et
les femmes) de pouvoir, aussi bien ceux qui atteignent le pouvoir
suprême que les petits vassaux de province.
De célèbres penseurs ou
philosophes ont traduit cela en des formules qui ont traversé les âges,
telle que "le pouvoir tend à corrompre, le pouvoir absolu corrompt
absolument" (Lord Acton)
En terme plus trivial on pourrait dire aussi
que le pouvoir rend fou (sauf pour ceux qui l'étaient déjà ajouterait
la sagesse populaire).
Moins de deux ans après l'accession de
Dominique Dord au fauteuil de maire d'aucuns avaient prévu (et écrit) que ce
personnage, déjà frappé par le syndrome d'hubris, finirait, comme ses
prédécesseurs, sous l'opprobre de tous ou dans l'indifférence générale.
C'est désormais avéré. Les dieux se sont vengés de sa trop grande
suffisance et ses trop nombreuses insuffisances. Et l'on est prêt à
parier que pour son successeur, lequel présente les mêmes symptômes, la
descente aux enfers sera encore plus rapide. Alors, quand on voit dans
quelle attitude le possible (probable?) prochain maire a annoncé sa
candidature au fauteuil de maire...
Il a calqué sa posture, la position de ses bras et la pose de sa main droite, sur celle de son illustre voisin... Beretti et le syndrome de l'hubris.
On ne peut que donner un
conseil aux électeurs aixois. Protégez-le de l'hubris et protégez en même temps
votre ville de ce qui l'attend avec ce nouvel Olibrius.
15 décembre
C'est leur parrain commun qui les avaient présentés l'une à l'autre. Ce jour là
il avait plu. Et elle, elle lui avait plutôt plu. Plus tard il ne lui avait pas
déplu non plus. Très vite ils surent qu'ils allaient faire un mariage de
raison, pas un mariage d'amour. Alors ils se promirent de toujours
parler en choeur. Mais le choeur a ses raisons que l'absence de
raison... Un adage qu'ils avaient appris par coeur. Vint l'heure de la
rupture. Elle avait compris qu'il s'apprêtait à la délaisser pour une
plus avenante. Il avait compris qu'elle entretenait une liaison sérieuse
avec un marcheur. Ce fut elle qui choisit de quitter le domicile
municipal. Il n'en fut pas chagriné. Elle réclama la garde alternée des
petits suiveurs. Ils préfèrent tous rester près de lui. Et comme ils
n'avaient rien bâti de sérieux ensemble, leur séparation aurait pu se
passer dans l'indifférence totale. Mais voilà. Mais VOICI:
Un divorce qui change tout mais dont tout le monde se fout, ce qui ne change rien...
Les fausses histoires d'amour finissent mal en général, chantaient (presque) les Rita Mitsouko
NB:
Ceci est un montage. Ce n'est pas Voici qui a publié la photo et le titre sur le divorce du
vieux couple improbable mais l'Essor savoyard dans sa dernière édition. C'était la 310ème photo locale de l'intéri-maire depuis sa nomination
Et Voilà !
13 décembre
Un intrus s'est glissé sur cette photo, saurez-vous le reconnaître.
Un indice, suivez son regard!
Sans commentaire, sauf que...
Sauf que l'on aimerait bien connaître combien il perçoit des contribuables pour faire le pitre de la sorte dans ses fonctions officielles et quel rapport cela a-t-il avec la gestion des affaires publiques.
6 décembre
On appelle aussi cela le marquage... à la culotte!
Pour sa 302ème photo dans la presse locale depuis son accession au
trône
sa nomination comme intéri-maire, Beretti a été obligé de partager la
couverture médiatique avec le zouave* le président de la CALB.
On
inaugurait ce mercredi matin-là, par un temps glacial, le renforcement des digues du Sierroz. Un vrai boulot de
digues qui avait coûté un vrai pognon de dingues. Soit plus de deux
millions et demi d'euros financés par tous les contribuables de l'agglo
pour des travaux purement aixois. Et comme c'était la CALB qui régalait
(via les contribuables) Beretti a dû subir le discours de D. Dord... devant une dizaine de personnes frigorifiées. Grandeur et décadence.
Extrait de la photo parue dans le dauphiné
A
bien regarder la photo, on se dit que l'intéri-maire ne semble que très
modérément apprécier la présence du zouave* du président de la CALB à ses
côtés. Pour un peu, il lui aurait bien tourné le dos.
Allez, plus que
trois mois à le supporter !
*Pour mémoire, voici une image d'un vrai zouaveToute ressemblance ne serait que fortuite ou pure coïncidence
1er décembre
Que la lumière soit !
Le premier jour, Dieu créa la lumière. Il dit: "Que la lumière soit !" et la lumière fut. Et ce fut le commencement du monde si l'on en croit la Bible qui nous raconte ainsi la Création.
Eh bien Beretti, c'est un peu le dieu des Aixois si l'on en croit l'inimitable daubé. Rappelons
que le daubé, c'est un peu comme la Bible: si l'on n'a pas la foi il
est impossible de croire tout ce qui y est raconté.
A regarder cette pieuse image, Beretti serait donc notre deus ex machina (tion) local.
Il lui a suffi d'appuyer sur l'interrupteur pour que la nuit fasse place à la lumière. Et en plus, il a laissé venir à lui les petits enfants.... C'est beau comme un récit biblique.
Mais qui va trouver l'interrupteur qui mettra fin à ses pantalonnades?
29 novembre
AU BON GOÛT SAVOYARD
Notre inimitable daubé, toujours égal à lui-même, n'a pas raté la 287 ème occasion de l'année de publier une photo de l'incontournable Renaud Beretti en campagne permanente. Après les robots (ci-dessous) ou les (pas Dalaï) lamas (à voir plus tard), c'est en la joyeuse compagnie d'une jeune centenaire que le dauphiné a saisi le portrait de l'ancien shérif de ces dames. Naturellement, préséance et courtoisie obligent (rires), c'est l'intéri-maire qui apparaît en premier plan et la centenaire au second.
Suprême délicatesse, le daubé a publié la photo en noir et blanc et dans la rubrique "Le Carnet" juste à côté... des avis de décès. Un choix judicieux ou le bon goût savoyard étalé ?
Robot pour être vrai
23 novembre
Dans la grande série "as-tu-vu ma photo", voici la question du jour: de ces deux personnages lequel est le plus ridicule?