On ne rigole pas !
On ne compte plus
les débats pour faire accepter le principe des indemnités des élus. Elles
avaient deux fonctions : la première, l’égalité, certains ayant plus de
moyens personnels que d’autres; la seconde, la liberté, car si un élu était
trop ‘’pauvre’’ (la notion est toute relative !), il serait plus facile
dans certains cas que des groupes économiques puissent le corrompre. L’argument
peut-être facilement mis en doute car pour certains, il n’y a pas de limite à
l’enrichissement. (Voir nombre d’élus locaux!)
A noter que
depuis la quasi totalité des dépenses de nos élus est prise en charge ! Transports,
hôtels, restaurants, internet, téléphone, voitures de fonctions, carburant,
autoroutes, taxis, notes de frais remboursées, etc…) Lorsqu’un élu dit rentrer
chez lui pour poser sa voiture de fonction pour repartir avec la voiture de son
papa pour faire sa campagne électorale il se fout de la gueule du monde ! Il
suffit de consulter leurs déclarations de patrimoine pour avoir une petite idée
de leur situation financière. Salut les retraités ! Quant à la
corruption, notre pays ne cesse de descendre dans le classement. (En 2017, 23ème.
Juste après les Emirats Arabes Unis et l’Estonie. Et juste avant l’Uruguay, la
Barbade et le Bhoutan. Ce qui autorise nos élus à nous donner des leçons de
morale ! Et en 2019?)
Municipales. A vos poches citoyens!
Le theatrum mundi
fait parti des problèmes, il n’est pas la solution ! Ceux qui font parti
du problème peuvent-ils faire partie de la solution ? Non ! A nos
candidats aixois : la déconsidération, une fois acquise, ne se perd plus. C’est un spectacle qui porte à rire, pour ne
pas pleurer, que de voir ces mêmes personnages, au pouvoir depuis si longtemps,
nous demander encore de les cautionner , tout en continuant par leur étroitesse
d’esprit et leur entêtement, à nous entraîner dans des aventures analogues aux
précédentes.
Quand on pense à
ce qu’étaient notre ville et notre pays, il y a seulement encore 20 ans et à ce
qu’ils sont devenus aujourd’hui, on n’ose imaginer ce qu’ils seront dans 10 ans
si le peuple ne reprend pas les choses en main. Au mieux un pays délabré et en proie
aux violences, au pire un pays soumis aux barbares et aux multinationales
mondialistes.
Le vrai problème
n’est pas l’élection ! C’est comment secouer des électeurs amorphes et
déjà résignés !
Financement des campagnes électorales .
Chaque candidat
finance sa campagne avec ses fonds propres, avec des dons ou en s’appuyant sur
un parti politique. Il y a un plafond de dépenses autorisées et le
remboursement forfaitaire par l’Etat (c'est-à-dire le contribuable) correspond
à 50 % du plafond ! Ne sont concernées que les communes de plus de 9000
habitants. Là où s’impliquent les politocards professionnels qui ont déjà
tous les avantages !
Le système de financement des partis
politiques est un système de trafic d’influence autorisé par la loi !
(Et ce sont nos politiciens
qui font la loi !)
Vous avez la
liberté de payer 7 500€ pour soutenir un parti et de payer 4 600€
chaque année pour soutenir un candidat . Très peu de gens peuvent utiliser
cette liberté parce que leurs revenus ne leur permet pas ; donc ce sont
les plus riches, c’est une petite minorité de 3 000 personnes au maximum.
913 personnes ont
financé la moitié des dépenses du candidat Macron ! Et ceux-ci attendent un retour de
leur candidat.
Il y a une culture de l’impunité. Les
peines des infractions électorales sont bien plus faibles que dans le droit commun . La corruption électorale est moins punie que la corruption
dans le droit pénal et la prescription est très courte. (6 mois après
l’élection .)
Si des peines
sont prononcées, elles le sont très longtemps après. On est encore en train d’enquêter sur le financement Libyen de 2007 et
sur le financement par Bygmalion de la campagne de 2012. (Et Dord continue de
donner des leçons !)
L’action publique. Les procureurs sont souvent sous l'emprise politique parce
que tout ceci est très délicat. Il faut-être courageux pour attaquer le pouvoir
en place, les financements des politiciens restent souvent en
enquêtes préliminaires. Les enquêtes passent obligatoirement par le ministère de
l’intérieur, (par les opj), qui en fait le plus souvent une utilisation malsaine.
Comment lancer des campagnes électorales plus
propres ?
Il faut revoir complètement le financement de
la partie publique ! Pourquoi les contribuables iraient-ils payer la
campagne de personnages dont ils ne veulent pas et qui ont fait la preuve de
leur incompétence depuis des lustres ?
Cette ‘’fausse
démocratie’’ coûte actuellement des
dizaines de millions d’euros. Il faut que cet argent soit réparti entre tous
les français, et que chacun en dispose et décide sur sa feuille d’impôt à quel
parti, ou à qui, il veut donner ça. S’il hésite que ce soit réparti entre tous les partis.
Ce n’est pas ceux qui sont en place pour quelques années qui doivent tout ramasser.
Il faut remettre
en cause la façon dont la commission des comptes de campagne et des
financements des partis fonctionne. Cette
commission n’a pas de pouvoir et elle s’en satisfait. Il en est de même pour tous les organismes de
contrôle des élus dont les membres sont mis en place par ces mêmes élus.
Celui qui osera soulever un problème verra sa carrière se terminer et finira
ses jours dans le trou du cul du monde .
Il faut que les débats sur le financement des
partis soient publics, ouverts aux citoyens, aux associations et les
infractions doivent enfin être transmises.
Et ce n’est pas fini, en plus ils ont des micro-partis !
Dans la pratique, est appelé micro parti un
parti fonctionnant au bénéfice d’un seul élu.
Dominique Dord : ‘’Si des micro-partis ont pour objectif de multiplier les dons de
personnes physiques à un même parti, c’est contraire à l’esprit de la loi et
c’est répréhensible.’’ Le type est gonflé !
Et l’UPA, c’est quoi ?
Comme ces gens
n’ont jamais assez du financement ‘’officiel’’, ils ont créé ‘’les micro
partis’’ !
En 1990, on
n'en comptait que 28 . L’augmentation a été de 1 000% en 20 ans ! (En 2 009. Après
… ?) Les trois quart de ces
associations sont des associations de type loi de 1 901. Seule obligation pour les politiciens, avoir un
mandataire financier.
Le micro parti peut
bénéficier des mêmes dons que les partis officiels. (A noter que ces dons sont
partiellement déductibles des impôts.)
Le contribuable paie la plus grosse partie des
campagnes électorales !
Non seulement le
financement des partis est pris dans nos poches, mais :
. Les dons fait
par les ‘’généreux donateurs’’ (les grands groupes) sont pour une grosse part
déductibles des impôts. (66%) Tout ce que ceux-ci ne paient pas, ce sont les
citoyens qui les paient !
. Comment se
calcule le prix de vente d’un produit ? L’entreprise additionne le coût de
la fabrication de son produit, (matériaux, main d'oeuvre, matériel), ses charges, ses frais généraux et ajoute son bénéfice. Les ‘’dons’’
qu’elle peut faire entre dans ses charges ! Donc, de façon mathématique,
l’acheteur du produit paie indirectement les dons.
Les cocus,
comptez-vous !
Passons sur les renvois d’ascenseurs des
politiciens professionnels à leurs sponsors … qui ne sont pour ces moralistes que
théories du complot, fausses nouvelles et atteintes à la ‘’République’’ !
Tout ceci est légal, mais est-ce moral ?
Est-ce bien
‘’républicain’’ ? Ethique ? Moral? N’y a-t-il pas de conflits
d’intérêts ?
Poser la
question, c’est y répondre !
Et d’autant plus
en cette période de Téléthon où la recherche médicale fait appel aux dons. Nos
élus ont d’autres soucis : le fric pour leur campagne électorale.
A nos dévoués candidats aux municipales qui
n’ont plus aucune crédibilité :
De monsieur Christian Derouet, maire de
Lonlay-L’Abbaye, une commune de 1135 habitants.
‘’J’ai
laissé plus de 35 000 euros d’indemnités depuis mon élection en 2 008
que je n’ai pas pris. Alors quand je vois qu’ils veulent augmenter les
indemnités….’’
Nous dit en souriant cet élu de 66 ans qui assure
sa fonction par passion. Nous, on en connait pour qui le fric facilement gagné
remplace la passion .
Michel Audiard. Jean Gabin dans
‘’Le Président’’ d’Henri Verneuil :
‘’La politique, messieurs, devrait être une vocation. Mais pour
le plus grand nombre, elle est un métier.’’
BF