En 1989, douze jeunes ambitieux ont défié les anciens.
Noir, Barnier,
Séguin, Fillon, Pinte, Bosson, Bayrou, Millon, Carignon, d’Aubert, Baudis.
Soit 6 RPR et 6
UDF. A noter que sur ces 12 ‘’grands espoirs’’ de l’époque, 5 ont eu des
problèmes avec la justice, soit 42% ! Sans compter qu’un autre aurait dû
en avoir, mais il est malheureusement passé à travers, ce qui aurait porté le
pourcentage à 50% !
A noter également que notre
désespérant ex jeune ambitieux et ex député-maire, (immense espoir local.), a
beaucoup espéré un ministère. A force de répéter qu’il était un brillant
gestionnaire, certains désespérants politiciens auraient envisagé de lui donner
celui des finances ou du budget avant de se rendre compte de sa désespérante
gestion de la trésorerie de l’UMP et du budget désespérément endetté de notre
ville. (RIP, à notre patrimoine disparu.). Allez, Renaud, au boulot ! Et ne
viens pas dire que ‘’c’est pas d’ta faute.’’. Ça ne marche plus .
Ils se voyaient déjà en haut de l’affiche.
On commence avec
des Fillon, Noir, Carignon, Bayrou et autres Barnier et on finit avec des
Macron, des Castaner, des Schiappa, des Dord, des Beretti et des Marina ! On
n’ose même pas penser au niveau de ceux qui vont suivre !
Que les politicards de tous
bords ne les accablent pas, ce sont les mêmes, et pour certains en pire.
Ce sont les ‘’pépés’’ des Dord, Beretti,
Ferrari et autres inamovibles politiciens locaux.
Ils ont fait évoluer la politique et les
politiciens.
Ils ne
travaillaient pas pour l’histoire et le pays, mais pour eux et l’immédiat. Ils
aimaient être entourés de journalistes, comme les vedettes de cinéma. Des
rendez-vous discrets, des appels du pied pour être dans le ‘’journal’’. Une
politique à la lady Diana ! La presse les suivait, les confessait, les
glorifiait et ils adoraient ça ! On les appelait ‘’les rénovateurs’’ ou
‘’les douze salopards’’, c’est selon. On était , et on est toujours, au cinéma.
Ce fut tout d’abord un narcissisme médiatique débridé. (Ça nous rappelle notre
ex député-maire et ses scénettes sur Youtube.) Ils se sont retournés contre les ‘’chefs’’ Chirac, Giscard et
autres Barre qui les amenaient régulièrement à la défaite avec leurs haines
recuites et leurs coups tordus.
Un total vide idéologique qui perdure !
Ne cherchez pas
d’analyse idéologique, il n’y en a plus. C’est la marque de fabrique de leurs
descendants. Une vacuité intersidérale qui enthousiasme les médias qui se sont
convertis à la modernité libérale en appelant ça, ‘’la fin des idéologies’’.
Aujourd’hui ‘’le nouveau monde’’ ou la mondialisation heureuse, plus proche
d’Orwell que du paradis.
Ces héritiers
n’étaient que des petits notables locaux et après avoir ferraillé contre les
‘’parigots’’ ils se sont enivrés dans leurs fiefs fustigeant le jacobinisme. A
l’époque pas de financement public des partis, la justice n’avait pas encore
anticipé les ‘’bienfaits’’ de la décentralisation qui en a envoyé quelques uns
derrière les barreaux. Aujourd’hui, les descendants ont bien appris. Comme a
dit à l’époque le très rigolo Bayrou ‘’Si j’avais su comment tout cela était
financé…’’. (Ça nous rappelle un peu Bigmillion)
Les médias
adoraient, ils étaient jeunes et les autres étaient vieux. Ils ont échoué,
coincés entre les vieux Chirac et Giscard et les plus jeunes. Ils sont tombés
dans tous les pièges que les vieux briscards leurs avaient tendus. Chirac a flingué
les Noir et Carignon du RPR et Giscard, lui, a acheté les jeunes Bayrou et
Millon.
Seuls Bayrou,
Barnier et Fillon sont restés un peu dans la lumière, mais dans quel
état !
A noter que Carignon était en désaccord
stratégique avec le minuscule Sarkozy. ‘’C’est
ridicule.'' lui disait le futur président. ''Les jeunes, ça perd toujours. Il faut
se mettre avec les vieux. Vous prenez le risque de mettre en place un jeune
pour vingt ans, alors qu’on peut remplacer les vieux.’’ Carignon s’en
tirait avec : Oui, mais au moins je
me fais plaisir.’’ Mais notre Sarkozy lui répliquait : ‘’On n’est pas en politique pour se faire
plaisir.’’ (Enfin, une petite lueur d'intelligence dans ce marasme.). Tout ceci pour ceux qui ont encore quelques illusions sur notre
monde politique .
Puis, ce fut la
guerre entre eux! Ils voulaient les places, le pouvoir et le fric qui va
avec!
La seule chose
qu’il en est restée, c’est qu’ils avaient appelé à un parti unique de la
‘’droite’’, (Ce mot dans leurs bouches sonne plutôt bizarre.) , et en 2002, victoire de
Chirac ! Plus de 82% ! Digne de l’URSS et de la Corée du Nord.
Comme disait l’un
d’entre eux : ‘’Pour faire atterrir
un avion, il faut se mettre en face de la piste.’’ . Mais comme l'avenir l'a prouvé, ça ne suffit pas. Encore faut-il être sur la bonne piste, dans la bonne ville et dans le bon pays, sinon les passagers se révoltent et risquent bien de botter le cul des pilotes.
Pourquoi cet aparté au moment du changement du
maire de notre ville?
Ces
‘’rénovateurs’’ ont échoué parce qu’ils avaient inventé un ‘’nouveau style’’,
exploité le couple médias-sondages pour prendre d’assaut les villes et le pays,
mélangeant mépris, bêtise et incompétence. Mais d’autres ont su s’en
souvenir ! On ne monte pas au mât de cocagne avec le haut de chausse
breneux, mais depuis on n'a vu que ça.
Nos jeunes-vieux
mis en place par l’ex député-maire devraient y réfléchir ! Ils sont en
laisse et sous contrôle et lorsque la catastrophe arrivera, et elle arrivera,
ils se retrouveront bien seuls. Avec quel argent vont-ils financer tout ce que
Dord n’a pas fait pour accompagner tous ces logements supplémentaires ?
Comment rembourser une dette énorme quand on n’a plus aucun patrimoine ? Ils
vont appliquer la méthode Macron, au lieu de diminuer les charges de la ville
et de Grand Lac, ils vont faire flamber les impôts et les taxes ! (Dord,
en 2002, augmentation des taxes habitation et mobilière de plus de 20% !
Salut les cocus !) Les jeunes loups ‘’formés et imposés’’ par Dord et son
système nous font croire qu’ils sont de taille à affronter l’avenir. Ils ont revêtu une peau de loups, sans se
rendre compte que les citoyens apercevaient leurs oreilles de lapins ! Réveillez-vous,
les petits nouveaux, vous avez une date de péremption dépassée, mais vous vous l’êtes
affichée dans le dos pour ne pas la voire.
Alexandre Dumas. ‘’D’Artagnan n’avait jamais manqué à son
destin, mais son destin avait manqué à d’Artagnan.’’
BF