Parlons un peu du parcours politique original de nos bons à pas grand chose mais prêts à tout! Il se trouve que pas mal d'observateurs sont attirés par leurs cas, curieux de voir à quels errements peut conduire la malhonnêteté intellectuelle. Les reniements que l'on vient de voir au niveau national ne sont que roupie de sansonnet à côté de ce que l'on peut voir dans notre belle province. On cherche d'ailleurs à se procurer des girouettes de cette marque pour orner le toit de nos chaumières, mais ils ont dévalisé Casto!
Allez, comme nous ne sommes pas tous les jours des grincheux graves, nous allons les défendre un peu: NOUS AVONS LES POLITICIENS QUE NOUS MÉRITONS.
Passons vite sur le tract de notre député-maire-président.
Ce n'est qu'un copié-collé de tous les précédents. Pourquoi ferait-il demain ce qu'il n'a pas fait depuis plus de 30 ans en tournant en rond dans tout ce que peut proposer le système à un élu qui n'a aucun métier.
Quelques remarques sur la campagne locale actuelle.
Notre candidat met en avant:
Sa loyauté: envers les électeurs? En votant le traité de Lisbonne après le NON du référendum?
Son expérience: qui de toute évidence ne lui a pas servi à grand chose! On voit toujours les mêmes erreurs, les mêmes promesses, les mêmes affaires montées en toute discrétion, se reproduire à l'infini.
Son indépendance: "De la droite souverainiste à la gauche pragmatique (???) en passant par le centre, Dord est un élu de rassemblement." Mais quelle rigolade! Ce n'est qu'une façon de préserver son avenir en étant ouvert à toutes les offres possibles, et ''l'ouverture'' à tous n'est qu'un moyen électoral pour ratisser plus large. C'est la méthode de Macronix le Grand, où l'on voit venir se goinfrer dans la même gamelle un Robert Hue et un Alain Madelin. (Gloire à son porte parole et chauffeur de salle ''Qui ne saute pas n'est pas Macron!'', parfait représentant du grand cirque politique Ruquiero-Hanouno-Lapixique!)
Vive les vacances! Quatre bons mois de fermeture de l'Assemblée Nationale, voilà qui laisse du temps pour faire campagne au frais des contribuables et tous salaires payés. On comprend que la bataille soit rude pour la place.
Allez hop, tout le monde à la campagne! Cré-vin-diou, c'est qui çui'là? Notre député ne fréquentait que 4 ou 5 villes susceptibles d'être bétonnées avant la campagne. Il s'est aperçu que la circonscription comportait plus de 70 villages où il ne mettait jamais les pieds. Il s'y précipite donc, les déplacements étant à nos frais. Extraordinaires moments couverts par l'ineffable daubé. Une super ''Star'' locale va voir le petit peuple des campagnes. Une voix c'est une voix, même celle d'un bouseux est bonne à prendre, alors il va de ferme en ferme apportant sa science et sa bonté protectrice. De quoi peut parler à ces agriculteurs, abandonnés par l'état, un agent immobilier représentant en enrobés qui ne sait même pas faire pousser un radis? (Une blagounette d'un élu Corse: "Une couche d'enrobé, une couche dérobée!") Nous touchons là du doigt le problème français, des élus totalement incompétents carriéristes payés royalement et des travailleurs de misère qui vont jusqu'au suicide pendant que George Soros donne des leçons à Bruxelles à l'ivropathe non élu Juncker sur la façon de liquider les nations au profit des banksters.
Alors s'est mis en route "L'Etre de Lumière" de Sarah et Suzette, persuadé que ses sujets ne pouvaient pas vivre sans lui.
En voyant ce triste spectacle, le mot ''vomitorium'' symbolique de la décadence romaine nous revient en mémoire. Après avoir acheté le lac du Bourget, va-t-il marcher sur l'eau et multiplier les petits pains sous les yeux émerveillés de ses apôtres? Ce genre de spectacle dégradant nous fait penser à ces vieilles professionnelles qui viennent se remettre sur le marché. Mais celles-ci ont souvent plus de dignité que certains élus. (Ne vient-on pas d'en voir un qui, pour expliquer son retard à un rendez-vous avec FR3, a prétexté la mort de sa mère victime d'un cancer? Ils en sont là ces jean-foutre!)
Il faut vite dégager cette génération d'élus nombrilistes sans scrupule et sans aucune idée, tellement imbue d'elle même qu'elle est totalement inconsciente des dégâts qu'elle a fait et continue de faire. Ces turlupins sont persuadés que la montagne d'argent qu'ils gagnent leur confère une vraie valeur! Comment ne pas douter du système lorsque l'on voit des incapables, qui parfois tapent dans les caisses, être systématiquement réélus?
Laissons la parole à notre président, autre dieu vivant:
Dans un article publié par le Wall Street Journal, celui-ci résume son activité:
"On est comme une sorte de prostituée. Le job, c'est de séduire." On ne peut pas mieux dire!
BF