Voici ce que l'on pouvait lire hier sur la page facebook de Dominique Dord à propos du "Pénélopegate" comme on appelle maintenant cette affaire autour de F. Fillon:
Dord a-t-il perdu la mémoire pour estimer, soudain, qu'un homme qui n'a rien fait d'illégal, qui n'a pas encore été jugé, ne doit pas être condamné par un tribunal médiatique? On va donc la lui rafraîchir, sa mémoire.
Ainsi, le 27 mai 2014 (cela fait à peine trois ans) lors d'une réunion houleuse à l'UMP autour de l'affaire Bygmalion, Dord avait été celui qui avait lancé le coup de pied de l'âne à son "ami" Jean-François Copé:
Barre-toi, avait-il lancé à JF Copé. Dord avait alors très vite dépassé le stade de la chasse à l'homme, pour passer à l'hallali avec des propos "d'une violence inouïe" comme il dirait aujourd'hui.
Pourtant aucune enquête judiciaire n'avait désigné Copé comme responsable de quelque délit que ce soit. Mieux encore, deux ans plus tard le même Copé était totalement blanchi des soupçons qui avaient pesé sur lui. Dord s'est-il excusé de son acharnement, de son comportement lamentable? Jamais.
Plus près de nous, rappelons-nous la prétendue affaire de piratage informatique à la mairie. C'est bien Dord qui l'avait transformée en un "tribunal médiatique" en s'épanchant dans le daubé qui en avait fait des tonnes et même toute sa première page. La "chasse à l'homme" pouvait commencer.
Pendant des mois Dord allait alimenter la chronique, prétendant qu'il avait découvert les coupables. Mieux encore, en décembre 2015, devant les élus et la presse, il jetait sur la place publique le nom d'un agent municipal dont il disait qu'il était un coupable avéré:
Pourtant, l'enquête judiciaire était toujours en cours. Pourtant cet homme n'avait pas encore été jugé. Pourtant, un an plus tard, le tribunal de Chambéry relaxait le présumé coupable.
Et voilà aujourd'hui que ce sycophante de Dord dénonce les tribunaux médiatiques et les condamnations avant jugement !
Il feint les indignés et il s'auto-décerne des titres de vertu !
Quelle lamentable pitrerie !
Notre turlupin local a encore perdu une belle occasion de se taire.