Suite aux récentes déclaration du "turlupin" aixois, dénonçant le projet de la ligne Lyon-Turin (que D. Dord appelait pourtant de ses voeux et qu'il avait promis aux Aixois en 1998, en 2001, en 2002, en 2008 et encore à l'aube de 2012) l'ancien député-maire de Chambéry et ancien ministre a transmis à la presse le communiqué publié ci-après dans sa forme originale (seuls les surlignages sont de la rédaction):
Lyon-Turin : Louis Besson rétablit les vérités
Inutile, le chantier du Lyon-Turin ? La grande place faite aux opposants du chantier permet d’entendre ou de lire des arguments contradictoires, en attendant que les mêmes opposants s’opposent aussi au développement de la ligne historique, qui semble pour eux la panacée universelle.
Si
l’on entend les plaintes des futurs riverains de la future ligne, on
n’a jamais un mot pour les riverains de la ligne actuelle, bien plus
nombreux. On ne peut, comme le maire d’une grande ville voisine*,
s’insurger contre la ligne nouvelle, demander à voir plus de trains de
marchandises dangereuses traverser sa ville et longer le lac, et
imaginer développer un réseau TER dense entre les agglomérations du
sillon alpin sur une voie ferrée conçue il y a 150 ans…
L’âge
de la ligne historique montre d’ailleurs que ce type d’investissement
est à analyser sur un très long terme, sur des durées sans lien avec
notre civilisation du tweet et de la petite phrase assassine qui ne dure qu’un instant.
Un
tunnel, une ligne nouvelle, c’est pour faire passer hommes et
marchandises d’aujourd’hui, mais aussi en 2100 ou en 2200. Loin, très
loin de nos humeurs, de nos mandats, de nos vies.
Cet
investissement sur le très long terme est la responsabilité de chaque
génération. Savoir anticiper sur les besoins futurs, entre France et
Italie, mais aussi au cœur de nos vallées alpines, au cœur de
l’agglomération de Chambéry-Aix les Bains est de notre responsabilité.
Dégager les flux internationaux du cœur de nos villes et de nos vallées est aussi un moyen de garantir le bon fonctionnement futur de nos transports, de notre économie locale. Pour le plus grand bénéfice de la plupart, et notamment des dizaines de milliers de riverains de la voie actuelle.
Cet investissement pour le futur, Louis Besson en parle avec passion dans le livre qu’il vient de publier chez “L’Harmattan”, Le nouveau lien ferroviaire mixte transalpin Lyon-Turin.
Avec la précision qu’on lui connaît, le Président de la ‘Commission
inter-gouvernementale pour la liaison ferroviaire Lyon-Turin’ reprend
l’historique du projet, ses objectifs et son financement. Alors que les
Suisses viennent d’inaugurer les 57 km du tunnel du Saint-Gothard, Louis
Besson combat l’image d’une France qui se fossiliserait, en ayant peur
de tout…
Fin de communiqué.
NDLR: La ville voisine dont parle L. Besson c'est bien sûr Aix les Bains dont le maire a changé d'avis en même temps que la majorité présidentielle changeait de bord.
Souvent Dord varie, bien fol est qui s'y fie!