Tribune libre

 
 

28 Juillet 2010

Voici un texte qui circule actuellement sur le net et qui révèle une réalité que les politiciens de tous bords refusent encore de voir. Et pendant ce temps là, d’autres parlent de «paix intérieure», les guignols!



Ce texte ci-après nous a été transmis sous ce titre par un lecteur. Nous le reproduisons tel quel, sans commentaires, les lecteurs étant assez grands pour se forger seuls une opinion (NDLR)


"...que ferions-nous des dizaines de milliers de casseurs qui seraient arrêtés ? Faudrait-il rouvrir l'Ile du Diable ?"





Grenoble ou le cimetière des rêves

[Exclusivité]

 Par Patricia La Mosca, envoyée spéciale à Grenoble, Metula News Agency


" Je me trouve à Grenoble depuis samedi matin, soit un peu plus de 24

 heures après le déroulement du fait divers servant de prétexte à cette

 "petite guerre civile", comme je l'ai entendu appeler par des

 responsables sécuritaires.


 Depuis, l'entrée dans le quartier de la Villeneuve ressemble à l'accès à

 Gaza ; les véhicules sont systématiquement fouillés, leurs passagers

brièvement interrogés.

 250 CRS ainsi que deux commandos d'élite de la police, le GIPN et le

 RAID, se sont positionnés aux points stratégiques de la cité.

Ils portent des gilets pare-balles et des armes de guerre. Certains sont des

 snipers, reconnaissables au fin fusil à trépied, surmonté d'une grosse

 lunette qu'ils utilisent.


 Face à eux, des grappes de jeunes gens qui palabrent, les mains nues,

 mais les regards chargés de menaces et de haine.


 La Villeneuve a cela d'étonnant que l'endroit est plutôt joli et

 sympathique, surtout lorsqu'on ne s'approche pas des cages d'escaliers.

 Ici, contrairement à la plupart des zones de non-droit que j'ai eu

 l'occasion de visiter, il y a visiblement eu une recherche architecturale.


 Les maisons ne sont pas alignées symétriquement, elles ne sont pas

 semblables, ce ne sont pas des poulaillers comme on en a vus ailleurs,

et les avenues verdoyantes dans lesquelles  habituellement circulent

 les tramways aèrent la ville.


 Peu de confrères journalistes... exécrable couverture médiatique des

 événements. Partout c'est la langue de bois qui domine, à croire que la

 langue française manque de mots.


 Peu de reportages aux journaux télévisés, dépouillés, hors sujet, plus

 éloignés des acteurs de l'actualité que lorsqu'on mentionne un incident

 à Bethlehem. Ca n'a pas l'air de se passer en France.


 L'homme qui a attaqué le casino d'Uriage-les-Bains, au fusil

 mitrailleur, avec un complice, est uniformément présenté tel un

 "délinquant" ou un "braqueur". Son nom figure sur les dépêches d'agences

et les articles, il s'agit de Karim Boudouda.


 Multirécidiviste à 27 ans, condamné trois fois aux assises, on peine à

 saisir ce que cet individu faisait en liberté. C'est à croire qu'il a

 commencé ses braquages à l'âge de dix ans ?


 Boudouda est le seul individu du quartier de la Villeneuve, après quatre

jours d'affrontements, dont le nom ait été révélé.


 Les autres acteurs (des centaines, non des dizaines) de la tragédie sont

 tous anonymes pour la presse, sans visages, sans motifs, sans stratégie

 et sans dénominateurs communs. On a réussi la stérilisation totale des

 événements gravissimes qui secouent ici la France depuis quatre jours ;

 on est parvenu à réaliser le tour de force de vider ce soulèvement armé

de toute substance, de tout point de référence que le public pourrait

 reconnaître.


 Ca se résume officiellement à la bataille que livrent des défenseurs

 de l'Etat, faisant bloc autour du ministre de l'Intérieur, Brice

 Hortefeux, qui a déclaré, samedi, sous mes yeux à Grenoble, qu'il

 souhaitait "rétablir l'ordre public et l'autorité de l'Etat au plus

 vite et par tous les moyens".


 Mais ils guerroient contre des martiens : des gens sans identité, des

fantômes, des "émeutiers" que le téléspectateur a l'interdiction de voir

de près.


 Hortefeux, la peur au ventre, a commis l'acte "incontestablement

 héroïque" de pénétrer dans la Villeneuve. Même entouré d'un véritable

 mur de séparation mobile, il n'est toutefois demeuré dans la cité que...

sept minutes, montre en main.


 Guerre ? Pas à en croire les confrères, s'efforçant, vous l'aurez

compris de minimiser l'affrontement, titrant, bilan après bilan : "La

nuit a été plus calme", "La nuit a été calme", etc. A les lire et à

 regarder les chaînes nationales, je me demande par moments ce que je

 suis venue faire en Isère hors de la saison du ski.


 Certes, mais jusqu'à samedi soir, en matière d'affrontements armés, les

 confrères, avec insistances, se bornaient à parler d'un individu isolé

 (probablement un lunatique), qui, lors d'une manifestation, avait sorti

 un pistolet de petit calibre.


 "Ca fait chi... d'entendre des trucs comme celui-là", me glisse un

 policier, qui m'a admise dans sa planque, pas longtemps après

 l'éclatement de cinq coups de feu très distincts, pas loin de l'endroit

 où nous nous trouvons.


 "Dites à vos lecteurs qu'ils tentent de nous descendre", me prie l'homme

 en uniforme. Illustration : les deux projectiles de gros calibre tirés

 sur un véhicule en mouvement de la BAC ( la Brigade Anti-Criminalité )

 -. C'était la nuit dernière (dimanche à lundi), dans le "caaalme" décrit

 par mes collègues.


 Les flics en ont très gros sur la patate à jouer les "cibles de fêtes

 foraines". Les politiques ont certes parlé de rétablir l'ordre public

 par tous les moyens, mais leurs ordres sont "faites gaffe de ne pas un

 abattre un autre, car la situation échapperait à tout contrôle. Ne tirez

 que si votre vie est absolument en danger !".


 Alors ils essuient sans broncher, mais avec les boules. La nuit de

 samedi à dimanche, que j'ai passée dehors, j'ai au moins entendu sept

 épisodes de tirs. L'un semblait provenir d'une arme automatique, mais je

 ne suis pas une experte en balistique.


*Commando d'élite du GIPN*

 Groupe d'Intervention de la Police Nationale

 L'un des délégués syndicaux des policiers, Daniel Chomette, a déclaré

 que ses confrères "avaient atteint un seuil de rupture", et jai

 recueilli tous les éléments nécessaires pour le confirmer.


 Ce lundi, il n'y a que deux individus en garde à vue. Un troisième est

 détenu pour un motif qui n'a rien à voir avec les émeutes. Toutes les

 autres personnes appréhendées ont été relâchées ou sont sur le point

 de l'être.


 On saisit à quel point la chasse et les moyens mis en oeuvre ont été

 improductifs, en considérant que 82 voitures (d'habitants du quartier)

ont été incendiées depuis vendredi, un tramway, trois gros véhicules de

chantier, deux centres de formation et plusieurs commerces, dont

certains ont été pillés.


 Deux suspects uniquement ? Forts, ces martiens !


En vérité, c'est principalement le renseignement qui fait défaut, car la

 police n'avait jamais considéré qu'elle devait se préparer à une

 confrontation armée. Elle ne dispose pas non plus des moyens, des hommes

 et des ordres pour espionner des citoyens français, nés français, sur le

 sol national.


 Des martiens que les confrères se contentent d'appeler du même

 substantif : "les jeunes". Les vrais jeunes n'ont pourtant rien fait

 pour mériter cette comparaison peu flatteuse ni cette usurpation

 sémantique. Une usurpation qui fait immanquablement penser, pour ceux

 qui suivent la Ména, à "activistes" et "militants" lorsqu'ils décrivent

 les terroristes du Hamas. La réalité ce sont eux qui la reconstruisent.


 En fait, on se trouve en plein scénario d'autodestruction : un régime

 démocratique et la presse protègent des agresseurs défiant leurs valeurs

 et les règles de leur civilisation.


 Dans le cas de Grenoble, on doit refuser, au risque de perdre son âme,

 d'entrer dans toute discussion contenant la moindre justification de la

rébellion, violente et armée, menée par des membres de la communauté

 musulmane de la Villeneuve.


 Car si l'on accepte de lier le sort d'un gangster, s'attaquant au

 fusil-mitrailleur à une salle de casino remplie de clients et de

 personnel, à des revendications sociales ou politiques, et à l'usage

 d'armes à feu contre des policiers, nous aurons cessé d'être. Non

seulement en tant que Français, mais en tant que société organisée tout

 court.


 Il se planque où, l'autre avec son "Karcher" ?


 Et le parti socialiste, avec son silence insupportable, complice,

électoraliste ?


 On dirait que le seul programme politique des formations modérées

 participe désormais à ressusciter le Front National.


 Quant à la parade d'Hortefeux, elle consiste, en vérité, à placer des

 caméras de surveillance à des carrefours sensibles, et à éclairer les

 appartements du quartier, toute la nuit durant, avec de forts

 projecteurs montés sur des hélicoptères.


 Les habitants innocents  en plus du stress qu'ils subissent  n'ont pas

 fermé l'oeil de la nuit. Ceux qui ne sont pas innocents et qui les

 terrorisent : on n'en a rien à faire !


 A déclencher une insurrection armée au motif qu'un gangster

 multirécidiviste a été abattu par la police après lui avoir tiré dessus,

ils montrent qu'ils refusent de se plier à la loi du pays qu'ils

 habitent ; il n'y a pas le début de recherche de justice dans le

 comportement des séditieux.


 Il y a la revendication de faire la loi, d'être la loi, partout où ils

 sont et quoi qu'ils fassent, de remplacer l'Etat de droit par la loi des

 caïds des quartiers. Ou, au moins, de tenir l'Etat hors de leurs

 royaumes de drogue et de trafics.


 Ce qui se déroule ces jours à Grenoble est un avertissement pour le

 moment à moindres frais. Il y a des arsenaux d'armes de guerre dans les

 quartiers, des membres de gangs qui ne craignent pas même les unités

 d'élite de la Police française.


 Des voyous qui ne paieront certainement pas pour les dommages qu'ils

viennent d'occasionner et qui s'élèvent à des millions d'euros. C'est

 nous qui raquons !


 Mais ce n'est pas cela qui importe réellement. Ce qui compte, c'est le

 défi qui est lancé au gouvernement de ce pays, à ses juges, à ses partis

 politiques et à ses citoyens. L'heure de vérité commence à sonner.


 Les caïds des autres zones de non-droit se frottent les mains : les

 Français ont peur d'eux. L'embrasement général n'est qu'une question de

date, de déclencheur, d'opportunité, de prétexte ; et la police, à en

 croire ce que m'ont dit ses meilleurs éléments, n'est pas prête et se

 trouve en sous-effectifs.


 Reste que la solution, s'il en existe une, n'est pas policière. Les

 forces de l'ordre sont un moyen, non une issue, ne le perdons jamais des

 yeux.


 Pas de "yaka" et de "faukon "dans cet article, il existe une véritable

 problématique. Premier problème : ces gens s'asseyent sur notre espoir

de les intégrer dans les traditions et les règles de notre société.


 Maintenant, ce sont eux, au contraire, qui entendent nous intégrer aux

 leurs. Et ils ne cessent de le hurler ; si on ne les entend pas, c'est

 que mes confrères sont sourds et prudents. Ils empêchent l'information

 de vous parvenir.


 L'information en provenance des bandes de gangsters des quartiers tient

 dans ces deux slogans : "A bas las France !" et "France crève !".

 Derrière cela, des intérêts, des trafics, une croyance extrémiste, des

 prêtres et une idéologie venus d'ailleurs et pas adaptés à notre réalité.


 Second problème : à imaginer que nous relevions le gant qu'ils nous

 jettent, et que nous mobilisions les forces suffisantes pour mettre les

 quartiers au pas, en y maintenant aussi longtemps que nécessaire la

 présence massive de gardiens de l'ordre, pour empêcher toute rechute,

 que ferions-nous des dizaines de milliers de casseurs qui seraient

 arrêtés ?


 Faudrait-il rouvrir l'Ile du Diable ?


 Je dis cela sur le ton de la plaisanterie, mais cette question est la

 plus épineuse du dossier : on peut juger et emprisonner des délinquants,

 même s'ils sont nombreux, mais pas une portion entière de sa population ?


 C'est sur cette interrogation non aisée que j'invite nos politiciens à

 plancher , ils parlent d'un Grenelle des "quartiers" -. Une

 sollicitation qui paraît à la bordure de la métaphysique, mais qu'il

 est, en vérité, urgent, pour ne pas dire vital de traiter.


 Trouver une solution, c'est leur boulot. Pas un slogan, pas un somnifère

 ni une aspirine, une solution, avant que le problème ne fasse trembler

 les piliers de la République.


 Parce que si vous aviez vu, comme moi, ce qui se déroule ces jours à

 Grenoble, vous comprendriez à quel point nous en sommes proches. Vous

 auriez entendu le bruit de leurs armes, et, surtout, comptabilisé leurs

 extraordinaires réserves de haine pour ce que nous sommes.


 Ni le statu quo ni l'apaisement ne représentent la solution de leur

 désamorçage. Au contraire.






Musilac, catalyseur ou parasite ?

par Fabrice MAUCCI





10 juillet 2010


NDLR : Fabrice Maucci nous a transmis l’analyse suivante que nous publions volontiers tout en constatant que l’ancien leader de la Gauche ne se contente pas de mettre le doigt là où cela fait mal mais qu’il ne peut s’empêcher d’y apporter des solutions. Comme s’il n’avait pas totalement renoncé à vouloir jouer un rôle politique dans la ville. Fin de note.




Une station touristique qui veut diversifier ou renouveler sa clientèle a besoin de se construire ou se reconstruire une image. Elle doit aussi réactualiser et enrichir son offre, notamment son calendrier d’évènements. C’est ce que la majorité municipale d’Aix-les-Bains semblait avoir compris en 2001-2002, en lançant à la fois les Aquascénies et Musilac.


La première flèche, supposée rivaliser avec le spectacle du Puy-du-Fou, s’est littéralement perdue dans les eaux aixoises. Entre une dimension historique maltraitée et des hésitations sur la localisation de l’évènement, les Aquascénies ont progressivement changé de nature pour n’être plus qu’une anecdote dans notre haute saison avant de carrément disparaître. Elles sont à réinventer, probablement sous un autre nom, et à intégrer dans une collection d’évènements, une sorte de semaine festive « plurielle » à inventer sur la première quinzaine du mois d’août.


A l’opposé, la seconde flèche donne l’impression d’avoir atteint son but. Sur le strict plan de la fréquentation, Musilac s’est véritablement imposé en moins de dix ans dans une saison festivalière extrêmement serrée et concurrentielle à l’échelle européenne. Si par nature elle ne peut pas être consensuelle dans une population locale aux goûts musicaux variés, cette « cure de rock » a commencé de modifier l’identité touristique de notre territoire ainsi que la manière dont les jeunes Aixois regardent et s’approprient leur ville. De ce point de vue, la réussite est claire.


Mais cela ne peut suffire. Une fois « installé » et après avoir atteint son « rythme de croisière »,  ce qui semble être le cas aujourd’hui, Musilac a vocation à ne coûter à la collectivité que la vaste publicité qu’il représente pour le territoire. Cet évènement doit aussi engendrer des retombées concrètes pour l’économie aixoise. Or sur ces deux points le bât blesse.


Malgré des tarifs en hausse constante pour les spectateurs, le festival souffre d’un déficit chronique compensé annuellement par la Ville, à hauteur de 400000 € selon les uns, frôlant les 800000 € d’après les autres, ce qui dans les deux cas finit par être anormal à la longue. Il est même curieux que celui qui en 2001, trouvait trop peu rentable (et aussi trop « populaire » ?) de s’offrir une étape du Tour de France avec deux jours d’éclairage dense à l’échelle planétaire pour 140000 €, ne soit pas en 2010 financièrement plus exigeant avec « sa » création évènementielle. Ces largesses octroyées par la Ville sonnent d’autant plus faux qu’elles contrastent d’une part avec le discours de rigueur ambiant, et d’autre part avec l’apparente absence de risque commercial pour la société (à responsabilité très très limitée) qui les perçoit, laquelle organise le festival comme un prestataire dont on ne dispose pas des comptes et qui n’est jamais mis en concurrence avec qui que ce soit d’autre.


La Ville est-elle alors responsable de l’ampleur de ce trou ? Peut-elle « faire le même Musilac pour moins cher » ? Ce n’est pas impossible quand on observe l’écart qui existait en 2007 et 2008 entre le nombre de spectateurs estimé par la presse et le nombre de spectateurs réellement payants : 60000 d’un côté, seulement 36000 de l’autre ! Avait-on copieusement « arrosé » non seulement les sponsors mais aussi de vastes « clientèles » et autres copinages pour en arriver là ? Imaginons « seulement » 15000 billets payés de plus à 50€ l’unité, l’idée même d’un déficit du festival ne serait plus qu’un mauvais souvenir. En tout cas, un peu de transparence sur ce type de pratiques ne ferait pas de mal.


L’autre question est celle des retombées sur le tissu économique aixois. Dès lors que de l’argent public est dépensé, en subventions à Musilac ou à l’Office de Tourisme, on s’attend à ce que la Ville mesure précisément l’impact du festival en terme de nuitées (y compris celles des artistes et des techniciens), de fréquentation des restaurants et des commerces, d’emplois locaux induits (même de courte durée), de gains pour Aix-les-Bains en matière de notoriété spontanée ou de retour de clientèle. Cela a-t-il été effectué ? Si c’est le cas, c’est dans le culte du secret ! Ce serait pourtant la moindre des choses de connaître précisément les conséquences touristiques de Musilac, ne serait-ce que pour « améliorer le produit ».


En fait, on peut craindre que les gains pour la station dans son ensemble soient limités. Le festival est en effet trop « déconnecté » du centre-ville où se trouve encore l’essentiel du tissu commercial de la ville. Les surfaces de campings proches des scènes – qui prouvent là leur utilité – et la restauration rapide située non loin permettent aux jeunes festivaliers de vivre « en vase clos » dans le secteur du lac, et ils n’ont pas toujours les moyens financiers de prolonger leur séjour. Ne faudrait-il pas élargir leurs horizons en les informant mieux des activités disponibles, en leur offrant des réductions valables en centre-ville, ou en y créant un festival « off » ? Ne peut-on pas tenter de les fidéliser en leur remettant une réduction nominative à valoir sur un séjour plus long dans les années qui suivent ? Les festivaliers plus familiaux – et il y en a – ne pourraient-ils pas être plus nombreux si les formules « Musilac+hébergement » ne concernaient pas essentiellement les campings, et si le festival était davantage vendu dans des semaines ou des séjours « tout compris » un peu plus variés ? 


Le paradoxe ultime est que Musilac et sa logistique, tels qu’ils sont organisés, posent même de redoutables problèmes au secteur de notre ville qui devrait en avoir le plus grand bénéfice : les bords du lac. Les restaurateurs, les hôteliers, les commerçants divers sont à la peine si on en croit la « sortie » du président de l’ADETPA il y a 4 ans. Comment pourrait-il en être autrement quand les 3/4 de l’esplanade du lac et une partie du stationnement du secteur du Grand port sont  bouclés 12 jours à l’avance, soit 18 jours au total en incluant le temps du festival et le démontage ?

Il y a là des choses à revoir.


Peut-être faut-il réfléchir différemment les circulations avant et durant le festival. Sans doute doit-on restructurer le Nord très minéral de l’esplanade pour le rendre plus vite prêt à recevoir l’infrastructure du festival, car c’est de toute façon à cet endroit que Musilac a forgé son identité et doit rester… à moins que dans une contradiction dont il a le secret, son « créateur » ne s’autorise ici à creuser un jour la marina qu’il envisage depuis 7 ans, et n’éloigne mortellement ce « très cher festival » du lac dont il a pris le nom.


F.M.






7 juillet 2010


Gratien Ferrari et la maladie de Park Wilson*


Il y a quelques mois, j'ai dit, un peu dans le désert, que la vente du parking Wilson n'était que l'amorce d'une série d'autres opérations immobilières.

Vendre ce terrain c'est non seulement une erreur mais aussi une faute grave, car cet acharnement à vouloir vendre cet emplacement ( trois projets de suite)  est très difficile à comprendre, même pour des esprits peu suspicieux.

Comme ces 180 places vont cruellement manquer, une solution est déjà en perspective: un parking sur l'arrière de la Poste, ce que le Maire nie, mais il n'en est pas à un mensonge près, un parking  avec, évidemment, des logements, et le compte n'y sera pas ( 180 places c'est difficile à trouver, ) d'où nécessité d'une autre opération immobilière, béton/goudron, qui en engendrera une  autre, comme dans le petit poème du Pélican de Jonathan, qui pond un oeuf, d'où sort un pélican, qui pond un oeuf etc...etc...


Ce parking Wilson a donc été vendu par la majorité municipale, le 28 juin 2010, pour 1,2 million d'euros. Vendu à la Sollar, qu'on retrouve un peu partout à Aix et qui fera évidemment appel à un constructeur connu. Vendre ce terrain-là, à ce prix-là, soit 37O euros le m2, il ya de quoi être admiratif et surtout étonné; d'autant plus étonné que les 10.000 m2 des Ateliers Municipaux ont été vendus à M.Bourrier à 22  euros, soit 2O fois moins cher, que les 25.000 m2 de la Colonie de Saint-Palais  ont été vendus à un promoteur bordelais, à 28 euros, presque 20 fois moins cher , que les 30.400 m2 du Parc de la Crémaillère ont été vendus à M.Garancini,à 15 euros ( oui:15 euros) soit 25 fois moins cher. Comprenne qui pourra . Est-ce vraisemblable, suspect, normal ?



Une politique du logement sur la (mauvaise) voie*


Et que dire des circonstances de cette vente à la Sollar ? Le Maire, M.Dord , fait vider d'autorité le parking, avec le concours de la fourrière, et le concours ultra zélé d'une huissière: vous voyez bien qu'il n'y a plus de voitures, qu'il ne sert plus à rien et que je peux donc, en toute légalité, le vendre.

M.Dord, législateur avait fait croire que ce parking était fermé pour travaux. Un mensonge de plus.

Donc, parking vendu pour faire du logement social. Il y a quelque temps, Monsieur Dord avait claironné qu'Aix, qu'il dirige depuis près de 10 ans, était un modèle pour le logement social. Même le Préfet fut obligé de rectifier ce mensonge. Et en enfilant tous ces mensonges, comme des perles, on pourrait presque aller jusqu'au Revard. C'est  peu  dire !

Aujourd'hui, Monsieur Dord manoeuvre avec le PLH. C'est quoi ? C'est le plan local pour l'habitat, c'est l'extension de l'obligation de 20°/° de logements sociaux à la CALB et non plus a la seule Aix. Donc, les communes voisines vont être obligées de construire les logements sociaux dont l'ineffable Dord ne veut pas sur Aix.


Alors, des logements sociaux, qui pourrait  être contre ? On pourrait simplement faire remarquer qu'installer des logements sociaux à quelques mètres d'une voie ferrée très fréquentée et d'un boulevard également très fréquenté, c'est vraiment manquer de considération pour ceux qui ont des moyens modestes.

Sûr qu'il y aura des espaces verts près des déjections émanant des trains, et peut-être même un centre aéré pour compenser ceux que Monsieur Dord a détruits. Et puis, comme le Maire le dit lui-même, sans que sa majorité le contredise , ces logements sociaux serviront de mur anti-bruit pour les logements du boulevard Wilson. On mesure ainsi l'immensité du mépris envers les pauvres, de la part du châtelain de Saint-Inn.


Des Thermes et du saucisson en tranches


Donc, adjugé, comme le dirait un commissaire-priseur, à 1,2 million d'euros. Par extraordinaire, c'est très exactement le prix d'achat des Thermes, place M.Mollard. Il est vrai que Monsieur Dord a souvent qualifié notre établissement thermal de « friche thermale » qu'il a largement contribué à ce qu' elle devienne ainsi, insultant par là-même toute l'histoire et l'économie de notre ville. J'ai entendu dire que ce même personnage avait également acheté, dans une commune voisine, une friche habitable à un prix bien supérieur. On fric'he comme on peut.

Qu'on se rassure: l'Etat n'a pas vendu à la ville les Thermes Chevalley , le Parc , les kiosques, la Rotonde, les sources... Quand on en saura un peu plus, car même des conseillers ne savent pas précisément ce qu'ils ont acheté, nous ferons le point.

En gros, c'est une pure et simple opération immobilière qui satisfait l'Etat qui n' a vendu que ce dont personne ne voulait et qui satisfait Monsieur Dord, toujours friand d'opérations immobilières pour lui, comme pour la Ville. Cela lui permet de tenir ses promesse écrites , très risquées pour la Ville avec l'Ecole Peyrefitte, et de continuer avec béton et goudron, ses compagnons favoris.

Et que va-t-on mettre dans ces locaux ? Ils sont déjà occupés en partie par des services municipaux, par les services de l'OTT, par une annexe du CHS de Bassens, par l'Ecole Peyrefitte, c'est- à -dire  de façon incohérente, qui tient comme de dit le maire lui-même dans le DL du 1° juillet, du « saucissonnage » alors qu'on aurait pu espérer un grand projet économique ,scientifique, touristique ou culturel pour valoriser notre ville. Il faut donc s'attendre à du n'importe quoi , à un fourre-tout , qui  sera inconditionnellement glorifié par les pinsonnets de service.

Au total, rien qu' une pauvre opération immobilière qui va en précéder bien d'autres.

Car vous n'aurez pas longtemps à attendre pour voir la bibliothèque intégrer les Thermes, et la mise en vente de son beau et historique bâtiment, de même que la Maison des Associations malgré la richesse de son histoire pour les Aixois.


  1. G.Ferrari


* les titre et intertitres sont de la rédaction







21 juin 2010

Le Revard « au radar » ?

par Fabrice MAUCCI



Aix-les-Bains est née sur – et de – ses sources thermales, mais a grandi grâce à la beauté presque indécente des paysages au centre desquels elle se love. Son premier et plus vif développement économique, son attractivité résidentielle et sa survie touristique, elle les doit aux deux joyaux qui l’entourent, le lac du Bourget et le Revard.


Ces deux bijoux ont littéralement « construit » notre ville, en lui offrant une image, une identité au moment de son décollage entre 1850 et 1910. Ils ont à la fois contraint et guidé sa croissance urbaine, pour le meilleur et pour le pire. Et tous les jours, au moins sur le papier, ils lui attribuent une palette de couleurs et une variété d’activités à faire pâlir une foulée de cités rivales.


Mais l’histoire est ainsi écrite ; Aix s’est endormie sur l’énorme succès thermal qui l’a fait vivre entre 1950 et 1985, en remarquant trop tard que l’outil s’abîmait, et en perdant de vue ce qui faisait son charme spécifique et son autre potentiel touristique : le lac et la Revard. On doit à Gratien Ferrari d’avoir été le premier à décider d’arrimer définitivement la ville à son rivage, même si d’un point de vue urbanistique, les choix faits par lui furent maladroits, et ceux de son dernier successeur carrément criminels. En revanche, personne n’a encore sonné le retour du Revard dans l’orbite aixoise. Et ce n’est guère étonnant.


Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le Revard souffre d’abord, comme les bords du lac, de l’absence de projet global et d’idées à la fois ambitieuses et adaptées au site. Comme il est cher au cœur des Aixois, il est aussi l’objet d’une surenchère électorale qui retombe aussitôt les urnes vidées, ne débouche jamais sur rien et finit par épuiser les nombreux passionnés qui voudraient s’atteler à son développement (durable évidemment, marié à celui d’Aix certainement).


C’est en réponse à ce gâchis territorial, économique et humain, et pour définir une « boussole » claire et consensuelle sur l’avenir de notre sommet préféré qu’en janvier 2008, avec l’équipe d’Aix Avenir, j’avais estimé que le préalable à tout changement là-haut devrait être une grande consultation citoyenne. Nous l’avions baptisée Revard 2015.


Ne dérogeant pas à une habitude locale bien incrustée, ce n’est pas par cette voie démocratique qu’ont été définies les nouvelles orientations pour le Revard. Plus grave, alors que des travaux sont déjà en cours ou annoncés sur place, on peut se demander si ces orientations existent bien, tant les nouvelles qui nous viennent sont contradictoires.


Il y a quelques semaines, la presse en ligne annonçait la réalisation prochaine d’une promenade suspendue au-dessus du vide, inspirée du skywalk inauguré il y a deux ans au-dessus du Grand Canyon aux USA. Outre qu’un tel appendice n’a d’intérêt que bien intégré au paysage et discret depuis tous les autres points du belvédère, ce dont personne n’est sûr aujourd’hui, il paraît évident qu’il peut drainer à lui seul une clientèle assez massive voire engendrer d’autres développements commerciaux ou hôteliers. Réaliser un tel équipement provoquerait également un chantier très lourd sur place.


A quoi cela rime-t-il donc de refaire aujourd’hui des voiries et des plantations à plusieurs centaines de milliers d’euros, alors que demain peut-être, un projet de grande envergure nous conduira à les abîmer, ou carrément à réinventer le transport entre Aix et le Revard et donc l’aménagement global du sommet ?


Est-il logique de sortir un tel projet du chapeau quelques mois après avoir enterré, faute de « réalisme financier », l’hypothèse d’une remise en route d’un chemin de fer ou tramway à crémaillère depuis Aix, alors que l’intérêt aurait été de lier les deux pour ne pas accroître le trafic automobile, et de réfléchir à d’autres formes de développement sur le parcours justifiant davantage encore l’un et l’autre ?


L’incohérence ne s’arrête malheureusement pas là. Hier soir sur France 3, l’omnipotent baron local, celui-là même qui effectue des travaux de voirie coûteux et annonce ce projet pharaonique de promenade suspendue, admet que budgétairement le Revard s’enfonce dans le déficit et déclare qu’il faudra certainement réduire la voilure compte tenu que « l’argent public manque ». La voilure, mais quelle voilure ? Le commentaire du reportage apporte une indication surprenante et inquiétante : c’est le ski alpin qui coûte cher, donc il se pourrait que pour retrouver l’équilibre financier de la station on s’achemine vers l’arrêt de certaines remontées mécaniques ! Autrement dit la mort du ski au Revard. Sans le dire lui-même, le grand manitou, que l’écologie passionne surtout quand elle peut venir à son secours, convoque alors le réchauffement climatique pour nous faire avaler la pilule.  


Autant il parait évident de reconvertir au plus vite un espace-ski situé à juste 1000 mètres d’altitude comme certains villages de Chartreuse ou du Vercors, ou demain le site initial des Aillons, autant cette réflexion parait prématurée s’agissant du Revard dont les pistes se situent de 1300 à 1560 mètres.


Certes, il y a de mauvaises années en terme d’enneigement mais d’autres comme 2010 sont excellentes, et l’embauche comme les contrats de travail sur le domaine skiable s’adaptent à ces aléas. En outre, l’accès aux sports d’hiver des jeunes Aixois et chambériens de milieu modeste, celui des jeunes lyonnais du week-end ainsi que les autres emplois de la station sont en jeu. A quoi servirait-il de vouloir officiellement le développement du Revard si, dans le même temps, on ôte à ce lieu une saison de sa vie et une partie de son tissu économique ?


Le propos est d’autant plus incongru qu’il vient après plusieurs années consécutives d’investissements sur le ski (télésiège, route et parking d’accès, tapis roulant d’initiation) qui sont donc à amortir. Si l’avenir confirme et voit s’aggraver les difficultés d’enneigement, il faudra bien sûr envisager de cesser le renouvellement des équipements, mais cela a-t-il du sens d’arrêter leur utilisation seulement un, deux ou trois ans après les avoir achetés ?


S’il fallait convertir le Revard au « tout été », quelles sont les pistes de développement proposées ? Quels sont les projets concrets que la collectivité défend ? Quelle est son analyse ? Quelles activités est-elle prête à soutenir, en tenant compte du fait que nous sommes ici dans un Parc Naturel ? Voilà les questions auxquelles nos sommités devraient répondre pour donner corps à leur discours du moment, et nous montrer qu’il n’est pas qu’une stratégie d’évitement.


Le Revard est à la fois fragile, stratégique et complexe. Ce site aux pôles dispersés, aux pentes inégales, sans nappe phréatique, peut être exploité pour sa nature et sa beauté mais il ne peut pas être maltraité. Il faut lui inventer un visage, une forme, une animation, des connexions avec Aix-les-Bains qui permettront d’y conjuguer sans la moindre contradiction :

-le tourisme (hiver/été, contemplatif/sportif, familial/passionné),

-la tradition (architecturale, forestière, pastorale, festive),

-la protection (des ressources naturelles, de la biodiversité, des sites, des vues, des grands équilibres écologiques, énergétiques et atmosphériques notamment).


Cela exige de la réflexion, beaucoup de réflexion, et il est illusoire de croire qu’un élu, qu’un technicien, qu’un opérateur privé puisse en la matière détenir seul la vérité. C’est pourquoi il faudrait vraiment que dans les semaines à venir, avec ou sans l’aval de ceux qui décident, les Aixois et les autres amoureux du Revard prennent en main le destin de ce merveilleux endroit, se réunissent dans le respect de leurs différences pour l’imaginer demain.


F. Maucci





Un lecteur invite D. Dord à battre... en retraite!



Voici un extrait de la lettre que M. Bernard Freyre a envoyée au député-maire UMP d’Aix les Bains


J'ai cru comprendre que le 10 juin, vous organisiez une réunion au Palais des Congrès pour nous parler des retraites .. CETTE REUNION EST INUTILE POUR LA RAISON SUIVANTE : LE PROBLEME EST REGLE !! ( Dixit  vous-même Dominique Dord ! ) En effet , en relisant votre petit livre bleu diffusé pendant votre campagne électorale de juin 2007 intitulé '' D. Dord – Efficace et proche de vous . '' ( Défense de rire ! ) , je suis tombé sur une déclaration caractéristique de vos rodomontades à l'emporte pièce .


Page 8 , Question : '' Vous parlez du travail accompli , de quel vote êtes-vous le plus fier ? '' Réponse de D. Dord : '' Du plus difficile , du plus courageux . Celui de la réforme des retraites .... Aucun gouvernement n'avait réussi à le faire car il n'est jamais porteur électoralement de demander aux français de travailler plus ... Avec cette réforme , notre système de retraite par répartition est sauvé .... Il faut confirmer cette réforme en y faisant participer les régimes spéciaux , A COMMENCER PAR CELUI DES PARLEMENTAIRES ! '' ( Re-défense de rire ! ) ( Mensonge ? Inconscience ? Incompétence ? Enfumage ? Sans doute un peu de tout ça . Ceci est grave compte tenu de vos multiples fonctions . J'ai bien dit '' fonctions '' et pas responsabilités ! )


A CETTE REUNION ALLEZ VOUS PARLER DES RETRAITES DES ELUS ? La retraite tout confort des parlementaires . Cotisation rentable , avantages variés , régime hors normes etc .. La Rolls des régimes spéciaux , cumul , réversion , etc ... La retraite des élus français est un record du monde ! Dans aucun pays les politiciens ne peuvent encaisser jusqu'à 5 versements de 5 sources publiques différentes ! Nicolas Sarkozy , candidat en 2007 à propos des avantages des élus déclarait : '' Je présenterai des propositions en temps voulu . '' N'avait-il pas promis de '' regarder '' les privilèges des parlementaires . En fait le chef de l'état n'a aucun pouvoir .


A cette réunion , allez-vous démentir les accusations de '' Sauvegarde Retraites '' qui accuse l'état de vouloir faire main-basse sur les retraites Agirc-Arrco ? L'opération consiste à siphonner plusieurs milliards d'euros dans les caisses complémentaires du privé pour alimenter le régime des fonctionnaires et des ELUS ! ( Ircantec ). Le principe de cette ponction a été voté et validé au Sénat . Ce n'est pas un hasard : la Haute Assemblée est élue par les élus locaux , qui sont eux tous affiliés à l'Ircantec . Bref , tout ce petit monde s'est mis d'accord pour nous tondre la laine sur le dos ! VOUS le savez ! VOUS avez été interpelé par Sauvegarde et Retraite ! Les élus vont prendre l'argent pour leur retraite dans les cotisations du privé .


La France va mal , VOUS en portez l'entière responsabilité mais vous faites comme si tout allait bien et vous continuerez à promettre l'impossible et surtout à garder votre job !

LE DEBAT SUR LES RETRAITES N'A AUCUN SENS .

Les jeunes n'ont pas de travail et on fout les gens dehors après 50 ans ! Et vous voulez allonger la durée de cotisation et reculer l'âge de la retraite ? Nos '' élites '' politico-médiatiques autoproclamées sont devenues folles ! Le gouvernement veut donner l'impression qu'il affronte la réalité sur les retraites , la vérité est qu'il fuit la réalité !

La retraite est un problème à long terme , alors que nous vivons une crise majeure à court terme . On ne peut pas comprendre que vous débattiez de la durée du travail dans l'avenir pour les gens ayant un certain âge , alors que l'on ne parvient pas à donner aujourd'hui du travail aux jeunes ! ( Nous avons plus de 5 millions de chômeurs ! )


LA CONCLUSION EST SIMPLE : CE N'EST PAS VOUS QUI ALLEZ REGLER LE PROBLEME CAR LE PROBLEME C'EST VOUS !



signé: Bernard Freyre









Les défenseurs de la langue française commencent à crier victoire!


communiqué du 5 juin 2010



Après Aix les bains le journal voici notre communiqué sur Aix Hebdo le blog. Je comprends mieux l'énervement du service d'organisation de " Solar Event Family " qui a tenté ce matin d'interdire à Michel CLICQUENNOIS et à moi-même une distribution des tracts de Philippe et de Michel au moment de l'inauguration en nous reprochant d'en avoir déjà trop fait puisqu'apparemment tout internet en parlait. Il est vrai que je venais de distribuer le tract de Philippe à Mme COCHET la première-adjointe de Dominique DORD et à Corinne CASANOVA, adjointe de DORD et vice-présidente de la CALB. Mme COCHET par ailleurs présidente départemental de l'UMP, n'a pas eu l'air d'apprécier ma démarche.

 


Le plus intéressant qui démontre à quel point notre action a porté est la prise de position publique devant tous les officiels ( Etat, élus ) et les journalistes dont France 3 de Bernadette LACLAIS, Maire de Chambéry, en faveur de la francisation de la fête du solaire et des appellations utilisées.

Jean-Pierre VIAL a alors été obligé de s'engager publiquement en précisant que l'année prochaine il y aurait une traduction en français des appellations ( c'est bien le minimum ). Vu la loi Toubon de 1994 il sera obligé de traduire, s'il est encore à la tête de Savoie-Technolac l'année prochaine, en une autre langue étrangère ; je propose l'italien compte-tenu de la proximité de la Savoie avec nos partenaires transalpins.

 

C'est en tout cas une première victoire pour nous qui sommes largement à l'origine de ce changement d'attitude des élus qui de Chambéry au conseil général en passant par Aix les Bains n'avaient dans un premier temps rien trouvé à redire à cette anglicisation forcenée de notre quotidien au point d'agacer jusqu'aux institutrices encadrant les 600 élèves qui se sont rendus hier 4 juin sur le site de Savoie-Technolac. J' y étais comme parent accompagnant les élèves de l'école de Voglans et j'ai pu constater une débauche d'anglais : appellations, affiches, sonorisation ; tout concourt à vous faire entrer sur le domaine de l'anglais-roi à Technolac, Savoie, France mais aussi dans la presse par la présence quotidienne et hebdomadaire de grands placards publicitaires consacrés à Solar Event Family.

 

Le présentateur à Savoie-Technolac au Bourget du Lac passe son temps à rabâcher ces termes de solar event family, kids, cars avenue, lounge . Les bannières, les ballons, les vêtements, les panneaux indicateurs tous portent le logo de solar event family ; à croire que l'on voudrait laver le cerveau des visiteurs quasi uniquement français et surtout les élèves des classes de primaires invités dès le vendredi à venir s'imprégner de tous ces termes anglais que la langue française peut très facilement remplacer comme me le disait une institutrice. Exemple : enfants à la place de kids, espace détente à la place de lounge, avenue des voitures ou de l'automobile à la place de cars avenue et surtout Fête du solaire en famille à la place de solar event family

 

Nous croyons au contraire que le français est parfaitement capable de rendre compte non seulement de la complexité du monde contemporain mais aussi de valoriser les résultats de nos chercheurs et les produits de nos industriels si la qualité est au rendez-vous comme cela semble devoir être le cas sur le site de Savoie Technolac qui vient malheureusement et illégalement de se baptiser " Solar innovation campus " alors que Campus de l'innovation solaire conviendrait parfaitement sans altérer la visibilité à l'international de ce site.

 

Le 23 février 2010 à Savoie-Technolac lorsqu'une délégation de coréens- universitaires, industriels-spécialistes de l'énergie solaire est venue visiter Savoie-Technolac, ces coréens se présentèrent derrière une banderole écrite en coréen et non pas en français ou en anglais. Fiers d'eux-mêmes ils levaient le poing.

 

Comment donc les représentants de la Corée, puissance industrielle et commerciale reconnue au niveau mondial, n'éprouvent-ils pas le besoin d'avoir honte de leur langue alors que nous qui sommes encore mieux placé qu'eux sur le plan du solaire notamment éprouverions-nous une forme de honte pour l'emploi de notre propre langue maternelle le français ?

 

Marcel GIRARDIN











 

Nous recevons régulièrement de nos lecteurs des courriers qui mériteraient parfois d’être publiés. D’une manière tout à fait arbitraire, nous avons choisi d’en présenter de temps à autres une sélection sous cette rubrique. Outre le côté arbitraire que nous assumons, nous ajoutons quelques conditions à la publication de ces tribunes libres. D’abord que leurs auteurs en soient clairement identifiés et identifiables à nos yeux (même si nous pouvons publier leur texte sans révéler leur identité). Ensuite que leur intervention soit pertinente et dans le respect de la loi (pas de diffamation). Pour le reste, ce sera juste une question d’appréciation. Une appréciation dont nous revendiquons totalement la subjectivité.