C’est la rentrée

 
 

24 septembre 2010


Profession déclarée du nouveau trésorier de l’UMP: gérant d’une société anonyme d’HLM!

Et pourquoi pas gérant d’une maternité pendant qu’il y était ?


Nous avons reçu de M. Bernard F., simple citoyen aixois, copie d’une longue lettre adressée à Dominique Dord dont nous publions ici, en tribune libre, un extrait sous la responsabilité de son auteur. Mais si nous faisons état de cette lettre, c’est aussi parce qu’elle se termine sur une « révélation » qui  nous a laissés pantois.


Voici d’abord les passages les plus savoureux de la lettre de Bernard F. à son député-maire.


Monsieur le trésorier de l’UMP,


A défaut de pouvoir vous féliciter pour votre nomination à un emploi de ministre ou de secrétaire d'état que vous attendiez depuis 20 ans , ( ne vous êtes vous pas agité dans tous les sens , au détriment des intérêts de vos électeurs , pour vous faire remarquer par vos maîtres ! ) nous avons assisté à un grand moment républicain , à savoir votre adoubement au poste dont personne ne voulait : TRESORIER DE L'UMP !

De toute évidence le futur ex-secrétaire Général de l'UMP ( Xavier Bertrand dont même l'UMP ne veut plus ! ) n'avait pas le choix ! En effet , comment choisir entre la dizaine des derniers députés sarkozistes ! C'est très simple , un seul inconscient a levé la main , les autres , pas fous , malgré l'envie de paraître n'ont pas pris ce risque ! ( La décision n'a pas été prise à la vue de la gestion d'Aix ,ce serait pour le moins hasardeux ! )


Nous avons donc assisté en direct à l'intronisation du Député-Maire , etc ... etc ... Et nous n'avons pas étés déçus ! ( Même X. Bertrand paraissait gêné ! )

La scène était surréaliste ! Le '' nominé '' arrive sur deux béquilles , en parfait représentant de ce pouvoir qui lui aussi ne tient que sur des béquilles vermoulues ! Nous nous attendions à ce qu'il parle de ce qu'il a déjà fait , de ce qu'il va faire , de son intelligence de gestionnaire etc ... pour que son parti nous sorte du bourbier dans lequel il nous a mis . Eh bien : non ! Nous avons tout appris sur l'amortie du beau-frère , sur le voisinage de la belle mère etc ... A l'UMP ils sont arrivés à trouver pire que Woerth , qui lui au moins était discret et modeste à défaut d'être irréprochable! ( Mais y a-t-il encore un homme politique irréprochable ? )

Et les français devant ce spectacle de grand guignol , après un moment de stupéfaction où ils se demandaient comment on pouvait en être arrivés là , ont pris le parti de la rigolade en se disant: '' C'est pas possible , ils l'ont fait ! Ils ont osé ! '' La vidéo de votre performance a soulevé l'hilarité de la France entière confortant , s'il en était besoin , l'idée des aixois sur leur élu !


Voilà pour l’extrait d’un courrier qui fait plus de deux pages et que Bernard F. termine avec ce post-scriptum qui a retenu notre attention


Par courrier du 30/08/2009 je vous avais demandé de nous expliquer votre profession de '' gérant de société '' comme on peut le lire sur le site de l'Assemblée Nationale . Ce titre prêtait à confusion puisqu’il laissait croire que vous étiez chef d'entreprise. Vous m'avez répondu par courrier du 08/09/2009 : '' je suis président d'une société que vous trouverez à Aix où elle gère quelques centaines de logements sociaux ! '' Votre réponse nous orientait donc sur la SAEMCARRA …


Bernard F.


Fin de citation.


Ainsi Dord, dans sa réponse à Bernard F. explique que s’il indique comme profession sur le site de l’Assemblée nationale « gérant de société », ce serait parce qu’il est le président de la SAEMCARRA ! Quelle réponse surprenante.


D’abord parce que Dord n’a jamais été « gérant » de la SAEMCARRA mais uniquement président, cette société étant gérée par un directeur général salarié, en l’occurrence l’ancien conseiller municipal François Philippe. Ensuite parce que «président» de la SAEMCARRA ce n’est pas une profession, mais un simple titre lié à la fonction de maire. Et enfin parce Dord n’est président de la SAEMCARRA que depuis mars 2008 (auparavant il avait abandonné ce titre à l’ectoplasmique Pierre-Antoine Missud) alors qu’il fait figurer cette profession de « gérant de société » depuis bien plus longtemps sur le site de l’Assemblée.


Alors, la question reste posée : de quelle société Dominique Dord est-il le gérant ? En cherchant bien, on en a trouvé une: la société civile immobilière D-G, celle qu’il partage avec son associé et suppléant Claude Giroud. Cette fameuse SCI embringuée dans une curieuse histoire d’achat et de revente de terrains au Bourget du Lac. On comprend mieux pourquoi il n’avait pas envie de s’en vanter.


Profession de Dord, gérant d’une société anonyme d’HLM ! Quelle plaisanterie. Et pourquoi pas gérant d’une maternité aujourd’hui disparue pendant qu’il y était.. ?






23 septembre 2010


Un nouveau « patron » à l’Office de Tourisme ?

Sinon pourquoi continuer à l’appeler « et du Thermalisme »


Quand dans les années soixante la municipalité aixoise avait décidé de créer un office de tourisme (sous forme associative) elle avait convenu d’y ajouter « et du Thermalisme ». Cette précision s’imposait car à l’époque le thermalisme, avec un pic à 47.000 curistes annuels et plus de 600 employés, était l’activité phare de la ville. Cela s’imposait d’autant mieux que les Thermes étaient « nationaux », gérés par un établissement public, et que la ville y était étroitement associée…


De fait, les années passant, on a fini par confondre les intérêts de l’une et de l’autre. Passé de l’association loi de 1901 à un EPIC, et brassant des millions d’euros par an (essentiellement des euros sortis de la poche des contribuables aixois) l’OTT (office du tourisme et du Thermalisme) est devenu, depuis le début des années 2000, le véritable partenaire des thermes, eux-aussi transformés en EPIC (établissement public industriel et commercial). Tant et si bien qu’on a fini par ne plus savoir qui faisait quoi.


C’est ainsi que c’est l’OTT, avec ses fonds publics, qui orchestrait les campagnes de publicité des thermes et en supportait, pour une bonne part, le coût financier. Malheureusement on ne peut pas dire que ce partenariat se soit avéré gagnant puisque plus l’on dépensait de l’argent dans des campagnes de publicités irraisonnées (ah le fameux salon chez les Flamands qui devait voir déferler des Belges par centaines et qui se solda par un flop monumental) et plus les Thermes s’enfonçaient. A ce stade, il n’est pas inutile de rappeler que le président en titre de l’OTT était en même temps le vice-président actif de l’EPIC des Thermes et le maire de la ville, ce qui peut expliquer cette joyeuse confusion.


Bref, rien ne marchait. Le budget de l’OTT explosait (au point de susciter des remarques inquiètes de la Chambre régionale des Comptes) et les Thermes dépérissaient pour voir leur fréquentation tomber à 24.000 curistes. Quiconque en aurait tiré la conclusion qu’il fallait vite que chacun s’occupe de ses propres affaires, que l’Office du Tourisme s’occupe de faire venir des touristes et que les Thermes s’occupent de faire venir des curistes. Une séparation d’autant plus indispensable que depuis quelques mois les Thermes ont été transformés en société anonyme et qu’ils sont sur la voie de la privatisation. Or, non seulement on ne prend pas le chemin de cette séparation mais tout donne l’impression que ce sont désormais les Thermes privatisés qui ont pris en main la direction de l’Office de tourisme.


Ainsi, lors d’une récente réunion du comité de direction de l’Office de Tourisme, les participants ont été étonnés de constater que c’était Philippe Plat, le directeur de la SA des Thermes, qui voulait définir les grandes orientations de l’OT. A maintes reprises, P.P. est intervenu, souvent avec beaucoup de condescendance, pour tenter de « recadrer » à sa manière le débat et imposer sa vision des choses. « C’était assez surréaliste, dit un observateur, on aurait pu se demander qui était le vrai patron de l’OT, Plat ou bien ce pauvre Durochat qui avait bien du mal à s’imposer. Quelqu’un qui serait tombé par hasard dans cette assemblée en aurait conclu que le vrai patron de l’OTT, c’était Philippe Plat et non pas Durochat. »


Et si l’on en croit les programmes qui ont été retenus, c’est bien le directeur des Thermes qui a finalement imposé les thèmes des campagne de publicité de l’office de tourisme. Une campagne qui va tourner autour du « bien-être » avec des slogans aussi originaux que celui-ci « Une destination qui pétille de sources de plaisirs, dans un univers haut de gamme ». Il faut vraiment avoir fait HEC comme P.P. pour trouver cela !

Reste que cette interdépendance entre l’OTT et les Thermes pose un vrai problème et pas seulement éthique.


Il n’y a en effet aucune raison pour qu’un Office de Tourisme dépense de l’argent public pour promouvoir essentiellement une activité commerciale privée. On peut même aller plus loin : il n’y a plus aucune raison pour que le directeur des Thermes, devenus privés, participe, es qualité,  au comité directeur de l’OT et y impose son point de vue, au détriment d’autres activités commerciales de la ville qui elles ne sont pas représentées en cette seule qualité. On peut même en conclure que l’Office de Tourisme d’Aix les Bains, n’a plus aucune raison d’associer à son nom « et du thermalisme ». Sinon pourquoi pas « et de l’esthétique » en référence à l’école Peyrefitte installée dans les bâtiments des anciens thermes..?


Juridiquement, il est évident que la présence imposante au sein d’un organisme public du directeur d’une société commerciale privée pose un vrai problème. Comme pose un vrai problème le financement sur fonds publics d’une campagne de publicité au profit de cette activité commerciale privée que sont devenus les Thermes.

A la place des gérants des autres sociétés locales qui font à la fois dans le « bien-être » et l’hôtellerie, on mettrait rapidement les pieds… dans le Plat !



Un dernier pour la route: parmi les thèmes retenus par l’OTT pour sa campagne 2011, citons la sortie d’une « aix box », un projet d’impact local avec un « shop in the shop » et distributions de « flyers », ainsi qu’une « campagne sécurité pour un « one shot ». De quoi ravir les défenseurs de la langue française. Et dire qu’on paie très cher des agences de publicité pour nous sortir de pareilles insanités.






16 septembre 2010


Ex-maternité d’Aix: un concours de phrases stupides pour «un combat d’arrière garde»



Entre le comité dit de défense de la maternité et le député-maire-président-trésorier UMP, c’est à se demander si ce n’est pas à celui qui va remporter le concours de la plus grosse ânerie. A ce concours, le comité de défense - d’une maternité qui a définitivement fermé ses portes il serait temps d’en convenir- a bien failli remporter la palme mais Dominique Dord n’a pas voulu s’en laisser conter et il est allé rechercher très loin dans le registre profond des propos stupides ou vides de sens qu’il a en réserve…


Sous le titre « Maternité, ils veulent porter l’affaire en justice », le dauphiné du14 septembre a remis deux sous dans le bastringue. Rappelant qu’à Valréas (Vaucluse) une action devant le tribunal administratif a permis le maintien (provisoire) d’une maternité, le quotidien local donne d’abord la parole à la présidente du comité de défense d’une maternité aixoise qui n’existe plus. Et là, la dite présidente place la barre très haut en déclarant, à propos d’un éventuel recours devant le tribunal administratif, on la cite : « Il faut que ce soit Dominique Dord qui se charge lui même de cette action. »


Demander à Dord de prendre l’initiative d’un recours alors qu’il est le principal responsable de la situation qui a conduit à la fermeture de la maternité relève soit de la manipulation soit d’une innocence coupable, soit de l’intox pure et simple. Heureusement, le député-maire-président-trésorier n’est pas en reste quand il s’agit de jouer les marioles lui qui déclare : « Le comité de défense fait de la politique, il ne défend plus la maternité. » Une phrase qu’il convient de regarder à l’aune des évènements du printemps dernier.


Car si le comité de défense avait vraiment fait de la politique «contre lui», comme Dord le prétend aujourd’hui, d’abord il n’aurait pas attendu le mois d’avril 2010 pour se mettre en place mais se serait manifesté, dès que l’on a su que le pôle médical de Drumettaz ne verrait pas le jour (soit au printemps 2008, juste après les municipales). Ensuite, et surtout, si ce comité avait fait de la politique «contre Dord», il n’aurait pas permis à ce même Dord de polluer ses protestations en le laissant infiltrer la première (et seule) vraie manifestation populaire. Ce jour là, quand les plus farouches défenseurs d’une maternité à Aix ont vu que le comité avait « invité » Dord à se joindre à son cortège (photo ci-dessous), ils ont compris que l’action revendicative n’irait pas très loin. Laisser Dord se mêler au défilé de ceux qui protestaient contre la fermeture de la maternité, c’était un peu comme si la CGT avait convié Eric Woerth à marcher avec les manifestants qui refusent la réforme des retraites.




Dans cette histoire on ne sait qui s’est rendu le plus ridicule, le curieux comité de défense (présidée par une… Saint-Innoise)  ou le député qui avait entériné la dite fermeture. Mais comme dans l’excès et l’impudence, il faut toujours que Dord ait le dernier mot, le dauphiné lui cède volontiers la parole pour conclure son article à peu près en ces termes « Où était le comité de défense cet été quand je me suis battu pour trouver des chirurgiens, dit-il en substance, c’est à ce moment là qu’il aurait fallu agir et pas maintenant ».

Enorme. Epoustouflant. Encore un peu et Dord affirmerait que c’est la faute du comité de défense si la maternité a fermé.


Certes, il a beau jeu, Dominique Dord, de dire que le combat du comité de défense est « pathétique » et « d’arrière garde », car, hélas, c’est la vérité. La maternité ne rouvrira plus, son personnel a été dispatché ailleurs et n’y reviendra pas. Mais de là à s’exonérer de sa triple responsabilité (comme maire, comme président de l’hôpital et comme député) dans la fermeture de la maternité et à en faire porter la responsabilité à d’autres que lui, il y a quand même des limites à ne pas dépasser. Enfin, c’est ce qu’on pouvait croire. Mais en l’occurrence le personnage vient de nous démontrer qu’en matière d’outrance il est décidément « no limit ».







14 septembre 2010


Quand la direction de l’OTT campe sur ses positions, la vérité des comptes reste dans l’attente



Enfin une bonne nouvelle. Enfin un « service municipal » qui non seulement ne perd pas d’argent mais en plus en gagne. On veut parler du Camping municipal du Sierroz qui cette année devrait dégager un excédent de plus de 320.000 euros. Une vraie performance…


Une performance d’autant plus remarquable si on compare ce bénéfice à son chiffre d’affaires (de l’ordre de 670.000 euros,) ce qui fait que le Camping du Sierroz génère une marge bénéficiaire de près de 48%. Un résultat tout simplement exceptionnel qui vient prouver à tous les « privatiseurs » de tous poils que l’on peut faire fonctionner un équipement public à la satisfaction des usagers tout en gagnant de l’argent.


Face à ce résultat on ne peut plus flatteur, on a été tentés un moment d’adresser un satisfecit, une fois n’aurait pas été coutume, à cette équipe municipale qui, au milieu de ses innombrables maladresses et fautes de gestion, serait quand même parvenue à accrocher une réussite à son triste palmarès. Hélas, cette réussite est entachée par une curieuse conception de la chose publique… Car si le Camping du Sierroz a bel et bien dégagé un bénéfice de plus de 300.000 euros sur un seul exercice, on ne sait toujours pas ce qu’il est advenu de cet argent.


Logiquement il n’y a que deux façons d’utiliser le bénéfice dégagé par le « service public » du Camping. Ou bien on peut  utiliser cet argent pour réinvestir dans le camping lui même - ou provisionner de futurs investissements -. Ou bien on peut en faire profiter les clients ou les usagers en diminuant le coût des prestations. Sorti de là, pas d’autre possibilité légale d’utiliser l’argent. Or, de l’aveu même de l’innocent directeur général de l’Office de Tourisme, il apparaît que le bénéfice dégagé par le Camping municipal serait « injecté » dans le budget global de l’OTT, et donc utilisé à d’autres usages que le camping. Et ça, ce n’est pas bien. Pas bien du tout…


On se souvient (ou pas) qu’au début de l’été Thibaut Guigue, le conseiller municipal d’opposition, avait tenu un point de presse justement au bar du camping du Sierroz. A cette occasion il avait expliqué qu’il allait réclamer les comptes précis, dépenses et recettes, de ce Camping dont la gestion lui paraissait floue. Plus de deux mois se sont écoulés depuis et, ou bien Guigue n’a toujours pas eu les renseignements qu’il avait demandés, ou bien il a oublié d’en reparler à la presse. On ne saurait trop rappeler au jeune élu que la presse locale, qu’il avait ainsi appâtée, est certainement dans l’attente fébrile de ses révélations et qu’il ne devrait pas la décevoir, lui qui espère prochainement jouer les premiers rôles dans la course au Conseil général.


Si le président de cet OTT ou son directeur-général (lequel est en fait le seul responsable devant la loi d’une éventuelle mauvaise utilisation des deniers publics) n’ont pas encore trouvé le temps de donner quelques explications de base à l’élu municipal, on va, pour notre part, aider un peu ce dernier en lui communiquant la réponse qu’avait faite le receveur municipal à propos de la gestion de ce Camping municipal du Sierroz (voir ci-dessous).




Ainsi, si l’on en croit le Trésorier Principal (et on le croit car c’est un fonctionnaire d’Etat digne de foi), non seulement la ville ne gèrerait pas le Camping municipal du Sierroz, mais, chose extraordinaire, il n’existerait pas non plus de convention de gestion entre la ville et un tiers. Donc pas de convention entre la ville, propriétaire du Camping, et l’OTT, lequel encaisse pourtant les recettes de ce Camping et les utilise à sa guise.


Si les faits étaient avérés, et s’il était de surcroît prouvé que l’argent « public » du Camping avait été utilisé à d’autres fins, ce mode de gestion aurait une définition qu’on retrouverait sans doute plus facilement dans le Code pénal que dans le guide touristique que l’OTT édite chaque année à grands frais.


Et si c’était là l’une des raisons de l’hésitation à répondre de l’actuelle direction de l’OTT, laquelle ne fait pourtant qu’entériner une situation qu’elle n’a pas créée mais dont elle a héritée.


Si c’est vrai, il n’est pas près d’avoir ses renseignements le Thibaut Guigue.






Le 2 septembre 2010


L’autre « financement » qui risque de poser problème au nouveau trésorier de l’UMP

« Quand les m… commencent à voler, c’est toujours en escadrille »


Depuis lundi, notre bien aimé député-maire est sous les feux de l’actualité. Certains journaux ont fait quelques gorges chaudes en le découvrant avec ses béquilles, d’autres se sont gaussés de sa déclaration sur sa belle-maman, la voisine d’immeuble de Patrice de Maistre (vedette de l’affaire Bettencourt-Woerth) et tous se sont moqués en découvrant que Dord avait été employé, lui aussi, jadis par L’Oréal. Quant au Canard Enchaîné, il a tout simplement résumé la situation par une formule que même ici on n’avait jamais osé répéter,  tant,  et chacun sait que ce n’est pas notre genre, elle ridiculise le personnage et en fait un bouffon de comédie (ci-dessous copie de la manchette du Canard, l’article le plus lu de l’hebdomadaire satirique)




Voilà qui commence très fort. Depuis le temps que Dord voulait que sa notoriété franchisse les frontières de la Savoie, il est servi. Un journal en ligne (rue89) vient ainsi de reprendre un sujet traité par le magazine AIXaspérant au printemps 2007 en interrogeant l’intéressé et en le plaçant face  ses contradictions. Il y est question de curieuses transactions immobilières et de bien curieux profits. C’est fort bien fait et instructif et cela mérite un détour par cette rue89. D’autres médias commencent aussi à s’intéresser aux fantaisies immobilières du grand bétonneur en chef, celui qui a transformé tous les terrains municipaux en terrains de jeux, voire en jack-pot, pour promoteurs en quête de profits. Dans quelques jours, peut-être aussi que cette presse se rappellera que le nouveau trésorier de l’UMP n’a rien fait (bien au contraire) pour maintenir dans la ville qu’il administre depuis 9 ans une maternité qui fermera définitivement ses portes ce 6 septembre…


Mais il est une autre histoire dont personne n’a encore jamais parlé et qui pourrait bien apporter des nuits blanches au très « sérieux et rigoureux » député-maire UMP d’Aix les Bains. Car la promotion de Dord comme trésorier de son parti a soudainement réveillé quelques uns de ses « amis » locaux. Lesquels ont attiré notre attention sur le « petit livre vert », recueil dithyrambique à la gloire de Dord que l’intéressé avait fait distribuer au printemps dernier. Un « petit livre vert » réalisé sur commande par une société de communication parisienne. Un petit livre vert qui avait la particularité de comporter 19 pages (sur 40) de publicités, essentiellement en provenance d’entreprises en lien avec l’immobilier. Et même la dernière de couverture de cette brochure était sacrifiée à la pub (voir ci-dessous).




Or ces « amis » du député-maire UMP ont attiré notre attention sur un « détail » qui nous avait échappé lors de l’évocation sur notre site de cette brochure entièrement à la gloire de notre zéro local. Ce détail tient en deux articles. Deux articles de loi. L’article 16 de la loi 95-65 qui énonce que : « Les personnes morales ne peuvent contribuer au financement des partis ou groupements politiques, ni en consentant des dons, sous quelque forme que ce soit, à leurs associations de financement ou à leurs mandataires financiers ». Et l’article 11-5 de la loi 88-227 qui prévoit : « Ceux qui auront versé ou accepté des dons en violation des dispositions de l'article précédent seront punis d'une amende de 3 750 euros et d'un an d'emprisonnement ou de l'une de ces deux peines seulement. ». Voilà qui méritait qu’on s’y attardât.


Question : Est-ce que la loi, qui interdit aux personnes morales de financer les partis ou groupements politiques, leurs associations ou leurs mandataires, s’applique au financement des élus politiques eux-mêmes ? Assurément oui, car ce serait priver totalement de sens la loi si les personnes de droit moral ne pouvaient pas financer les partis, ni les mandataires, mais qu’elles étaient autorisées à « sponsoriser » directement les élus qui sont l’émanation, voire l’essence, des partis politiques. Donc une personne de droit moral, en vertu de cette loi, ne peut pas financer les activités « politiques » d’un élu politique (à fortiori un député) sans tomber sous le coup de la loi.


Autre question : Est-ce que le « petit livre vert » est un document de propagande politique ou bien un simple magazine d’information ? Dans le premier cas, il tomberait sous le coup de la loi, dans le second, il serait licite. Alors examinons ce « petit livre vert », intitulé en réalité « Un territoire un homme, première circonscription de Savoie, Dominique Dord » .


Si l’on exclut les 19 pages de publicité, ce document est exclusivement consacré à l’action présumée du député UMP de la première circonscription de la Savoie. Dord y apparaît à chaque page, dans les situations les plus avantageuses. A aucun moment quelqu’un ne vient lui apporter la contradiction.

A l’examen, cette brochure n’a pas été réalisée par des journalistes indépendants mais par des communicants. La société qui édite ce document est d’ailleurs spécialisée dans la communication et la publicité, pas dans l’information. Et à l’évidence le « petit livre vert » a été réalisé sur commande avec un seul objectif : faire la promotion de Dominique Dord, député de la première circonscription de la Savoie.


Cette brochure ne relève donc pas de la simple information objective. Elle est le type même, l’archétype, du document de propagande politique. Personne ne peut en douter. Dès lors, en application de la loi de 1995, ce document de propagande politique ne pouvait pas, ne devait pas, être financé par les publicités émanant de sociétés privées (personnes morales). Des sociétés privées, qui plus est, dont une forte proportion est en relation avec les services publics que dirige Dominique Dord (mairie, Communauté d’agglo, Office de Tourisme, etc) voire dont elles sont les clientes ou les fournisseurs. On trouve même parmi les annonceurs qui ont financé cette brochure, la Société Grosse, la même à qui Dord avait offert une subvention de 300.000 euros, subvention que le tribunal administratif de Grenoble a annulée en mars dernier (mais qui n’a pas encore été remboursée, Dord ayant fait appel !).


Alors, Dominique Dord, député de la Savoie, maire d’Aix les Bains, président de l’UMP Savoie, et maintenant trésorier national de l’UMP, pouvait-il faire financer sa propagande politique personnelle par des sociétés de droit privé sans tomber sous le coup des lois de 1988 et 1995 rappelées supra ? La réponse semble évidente.


Il ne manquerait plus maintenant qu’un des opposants politiques au nouveau trésorier de l’UMP porte l’affaire devant la justice, et le procureur de Chambéry se trouverait aussitôt devant le même casse-tête que son collègue Courroye avec Eric Woerth.


Quand on pense que cette histoire de financement politique ne serait pas ressortie si Xavier Bertrand n’avait pas eu la « bonne » idée de confier les clés du coffre de l’UMP à un homme aussi « sérieux et rigoureux » que Dominique Dord, on se dit que quand la poisse s’en mêle, c’est jamais qu’un peu. Ou comme le disait finement Chirac, le mètre quatre vingt dix à penser de Dominique Dord : « Quand les merdes commencent à voler, c’est toujours en escadrille ».







Le 1 er septembre 2010


Une star est née

Mais l’UPA, sa rampe de lancement,  ne répond plus



Rencontré hier après midi, ce chef d’entreprise récemment installé à Aix les Bains et qui regardait le maire de cette ville d’un œil plutôt favorable, faisait cette simple réflexion : « Dord a eu tort d’accepter ce poste de trésorier de l’UMP. C’est sans doute sa première vraie erreur ». Un sentiment partagé par beaucoup, à commencer par nos lecteurs…


Car depuis lundi vous avez été nombreux à nous inviter à transmettre nos informations à la presse nationale, nous citant Le canard Enchaîné, Médiapart, Rue 89, Libé et autre Nouvels Obs. D’autres lecteurs, plus directs, nous ont demandé s’ils pouvaient eux mêmes transmettre nos informations. D’autres encore se sont replongés dans les archives (y compris dans le mémorable et en sommeil Aixaspérant) pour nous faire savoir qu’ils en transmettaient l’essence à tel ou tel média.


Bref la nomination de Dominique Dord comme trésorier de l’UMP a, semble-t-il, secoué bien des apathies, réveillé bien des ressentiments qu’on croyait effacés. Qui plus est, cette « promotion » a attiré l’attention d’autres médias sur notre journal en ligne, lesquels médias y ont découvert des informations qui n’avaient jamais franchi les limites de la circonscription. C’est ainsi que de vieilles histoires immobilières ont refait surface qui ont eu l’heur d’intéresser le microcosme parisien volontiers nombriliste. Une rentrée politique parfaite, à tel point que notre journal en ligne a connu ce mardi son pic de fréquentation. Merci Xavier Bertrand.


Alors, pendant ce temps là, à l’UMP d’Aix les Bains, on tente de faire le ménage et de faire disparaître tout ce qui pourrait compromettre la bonne image du député-maire. C’est ainsi que le site officiel de l’UPA, Union pour Aix les Bains, a brusquement disparu de la planète internet. Désormais quand on clique sur l’ancienne adresse électronique (upa73.com) on tombe sur un site qui n’existe plus. Pas de chance pour les nettoyeurs, on peut quand même, en cherchant un peu, retrouver d’autres sites qui parlent de l’UPA en ces termes.




Eh, oui, l’UPA y est bien présentée comme l’association de soutien au député-maire Dominique Dord. Autrement dit « un micro parti politique » exclusivement à son service. Un parti qui pourrait éventuellement être utilisé afin de contourner la loi sur le financement de la vie politique.  Et justement, dans le rapport annuel de la commission nationale chargée de contrôler les « partis politiques » on ne trouve nulle part trace de la comptabilité de l’UPA. Et c’est bien dommage car on aurait aimé savoir combien cette « association » qui prétend avoir une douzaine de relais dans la ville, y compris dans des locaux municipaux ou publics, y compris à l’hôtel de ville, ( !) avait dépensé d’argent pour « soutenir l’action de Dominique Dord » Et l’on aurait aimé aussi savoir si ces dépenses avaient été comptabilisées dans les « frais de campagne » du candidat, notamment à l’occasion des dernières élections municipales.


Toutes ces choses là étaient tellement insignifiantes qu’elles n’intéressaient jadis personne, ni la presse locale papier, ni, encore moins, la presse nationale. Mais maintenant que notre héros local, en s’emparant des finances irréprochables de l’UMP, est devenu une sorte gloire nationale, on peut présumer qu’il en ira autrement. C’est ce que l’on a cru pressentir ce mardi. Bien sûr l’intérêt ne va pas tarder à retomber. Un clou chasse l’autre et un escroc financier (ou autre fait divers) renverra très bientôt à l’arrière plan un politicien intéressé par l’argent (quoi que la presse ne semble pas vouloir lâcher Woerth). Mais on sait désormais que la presse nationale ne restera pas insensible dans le futur lorsqu’il se passera quelque chose de louche (vous savez comme quand le maire dit, fièrement, qu’il est à côté de la loi) à Aix les Bains.


Quant à  notre stupéfiant marcheur en béquilles, qui s’est fait joyeusement étrillé en direct mardi soir par le savoyard Yann Barthès sur Canal Plus, il pourra continuer de se répandre en calomnies sur ceux qui à Aix les Bains, en psychopathes dangereux (au rang desquels nous sommes comptés) sont censés alimenter la polémique. Comme si la presse nationale avait besoin de nous pour être féroce.


Le feuilleton vient juste de commencer.






31 août 2010


Parce que lui aussi IL LE VAUT BIEN !

Dord est (enfin) devenu une vedette

Et nous, on aime ça car on se sent moins seuls


Le téléphone et internet ont « chauffé » lundi matin entre Paris et Aix les Bains. Dès que Xavier Bertrand a annoncé qu’il avait choisi Dominique Dord pour succéder à Eric Woerth au poste de trésorier de l’UMP, la presse « parisienne » a voulu en savoir plus sur ce personnage qui faisait son apparition dans la cour des grands. Et le moins qu’on puisse dire c’est que ceux qui ont voulu se renseigner n’ont pas été déçus.


C’est d’Aix les Bains que nos confrères de la presse nationale ont appris que le Dord avait déjà L’Oréal comme point commun avec Woerth.  Ironie du sort, si Woerth devait quitter son poste de trésorier de l’UMP parce que sa femme avait été embauchée par Lilianne Bettencourt, son successeur avait lui aussi travaillé pour l’Oréal en tant que directeur de produit. Cette information, qui jusque là n’intéressait (et encore) que le microcosme aixois (Dord aimant tellement s’en vanter, y compris en prenant l’accent américain) fit l’effet d’un gag chez nos confrères qui s’empressèrent de la vérifier. Tant et si bien qu’en milieu de journée,  c’est par un communiqué officiel que L’Oréal confirma que Dord avait bien été salarié de cette entreprise.


Second point commun avec Woerth qui amusa également la presse nationale, le fait que Dord avait lui aussi créé ses micros partis, ces associations qui permettent à certains politiques de contourner la loi sur le financement de la vie électorale. C’est ainsi que la très discrète « Action Savoie Première » eut les honneurs des confrères les plus aiguisés. Rappelons que l’association Action Savoie Première a pour unique but de soutenir le député Dominique Dord et que son dernier budget connu dépasse les 60.000 euros pour une année. Soulignons également que cette association a pour présidente Madame Christiane Darche qui a la particularité d’être l’épouse d’Alain Gabriel, le directeur général des services de la mairie d’Aix les Bains. Et rappelons qu’en décembre 2007, Christiane Darche a été embauchée à son tour à la mairie d’Aix les Bains en qualité de directrice générale adjointe des services.


Ce que nos confrères nationaux n’ont pas encore dit (il y avait trop d’informations d’un coup) c’est qu’en embauchant cette UMP bon teint, Dord a fait perdre plus de 400.000 euros aux contribuables aixois. En effet, à la même époque, Dord avait la possibilité de réintégrer un cadre de même niveau jadis viré de la mairie par son prédécesseur. Or en préférant embaucher Christiane Darche, Dord a permis au cadre en question, qui allait atteindre 60 ans, de demander sa mise en congé spécial en attendant ses 65 ans et la retraite. Du coup la ville d’Aix les Bains va devoir payer pendant 5 ans, à raison d’environ 7500 euros par mois, salaire, charges, primes et avantages compris, ce cadre qui va rester chez lui puisque Mme Darche a pris la place qui pouvait lui revenir. Ainsi l’embauche de la présidente UMP du « micro parti dordien » va coûter aux contribuables, plus de 400.000 euros, en plus du salaire de la dame (laquelle travaille réellement à la mairie, elle). Rappelons que l’homme responsable de ce gâchis a été présenté par X. Bertrand comme sérieux et rigoureux. Qu’est-ce donc qu’un jean-foutre irresponsable aux yeux de l’UMP ?


Et dans cet embrouillamini, la presse nationale a oublié de parler des autres « micros partis » et autres associations de financement comme Union pour la Savoie (UPS) et Union Pour Aix les Bains (UPA). Dommage car ils auraient découvert que l’UPS ne déclarait pas ses cotisations à la Commission Nationale de Contrôle du Financement politique (CNCCFP), ce qui lui avait valu une remontrance. Quand à l’UPA, elle est tout simplement inconnue de la CNCCFP. C’est dommage quand on sait tout le mal qu’elle se donne pour offrir de Dord une image crédible sur Aix les Bains.


Les confrères ont aussi découvert que Dord était gérant de sociétés immobilières mais ils n’ont pas encore eu le temps de fouiller dans cette direction. Peut-être qu’en cherchant un peu ils finiront par trouver qu’une des sociétés gérées par Dord a fait récemment quelque profit en achetant,  en viabilisant et en lotissant un terrain à bâtir. Or c’est le genre d’activité qui semble être incompatible avec les fonctions de député si l’on en croit le Code électoral. L’article LO 146 précise en effet que « sont incompatibles avec le mandat parlementaire les fonctions de gérants des sociétés ou entreprises à but lucratif dont l'objet est l'achat ou la vente de terrains destinés à des constructions, quelle que soit leur nature ». Mais peut-être que le très sérieux et rigoureux nouveau trésorier de l’UMP n’a pas encore eu le temps de prendre connaissance de cet article.


Sans doute les confrères apprendront-ils rapidement que le péché mignon de Dominique Dord, c’est l’immobilier, au point qu’en neuf ans il a vendu la quasi totalité des terrains à bâtir dont la ville disposait avant son arrivée. Et parfois dans des conditions surprenantes comme ces 15 euros du mètre carré pour les trois hectares de la Crémaillère. Ou comme ce camping municipal amputé d’un tiers pour faire plaisir à des promoteurs. Et même à titre personnel, Dord fait des prouesses. Ainsi il est capable d’acheter à 9 heures, et pour 95.000 euros un terrain qu’il revend le même jour à 9h15 pour 150.000 euros. Un vrai champion de la culbute.


Peut-être alors la presse s’intéressera-t-elle de plus près encore à ce joyeux luron qui depuis son élection à la mairie d’Aix en mars 2001, n’a pas encore trouvé le moyen d’habiter la ville qu’il administre. Il est vrai qu’entre sa très belle ancienne résidence de la Motte Servolex qu’il a conservée, et sa nouvelle demeure de Brison Saint… Innocent ( !) payée 1,5 million d’euros en mai 2008 (et où, à peine arrivé, il engagea les travaux d’une piscine sans passer par la case permis de construire avant de se faire rappeler à l’ordre!), l’homme n’a aucune raison de venir habiter une ville qu’il ne cesse d’alourdir en autorisant des constructions sur le moindre lopin de terre.


Bon, on va arrêter là ce portrait. Maintenant on sait qu’on ne va plus être les seuls à nous intéresser à Dominique Dord et on laisse le soin à nos confrères de la presse nationale d’approfondir leur connaissance sur le nouveau Woerth. Ils sont même capables de nous en apprendre. Ainsi c’est dans l’Express.fr qu’on a lu ce paragraphe croustillant :

(Dord) a précisé qu'il dormait parfois chez sa belle-mère lorsqu'il séjournait à Paris. Cette dernière habite le même immeuble que Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt qui a été entendu à plusieurs reprises par la brigade financière de Paris pour le régime de la garde à vue.


Décidément, Xavier Bertrand a fait le bon choix.







Le 30 Août 2010


Nous annoncions tranquillement notre rentrée «politique» pour le 1er septembre, et voilà que ce 30 août, on apprend que Dominique Dord, oui, notre Dord à nous,devrait être nommé ce soir trésorier national de l’UMP!


Quel merveilleux cadeau pour notre rentrée!

Depuis le temps qu’on attendait que notre Dord adoré soit enfin sous les projecteurs de nos confrères nationaux. Jusqu’ici toutes les tentatives de médiatisation nationale de notre zéro local se heurtait à cette réplique sans appel «Dominique Qui ?». Mais c’est fini, maintenant. Notre Dord va devenir une vedette. Il va succéder à Woerth.


Ouf, notre patience et notre persévérance vont être récompensées. Enfin d’autres que nous vont vouloir se pencher sur les exploits immobiliers et autres de notre maire «à côté de la loi». On va sans doute se sentir moins seuls. Parce que, Dord aussi le vaut bien, depuis qu’il a travaillé pour l’Oréal...


Merci Bertrand.




 
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